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Un hélicoptère israélien abattu en Galilée... le ciel de l'entité sioniste sous le feu de la Résistance...

La Galilée, cible de la première nuée de drones de la Résistance? ( Vidéo d'une opération d'infiltration du drone du Hezbollah en octobre 2020 en Galilée)

Fin septembre début octobre, le ministre israélien de l’Économie avait exigé que Netanyahu déclare la haute Galilée « zone sinistrée » pour cause de vastes incendies qui y ont détruit des dizaines de logements, de terrains agricoles, d’entreprises, de complexes industriels et provoqué l’exode massive des colons. En ce début décembre 2020, c’est le ministre sioniste de la Guerre qui devrait le réclamer. Pourquoi ? Selon une tout dernière information un "hélicoptère israélien" vient d'être abattu en Galilée...Les sources sionistes se sont précipitées pour affirmer que l'appareil aura été un "hélico civil accidenté après avoir percuté un poteau électrique". Mais qui croirait la version israélienne alors que le vendredi le Hezbollah a publié les images d'une spectaculaire opération de drone en Galilée? Et au fait, la Galilée n’appartient-elle encore à l'entité ? Ces images que le Hezbollah a tournées par drone Mohajer interposé au-dessus de la Galilée, l’ont été au second jour d’un méga exercice militaire ayant mobilisé toutes les composantes, terrestre, aérienne, maritime et de renseignement de l’armée sioniste, exercice dont l’objectif principal consistait justement à empêcher « la moindre infiltration de drones et de missiles « hezbollahi » dans l’espace des territoires occupés, une fois la guerre éclatée.

Or ce drone solitaire, visiblement de type Mohajer-4 avec quoi le CGRI a déjà photographié en 2019 dans le golfe Persique et dans ses moindres détails l’USS Boxer, a basculé tout : d’une portée moyenne de 150 kilomètres et d’une vitesse moyenne de 180 kilomètres par heure, l’appareil qu’on sait par ailleurs qu'il doté de dispositif électro-optique, de laser, d’infra-rouge puis de système d’écoute et de guerre électronique et surtout de brouilleur de radar, a percé donc au plus fort de "Lethal Arrow", la DCA sioniste et pas de n’importe où : les images diffusées sur al-Manar mettent en scène de « très grosses cibles militaires», genre le QG de la division 91 de l’armée sioniste qui couvre, selon Israël Hayom,  une zone bien vaste allant de Naqoura à Harduf et qui aurait, le jour du clash, à commander les « vaillants soldats de l’armée israélienne » qui devraient contrer les « milices du Hezbollah ».

Une armée israélienne décapitée dès les premières heures d'une méga confrontation, ne saurait endiguer une "invasion terrestre", surtout si au lieu d’un ou deux drones, une nuée de drones se mettait à la prendre pour cible, et ce, sur une vaste zone géographique, tout aveuglant au préalable sa DCA multicouche, qui pour être formée de "Dôme de fer", de "Fronde de David", d’Arrow et Cie, ne saurait pas grand-chose face à un méga cyber-assaut comme l’a fait le Mohajer-4 de la vidéo.

Ce serait bien difficile surtout que ces dizaines de drones en question ne seraient pas uniquement de reconnaissance, mais très probablement aussi de combat, équipés par exemple de "Qaem 114", alias Hellfire iranien. Cet engin air-surface de type « tire et oublie » lequel a une capacité de frappe de précision multi-missions et multi-cibles d'autant plus qu'il est doté d’une variété de système de guidage thermique et cylindrique. Ce sont des bombes auxquelles ni le commandant en chef de la division 91, Shlomi Binder ni ses « vaillants soldats » n’échapperont.

D'autant plus que Qaem est réputé être bien pénétrant et donc capable de perforer le blindé de 1000 mm et les chars Merkawa israéliens n'en font plus. Puis ces bombes Qaem cumulent d'autres performances comme une altitude de vol allant de 4 000 à 10 000 pieds ou encore la possibilité d’emporter différents types d’ogives susceptibles de s'adapter non seulement à la gamme de Mohajer, mais aussi aux autres drones comme Shahed 129, Hémasseh entre autres. Car le Hezbollah possède une variété de drones de combat et de reconnaissance, n'en déplaise aux Israéliens. Et puis cette histoire de perspective de confrontation n'est plus uniquement une affaire Israël/Hezbollah depuis que l'armée syrienne et le Hezbollah font un et que l'arsenal de Gaza vit à l'heure hezbollahi.  

La question pour Israël n’est don plus tant de savoir si oui ou non le Hezbollah saura lancé des frappes au drone simultané contre les bases militaires, le QG de la DCA, les centrales électriques, ou les sites énergétique, portuaires d’Israël mais quand et où ces attaques auront lieu. A l’heure qu’il est les stratèges militaires sionistes devraient bien se mordre les doigts d’avoir si longtemps douté de l’existence d’une force aérienne du Hezbollah sans même que la Résistance ait un seul avion, armée capable de frapper Haïfa, Tel-Aviv, Dimona, Herzlia, Ashdod, Aka, Ashkelon, Beer Sheva, Eilat …Il est vrai que depuis Ayoub, ce fameux drone du Hezbollah qui s’en est allé jusqu’à Dimona, la Résistance a fait de larges progrès et ses succès ont des émules !

Ce dimanche, le Jihad islamique de la Palestine, commentant la vidéo d'al-Manar, se félicitait déjà «d’ une avancée majeur » au sein des unités de « la Défense aérienne du Hezbollah » qui est "à partager" avec toute la Résistance, mettant en garde Israël qui "vient de voir du coup se briser l’un de ses mythes fondateurs à savoir sa «supériorité aérienne ». Au sein de l’état-major israélien, la crainte a raison de le disputer à l’angoisse! Signe des temps, l’armée sioniste a commencé depuis quelques jours à envoyer des texto via Watsump aux officiers supérieurs du premier corps de l'armée syrienne présent au sud syrien et au Golan, à partir d'un numéro chypriote, disant: «Le Hezbollah et les Iraniens vous exploitent pour travailler sur les frontières contre Israël, et vous portez la responsabilité, et la réponse d’Israël à cette action est imminente » !

Al Akhbar qui rapporte l’information ajoute : "C’est  la première fois qu'Israël adresse si pitoyablement  des menaces directes aux officiers syriens de haut rang, menaces qui ont l’air de supplication déguisée. Cela fait presque rire aux Syrie » la raison en est sans nul doute le déclin militaire d’Israël qui commencé au sud du Liban, s’accélère désormais en Syrie : c’est en Syrie que le régime sioniste a vu son projet Daech se briser en mille morceaux ; c’est encore en Syrie que le glas de sa "campagne de guerre dans la guerre" a été royalement sonné, son dernier raid du mois de novembre ayant tenté de viser les batteries de Bavar 373 de l’armée de l’air syrienne au sud de l’aéroport de Damas, mais s'étant heurté de plein fouet au radar puissant Meraj made in Iran de la Syrie qui s'est allègrement verrouillé sur les F-16 israéliens ».

Et Al Akhbar d’ajouter : » certaines sources en Israël se réfèrent à la presse golfienne pour affirmer que la Syrie, l’Iran et le Hezbollah ont formé depuis un bon bout de temps "une armée de libération du Golan"... dont les membres seraient répartis à travers les 58 bases que détient l'alliance armée syrienne - Hezbollah au sud de la Syrie et au Golan... Il s’agit de 5 000 forces volontaires, promptes à en découdre avec Israël, le moment venu,et ce, sous un seul commandement syro/irano/hezbollahi qui jouit de la bénédiction russe...  Depuis le vendredi 4 décembre, en Galilée, on n’attend plus uniquement des commandos du Hezbollah, mais des nuées de drones plus des vagues de missiles...." 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV