Manquant à son devoir d’assurer la protection des informations confidentielles sur la sécurité du pays hôte, l’AIEA a fait courir que l’Iran prévoit d’installer des centrifugeuses plus avancées à Natanz.
Kazem Gharibabadi, l'ambassadeur et représentant permanent de la République islamique d'Iran auprès des organisations internationales basées à Vienne, a réagi à la fuite du rapport d'aujourd'hui (vendredi) de l'Agence internationale de l'énergie atomique aux médias sur le projet de la République islamique d'Iran d'installer trois nouvelles cascades de centrifugeuses à Natanz.
“Le rapport confidentiel de l'Agence aujourd'hui, qui comprenait le contenu de la lettre confidentielle de l'Iran, a été immédiatement publié dans les médias, avant même que les membres du Conseil des gouverneurs ne puissent l’intercepter”, a écrit M. Gharibabadi sur sa page Twitter en ajoutant que l'Agence n'est pas seulement responsable de la mise à jour des développements, mais doit également assurer la protection des informations confidentielles sur la sécurité du pays hôte.
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Selon lui, si l'AIEA et les États membres ne veulent pas être à nouveau critiqués pour cette lacune de confidentialité, l'AIEA devrait revoir ses mécanismes de confidentialité, y compris l'utilisation du site interne de GovAtom comme outil de correspondance.
Les médias occidentaux ont annoncé ce vendredi 4 décembre que l’Agence internationale de l'énergie atomique avait informé les États membres de la décision de l'Iran d'installer des centrifugeuses IR-2m plus avancées dans l'installation nucléaire de Natanz.
Laurence Norman, journaliste de Wall Street Journal, a écrit sur sa page Twitter: “AIEA a déclaré aux États membres que l’Iran prévoit d'installer 3 cascades IR-2M supplémentaires (plus avancées) à FEP et à Natanz. En novembre, l'AIEA a rapporté que l'Iran avait installé et alimenté en uranium une cascade de 174 IR-2M au FEP.”
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Les installations souterraines de Natanz, qui sont conçues pour résister aux raids aériens, constituent le principal site d’enrichissement iranien.
La nouvelle intervient alors que le Parlement iranien vient d’annoncer la mise en examen du plan stratégique pour la production de l’uranium enrichi à 20% par le gouvernement, évoquant l’entrée de l’Iran dans une nouvelle phase d’enrichissement.
En effet, si l’Occident ne décide pas la levée pure et simple de toutes les sanctions imposées à l'Iran, soit plus de 5417 cas différents infligés aux personnes, aux sociétés et aux secteurs entiers du pays y compris des sanctions droit de l'hommiste, l'État devra sous un délai de deux mois, réactiver tous les réacteurs à eaux lourdes et des unités d'enrichissement .