Au 124e jour de leur état d'alerte sur le front Nord, les militaires sionistes viennent d'apprendre que le ciel "israélien" a été allègrement infiltré par un superbe drone du Hezbollah. Et ce, alors même que le chef de l'état-major Aviv Kouchavi, dépêché le samedi le 28 novembre, soit au lendemain de l’assassinat du vice-ministre iranien de la Défense Mohsen Fakhrizadeh, promettait que lui et ses troupes "sont prêts à faire face à tous les scénarios".
D'un autre côté, vendredi 27 novembre, quelques heures après le lâche assassinat de Fakhrizadeh, l'ex-ministre israélien de la Guerre, Lieberman, a brossé un tableau aussi catastrophique de la situation de l'armée sioniste sur le front Sud.
Le sioniste Lieberman a affirmé que les "missiles de croisière iraniens" tout comme les drones iraniens dotés de "bombes à fragmentation" sont "arrivés à Gaza" et que Netanyahu par crainte de la réaction publique "cachait cette terrible vérité".
Comment peut-on analyser cette situation ?
André Chamy, juriste international, nous en dit plus.
André Chamy : "C'est comme toutes les actions menées par les USA et Israël, c'est-à-dire des actes lâches, et qui visent à nuire pour nuire... Mais ce n'est pas parce qu'ils ont supprimé une personne, que cela nuira au programme nucléaire de l'Iran..."