L'aéroport militaire bourrés de forces anglo-saxonnes de la province orientale yéménite, Al Mahra, qui se trouve sur les frontières avec Oman et où Riyad ambitionne de construire un oléoduc qui transiterait son pétrole vers l'Europe en cas du blocage du détroit d'Hormuz est-il exposé aux missiles d'Ansarallah? Alors même que Maarib, le pétrolifère, est à deux pas d'être repris par la Résistance yéménite et qu'en Arabie saoudite, les Salmanes ont lancé des S.O.S à la Royal army de la reine Elizabeth pour assurer la protection de leur secteur pétrolier et de leurs ports face aux missiles et aux drones d'Ansarallah et ce, puisque les Patriot US se sont avérés d'être de "l'arnaque", l'ambassadeur US au Yémen s'est rendu pour une visite surprise à Mahra, juste après un coup de file donné par Pompeo au Sultan d'Oman.
Certains y ont vu une réaction US aux rumeurs du trafic d'armes depuis Oman vers Ansarallah mais depuis que la Résistance yéménite a tiré son missile Qods-2 contre Djeddah et qu'il a réussi à abattre en traversant une DCA multicouche soutenus depuis Riyad, Taef et La Mecque pour échouer sur le réservoir 9 de la raffinerie de Djeddah, ces rumeurs ont perdu de leur attrait. Au fait depuis 2017, les Etats-Unis et la GB maintiennent une base militaire dans l'aéroport de Mahra et les événements de ces derniers jours risquent de mettre en danger cette présence militaire illégale. Des missiles à tirer contre des GI's et les soldats de Sa Majesté? Après tout l'attaque d'il y deux jours contre le QG de l'armée saoudienne à Marrib et qui a coûté la vie à au moins 7 officiers saoudiens de l'aveu de la coalition pourrait se reproduire à al-Mahra.
Bader Kalashat, le représentant des affaires de la jeunesse de la province d'al-Mahra, a fait état de la présence des troupes américaines et britanniques dans l'est du pays.
La chaîne d'information Belqees, citant Bader Kalashat, a déclaré que des troupes américaines et britanniques étaient déployées dans l'aéroport d'al-Ghaydah et que l'ambassadeur américain au Yémen, Christopher Hensel, y était venu leur rendre visite. Bader Kalashat s’est dit étonné par le fait que la visite de l’ambassadeur US coïncidait avec la commémoration de l'évacuation du dernier soldat britannique du Yémen, il y a 53 ans. La visite a soulevé de nombreux points d'interrogation, car elle a coïncidé avec les célébrations de la journée nationale de l'indépendance du Yémen de l'occupant britannique et les manifestations populaires continues à Mahra contre la présence des Saoudiens dans le gouvernorat.
Vers la fin 2017, l'Arabie saoudite a envoyé des troupes dans le gouvernorat d’al-Mahra au nombre des quels figurent des soldats US et britanniques pour couvrir les travaux destinés à achever un pipeline pour transiter le pétrole saoudien au cas où le détroit d'Hormuz venait à être bloqué. Hensel a évoqué au cour de cette visite la "question de contrebande" faisant écho à l'angoisse qui traverse Riyad et la coalition de ses alliés américains et britanniques de voir Maarib, le grand carrefour pétrolier yéménite tomber très bientôt entre les mains d'Ansarallah. Un gain stratégique majeur qui permettra à Ansarallah de faire partager les recettes pétrolières d la province aux Yémenites, de se restructurer et de mettre le cap sur des régions occupées. omis de riposter à l'assassinant de son grad scientifique, tué vendredi par le Mossad non loin de Téhéran.
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"Lors de sa visite surprise dans la province d'al-Mahra, Christopher Hensel a souligné la nécessité d'une mise en œuvre rapide de l'accord de Riyad et de la formation d'un nouveau gouvernement dans le pays, affirme le site Internet 26 septembre qui dit que cette visite de deux jours a fait l'objet du black-out total des médias internationaux et que cela en prouvait l'extrême importance: " dans le contexte de tension Israël/Iran, les Etats-Unis ont-ils peur que leurs troupes fassent l'objet des frappes au missile? Surtout que les Emiratis sont largement présents à Al Mahra et qu'avec les Saoudiens ils sont considérés comme des occupants par les habitants qui se reconnaissent de plus en plus à travers Ansarallah, note un analyste qui ajoute : " Surtout que la province de Mahra se trouve à quelques kilomètres de la péninsule de Socotra où les Israéliens sont sur le point de construire une base aérienne à l'aide de l'OTAN et des Emirats. Mahra pourrait être la prochaine cible d'Ansarallah".
