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Deep state ou visage masqué d'un Israël qui liquide les meilleurs serviteurs ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'Administration des services généraux (GSA) certifie la victoire de Joe Biden dans l'Etat du Michigan, le 24 novembre 2020. @AFP

Pour un Président qui tout au long de son mandat a prétendu mener une "grosse bataille" contre "Deep State" allant jusqu'à promettre une guerre civile avec en toile de fond des "millions de trumpistes armés" prêts à défendre "la nation", c'est presque la fin. Trump dont le MAE continue à se défouler au Moyen-Orient en graissant la patte à  l'entité sioniste, et ce, sur le dos des Golfiens, a jeté l'éponge, après la confirmation des résultats du comptage des voix au Michigan. L'ex-président n'a toutefois pas manqué d'air. Et comment?

 

Dans une lettre à ABC News, l'Administration des services généraux (GSA) a annoncé que Joe Biden "semblait" avoir remporté l'élection. Emily Murphy, la cheffe de la GSA, a déclaré à Biden dans une lettre qu''il pouvait commencer le processus de transition du pouvoir. Trump qui avait jusqu'à présent refusé de concéder sa défaite aux élections n'a évidemment pas accepté ce nouvel échec, mais a affirmé qu’il avait ordonné à son équipe de coopérer à la transition vers le clan Biden.

L'éponge vient d'être jetée. Dans un tweet communiqué à cet effet, le chevalier Trump écrit : « Je tiens à remercier Emily Murphy de GSA pour son dévouement et sa fidélité inébranlables à notre pays. Elle a été harcelée, menacée et maltraitée et je ne veux pas que cela arrive à sa famille et au personnel de la fonction publique. Notre cas continue fortement, nous continuerons le bon … combat et je crois que nous vaincrons Néanmoins, dans le meilleur intérêt de notre pays, je recommande qu’Emily et son équipe fassent ce qui doit être fait en ce qui concerne les protocoles initiaux, et l’on a dit à mon équipe de faire de même. »

Suite à l’annonce officielle de la victoire de Biden au Michigan par les trois des quatre membres du Conseil national des solliciteurs de l'Etat du Michigan, l'équipe de transition de Biden a annoncé que les membres de l'équipe rencontreront des responsables fédéraux dans les prochains jours, étant donné que la GSA a certifié la victoire de Biden à l'élection présidentielle. Un responsable américain a déclaré à l'Associated Press que la décision de Trump consistant à commencer la transition de pouvoir vers Biden avait été prise après que ses conseillers juridiques ont échoué à changer les résultats des élections en sa faveur et ce dans des États clés du pays.

 

Ceci étant, il y a un mot qui ne cesse de revenir dans la bouche de l'ex-président de la plus "grande démocratie occidentale", un mot que des officiels au Pentagone, visiblement prompts à soutenir Biden "dans la phase de la transition" reprennent régulièrement : "Dominion Voting Systems" et " Scytl". Il s'agirait, selon certains journaux américains, de deux sociétés de comptage respectivement canadienne et espagnole, " toutes deux en faillites" et qui auraient été impliqués avec la complicité "d'une certaine tranche de la CIA" dans le dépouillement des votes.

Le site changera.blogspot.com en analyse la portée : " Scytl tout comme Dominion Voting Systeme, a une longue histoire de fraude électorale dans différents pays, y compris l’injection de portes dérobées dans son logiciel électoral. Cette question a amené les experts à se demander pourquoi la tâche délicate du comptage des votes a été sous-traitée à une société étrangère ? Comment une entreprise espagnole en faillite pouvait-elle compter les votes américains en Espagne ? Et surtout qui aux Etats-Unis, a aidé ou commandé cette opération? ... ces questions nous ont mené droit à l'armée américaine. , l’armée américaine vient de mener un raid sur la ferme de serveurs de la société Scytl, aujourd’hui en faillite, à Barcelone, en Espagne. Et l'opération aurait visé justement à pirater des preuves du vol des élections 2020 aux Etats Unis"

Et le site ajoute : "le serveur de Dominion, basé en Allemagne, aurait donc procédé à l’échange de votes. Le soir du 3 novembre, Dominion se serait arrêté de compter les voix pro Trump, avant de lancer l'algorythme capable d'échanger les votes. Pire, ces trucages auraient été pilotés par la CIA, laquelle s'est servi d'un centre de données à Francfort comme base de piratage à distance pour truquer les élections américaines. DW.com a fait un rapport : WikiLeaks a publié mardi une foule de documents de la CIA qui, selon elle, ont révélé des détails sur son arsenal secret de piratage." 

Et le site de conclure : " Les fuites auraient révélé qu’une unité top secrète de la CIA a utilisé la ville allemande de Francfort comme point de départ de nombreuses attaques de piratage informatique en Europe, en Chine et au Moyen-Orient. Le quotidien allemand « Süddeutsche Zeitung » a indiqué que le bâtiment était connu pour abriter un vaste réseau de personnel de renseignement proche des ultra-sionistes américains et  comprenant des agents de la CIA, des espions de la NSA, du personnel des services secrets militaires, des employés du ministère de la sécurité intérieure et des employés des services secrets et que les Américains avaient établi un réseau dense d’avant-postes et de sociétés écrans à Francfort."

Pour un Donald Trump qui a consacré ses quatre ans de mandat à ranimer l'entité moribonde israélienne, et ce à travers des plans les uns plus abracadabrants et irréalistes que les autres, c'est triste d'avoir été ainsi floué par les agents d’Israël qui infiltrent l'appareil étatique US. C'est d'autant plus triste que l'Américain a choisi de sacrifier juste quelques heures avant son abdication, sa meilleure vache à traire au Moyen-Orient en la personne de Ben Salmane, hôte, lundi 22 novembre, de Netanyahu à Neom. Le scénario mis à exécution par Pompeo depuis qu'il a entamé sa tournée  au Moyen-Orient semble d'ailleurs avoir pris au piège Ben Salmane qui s'est mis à nier la visite de Netanyahu en Arabie saoudite, évidemment par crainte d'une réaction de l'opinion musulmane. Celle-ci ne tardera pas à réagir. Au fait, Trump a trop misé sur le sionisme et s'est obstiné à y voir un soutien viable jusqu'au bout. Or le "deep state", terme si récurent dans le discours de certains médias et dont Trump serait une victime, n'est autre que l'international sioniste". 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV