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G20 présidé par l'Arabie saoudite: un échec cuisant pour MBS

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, à l'écoute, lors de sa rencontre avec le président Donald Trump, en marge du sommet du G-20 à Osaka, au Japon, le samedi 29 juin 2019. ©AP

Pour ce commentateur, il est désormais plus manifeste que la plupart des nations en Europe et en Amérique considèrent l’Arabie saoudite comme un violateur des droits humains.

Le but de MBS en organisant ce sommet les 21 et 22 novembre était, ajoute-t-il, de s’exposer au monde comme une personne ordinaire et une autorité digne et responsable, deux ans après l’assassinat barbare du journaliste Jamal Khashoggi, qui a terni internationalement l’image du prince qui se montrait réformiste.

Il voulait que la réunion se tienne tranquillement, mais les organisations internationales ont profité de l’occasion pour pointer du doigt la situation des droits de l’homme en Arabie saoudite.

Elles ont affiché leur désapprobation face à un contraste entre une campagne de communication et la réalité du bilan des droits humains en Arabie malgré de prétendues réformes lancées par le Prince. 

Le sommet se transforme ainsi en une occasion pour que les organisations internationales remettent au grand jour les actes, crimes, viols et tortures de prisonniers que ben Salmane cherchait à dissimuler.

D’autant plus que les détenus croupissant dans les geôles saoudiennes sont des personnalités célèbres dans le monde. « Il s’agit de personnalités juridiques, dont la plupart ont revendiqué les droits les plus élémentaires pour le peuple saoudien. »

Parmi les prisonniers se trouvent également des femmes qui ont défendu notamment le simple droit de conduire et qui, pour cela, sont derrière les barreaux.

Réagissant à la tenue du sommet et à l’hypocrisie des prétendus pays défenseurs des droits de l’homme qui se sont présentés au rendez-vous, un autre export politique, un certain Abdullah Al-Ghamdi a déclaré : « La participation des pays du G20 à cette réunion montre cette réalité que ces pays ne se soucient pas tellement des droits de l’homme ; et malgré toute leur propagande dans ce domaine ils sont préoccupés plutôt par des intérêts politiques et économiques.

Ces pays peuvent être temporairement touchés par un crime en Arabie saoudite ; mais ce problème tombe aux oubliettes après un certain temps. La réalité amère c’est que ce sont les pétrodollars saoudiens qui diront finalement le dernier mot et que toutes les prétendues revendications pour la liberté, les droits de l’homme et la démocratie se taisent en faveur des intérêts intéressés politico-économiques.   

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV