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Et si Socotra se transformait en un cimetière pour les militaires sionistes?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des équipements militaires à bord du navire Rudaki du CGRI, le 19 novembre 2020. @ Marine Press

Il y a un sens très particulier à donner à cette rencontre de l’ambassadeur de Sanaa à Damas, Abdollah Sabri, avec le représentant du Jihad islamique de la Palestine au Liban, Ihsan Ataya, à l’heure où la presse golfienne ne cesse de faire l’éloge du régime sioniste, de le décrire en « puissance salvatrice des peuples arabes » alors qu’on sait que le génocide anti-Arabe, anti-Musulman est écrit dans le génome sioniste. En effet, le représentant du Jihad islamique de la Palestine au Liban a estimé à raison que la défaite des projets néocoloniaux de l’axe US/Israël viendra de Sanaa et par le temps qui court, il n’a pas du tout tort. Alors même que le duo Israël/Émirats, aidé par Riyad, pense à créer un gazoduc reliant le golfe Persique à la mer Rouge pour transiter le gaz volé palestinien vers l’Europe, il faut bien prendre à la lettre le représentant du Jihad islamique. Des « coordinations politiques voire militaires », se font-elles à grande vitesse entre le Jihad islamique de la Palestine et Ansarallah ? Visiblement. S’agit-il des « coordinations navales » ? Possible.

Selon le site Internet Al-Sahafa al-Alamiya qui rapporte la teneur de la rencontre et des entretiens, tout allait d'ailleurs dans ce sens : Ihsan Ataya a affirmé que la résistance des Yéménites aux conspirations Washington/Tel-Aviv dans la région va de paire avec le renforcement de l’esprit de la résistance au Liban et à Gaza et que tout ceci constitue un obstacle de taille « aux tentatives de l'ennemi israélien de réaliser ses projets ».

« Le comabt au Yémen fait partie intégrante du combat en Palestine, car le Yémen a toujours défendu la cause palestinienne et souligné l'importance qu'il y a à tenir tête aux occupants sionistes », a précisé le membre du haut rang du Jihad islamique de la Palestine.  

Mais que peut faire de concret contre Israël et ses alliés arabes l'alliance Gaza-Ansarallah? L'expert Hanizadeh voit d'ors et déjà à travers l'escalade de ces derniers jours entre Gaza et l'entité sioniste l'ébauche des opérations anti-israéliennes conjointes à venir. 

« Il y a quelques jours, Gaza a visé à coup de cinq missiles la bande portuaire israélienne composée d'Ashkelon, d'Ashdod, tirant même ses missiles contre le sud de Tel-Aviv sans que le bouclier antimissile israélien ne puisse les intercepter. Le Jihad islamique de la Palestine tout comme le Hamas saura transmettre ses acquis à Ansarallah qui à la lumière de la toute prochaine libération de Maarib s'apprête à mettre le cap sur Aden et pourquoi pas plus au sud sur Socotra, cette île yéménite occupée où les Émirats dépensent les pétrodollars arabes pour ériger une base à l'intention d'Israël. Samedi 21 novembre, une nouvelle frappe au missile a visé le port gazier d'Ashkelon et le régime sioniste, paniqué, a répondu en lançant des frappes conte « les sites navals » de Gaza. Ceci prouve à quel point l'entité sioniste a peur d'une puissance maritime de la Résistance palestinienne. Mais saura-t-il venir à bout de cette même puissance si elle s'étend à la mer Rouge où Israël croit avoir gagné le gros lot en occupant par Émirats interposés, Socotra et les ports d'Aden et de Moka? Rien n'est moins sûr, estime le politologue qui ajoute :

« Ces derniers jours l'Iran a dévoilé un navire de croisière Rudaki, sorte de cité militaire flottante, sur la mission de laquelle il ne fait aucun mystère. À première vue, ce qui semble être le navire océanique Rudaki, c'est la mise en place d'une rampe d'accès sur le côté droit de cet “arsenal flottant” qui est en fait le lieu d'entrée et de sortie et de chargement des outils et équipements sur le pont du navire. La rampe d'accès permet au navire Rudaki de pouvoir charger tout l'équipement nécessaire sur son pont. En plus des systèmes et des équipements chargés sur ce navire, il est capable de charger des véhicules blindés amphibies et joue par conséquent le rôle d'un flottant adapté à un débarquement. Puisqu'Israël s'apprête à ériger des bases militaires aux Émirats et à Bahreïn soit aux portes de l'Iran, rien n'empêche ce dernier à en faire autant et à appuyer Ansarallah dans sa bataille de libération du territoire yéménite des mains des occupants. »

« Surtout que des drones, des missiles de croisière et des vedettes rapides sont embarqués à bord de Rudaki et qu'on connaît à Ansarallah les capacités inouies à lancer des drones à l'assaut des cibles ennemis. On ne sait jamais, la spectaculaire attaque du septelmbre 2019 contre Aramco a maqréu l'histoire des guerres. Ansarallah saurait peut-être faire sien un autre record cette fois à travers une attaque au drone et aux vedettes simultanées visant la première base navale isarélo-émirtie à Socotra », poursuit l'analyste. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV