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Au sommaire :
1- PGAC : l’Iran dénonce la fuite en avant de l’Europe
La diplomatie iranienne dénonçant par la voix de son porte-parole la position irresponsable des trois pays européens (France, Royaume-Uni, Allemagne) signataires de l’accord multilatéral nucléaire de 2015, a déclaré : « On s’attend à ce que le trio européen agisse dans le plein respect de leurs obligations et des approbations de la Commission mixte liée au Plan global d’action commun sur le nucléaire (PGAC), et qu’il revienne à la pleine mise en œuvre du Pacte, au lieu de mener une politique de fuite en avant. »
Saïd Khatibzadeh a tenu ces propos vendredi 20 novembre, en réaction à une déclaration des cosignataires du PGAC sur la coopération de la République islamique d’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique.
Condamnant ces positions irresponsables, il a fait savoir que « les activités atomiques à des fins pacifiques et civiles de la République islamique d’Iran s’inscrivent complètement dans le cadre du droit international et sont absolument légales et légitimes. Elles se poursuivent conformément aux droits inaliénables et intrinsèques de tout un pays ».
Source : IRNA
2- Premier navire de guerre océanique iranien
La marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique a reçu jeudi un navire de guerre océanique capable de transporter des avions.
Muni de missiles, de systèmes de défense aérienne et de radars, le transocéanique iranien baptisé Abdollah Rudaki [du nom du commandant de la marine du CGRI mort en martyr dans une attaque d’assassinat] fait 150 mètres de long pour un poids total de 4 000 tonnes. Il a été pensé et conçu essentiellement pour effectuer des missions de longue durée sur le grand bleu.
Doté d’un radar à balayage de phase tridimensionnel, de missiles mer-mer et mer-air, de systèmes de communication avancés pour la guerre électronique et du système de défense aérienne Khordad-3, le navire militaire peut aussi transporter des hélicoptères, des drones et des bateaux d’attaque.
Le nouveau navire de guerre, considéré par le CGRI comme une « cité marine » amovible, effectuera des missions de combat, de reconnaissance et de logistique dans les océans dans le but d’assurer une sécurité durable sur les routes maritimes et de protéger les navires de commerce et les bateaux de pêche aussi bien de l’Iran que des autres pays de la région.
Alors que la marine iranienne est chargée de protéger les eaux territoriales de la mer d’Oman, la marine du CGRI s’est engagée à assurer la sécurité des eaux iraniennes dans le golfe Persique.
La marine du CGRI s’était déjà déclarée prête à envoyer des navires dans les eaux internationales et réitère que la sécurité du golfe Persique sera assurée sans la présence de forces étrangères, en particulier des Américains.
Source : IRNA
3- Pourquoi les sionistes ont lâché Trump ?
Le président Trump a donné à Israël tout ce qu’il pouvait souhaiter ; il espérait qu’en retour, les juifs lui donneraient l’Amérique pour un second mandat. Un simple échange de cadeaux, mais cela n’a pas fonctionné comme prévu. S’il devait se présenter à la présidence d’Israël, il l’aurait eu, son mandat. Si Brooklyn devait décider qui habiterait à la Maison-Blanche, il serait l’élu. Mais le plan de Trump, qui consistait à soudoyer les juifs américains en comblant Israël de cadeaux, a complètement échoué.
Les Européens de l’Est définissent la différence entre les juifs et les Hongrois (ou les Polonais) comme suit. Tous vendraient leur grand-mère pour une poignée de pièces de monnaie ; mais seul un juif ferait la livraison promise. Les futurs présidents des États-Unis se souviendront de cette non-livraison à l’Amérique.
Peut-être sommes-nous témoins d’un moment décisif dans le déclin du soutien américain à Israël, en contradiction directe avec la thèse principale de notre collègue Philip Giraldi qui a déclaré cette semaine que « le pouvoir d’Israël est illimité ». Pourquoi cela s’est-il produit ? Les juifs américains n’ont pas mordu à l’hameçon. Et maintenant, les détails.
« Sioniste » est un euphémisme pour « juif », n’est-ce pas ? Jusqu’à un certain point. Les sionistes, c’est-à-dire les juifs (et d’autres) qui se soucient d’Israël et travaillent pour l’État d’Israël, soutiennent fortement le président américain, mais les juifs qui comptent, c’est-à-dire l’élite libérale progressiste juive américaine, ne soutiendront pas Trump même s’il devait paver Tel-Aviv de briques en or. Trois juifs américains sur quatre ont voté pour Joe Biden, soit à peu près la même proportion de juifs qui avaient voté pour Barack Obama, bien que ce dernier ait été assez critique envers Israël, alors que Trump a fait tout ce que les Israéliens pouvaient souhaiter.
Les juifs qui se souciaient le plus d’Israël ont voté pour Trump, mais ils sont impuissants. Ils ont de l’argent, ils ont de bonnes positions dans la société, mais ce ne sont pas des top dogs, des gens qui décident. Les juifs orthodoxes sont pour Trump, pas tant pour le bien d’Israël que pour son programme conservateur. Ils n’aiment pas les parades gay, ne se soucient pas du transsexualisme, et pour eux, les vies noires n’ont pas beaucoup d’importance. La justice sociale n’est pas leur credo, ils ont peu d’influence en dehors de leur propre milieu. Ils ont voté à 77 contre 23 pour Trump. Les Juifs de droite sont fortement sionistes et soutiennent Trump. Leur publication FrontPage Magazine est tout à fait en faveur de Trump. Mais ils seraient pour Trump même s’il n’avait pas déchiré l’accord avec l’Iran.
Les sondages des électeurs juifs montrent qu’ils ne se soucient pas beaucoup des mesures prises par Trump pour faire plaisir à Israël. Ils s’inquiètent de la gestion de la pandémie de Covid, des soins médicaux, alors que l’économie occupe la cinquième place dans leurs préoccupations, et que les actes liés à Israël sont tout en bas de l’échelle. Le seul endroit où l’on peut noter un changement positif est la Floride, où les juifs sont passés en nombre appréciable aux républicains. Cependant, en Israël aussi, il y a une forte division entre les élites et les masses déplorables.
Les élites israéliennes soutiennent Biden. Pour eux, Trump est à l’image de leur propre Premier ministre Netanyahu, l’homme qu’ils détestent avec ferveur. Le problème avec les élites israéliennes c’est qu’elles ont perdu leur capacité à gouverner. Leurs partis se désintègrent, leurs causes sont perdues. S’il y a une cause commune aux élites israéliennes, c’est le rejet du Premier ministre Netanyahu, ce qui fait écho à l’esprit du Never Trump des élites américaines, et leur conviction qu’elles sont l’élite et qu’elles sont destinées à gouverner.
Ils veulent se débarrasser de Netanyahu, comme les élites américaines voulaient se débarrasser de Trump…
Source : Égalité et Réconciliation
4- La reconnaissance faciale arrive en France
La France adopte le système de reconnaissance faciale « Alicem », après avoir débouté les adversaires de cette technologie.
Discrètement, la France s’est dotée le 4 novembre d’un système de reconnaissance faciale, Alicem, après le rejet par le Conseil d’État d’un recours déposé par l’association de défense des libertés « La Quadrature du Net ».
Alicem est une application pour smartphones, conçue par l’État, utilisant la reconnaissance faciale à l’inscription. Ce procédé doit permettre aux internautes de s’identifier avec fiabilité dans leurs démarches en ligne.
Cette décision importante engage la République française vers une technologie qui scanne l’identité faciale des individus et offre de grandes possibilités en matière de traçage de leurs faits et gestes. Les défenseurs de cette technologie estiment qu’il est possible de mettre en place des garde-fous légaux et organisationnels pour éviter toute dérive vers une société rappelant les prophéties de Georges Orwell. La mise en service d’Alicem doit intervenir avant la fin de l’année.
Source : Égalité et Réconciliation
5- Des réseaux Stay-Behind de l’OTAN au Danemark
La presse danoise vient de publier une série de révélations sur la participation de l’État à une vaste opération d’espionnage de ses propres administrations et de ses entreprises privées de défense par les États-Unis.
Il s’avère qu’en 1992, le président Bill Clinton a demandé au Premier ministre danois de l’époque, Poul Nyrup Rasmussen, l’accès au tronc du réseau internet de son pays. Celui-ci, atlantiste convaincu, l’y a autorisé. Les procédures des relations entre la NSA (National Security Agency) et le FE (Forsvarets Efterretningstjeneste) ont été fixées par écrit.
Ce dispositif permet aux USA d’intercepter n’importe quelle activité sur Internet, de tous les Danois, ainsi que les activités d’étrangers passant par le Danemak.
Durant le mandat de Barack Obama (c’est-à-dire après les révélations d’Edward Snowden et l’engagement US de ne plus espionner ses alliés), les États-Unis ont ainsi pu truquer l’appel d’offres danois pour des avions de combat et imposer le F-35 au détriment de l’industrie danoise et européenne.
Le grand public considère, à tort, cette affaire comme de l’espionnage. En réalité, elle a été autorisée par le Premier ministre et mise en œuvre par le service danois de renseignement militaire et électromagnétique. Il s’agit de la continuation du dispositif mis en place au lendemain de la Seconde Guerre mondiale par la CIA (USA), puis par l’OTAN (USA + UK), sous le nom de réseau Stay-behind (Gladio). Sous prétexte de lutter contre l’Union soviétique, les Anglo-Saxons se donnaient le droit d’interférer dans les affaires intérieures des pays alliés, allant jusqu’à faire assassiner un Premier ministre ou à organiser des coups d’État. La branche du réseau Stay-behind danois, Absalon, — prétendument dissoute en 1989 — était d’ailleurs installée au cœur du FE (Forsvarets Efterretningstjeneste). Tout porte à croire que le même dispositif est actuellement actif dans tous les États membres de l’OTAN. Le centre d’interception du FE à Sandagergård (île d’Amager)
Source : voltaire.net