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La centrale électrique d'Ashdod explose ...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Photo publiée par al-Arabiya après la forte explosion de ce matin à Ashdod, qui a fait deux morts, 17 novembre 2020/Fars News

A peine quelques heures après ce qui ressemble fort à une "première attaque au missile simultanée" de toute l'histoire de la bataille pour la libération de  la Palestine, attaque visant la bande côtière israélienne, une nouvelle attaque vient d'avoir lieu, là encore sous le strict black-out médiatique transatlantique. Et tout ceci, alors même qu'un second militaire israélien a été retrouvé mort dans des circonstances pour le moins très peu clair. Pour un régime sioniste qui aurait envoyé le désormais ex-secrétaire d'État Pompeo en franc-tireur en Europe, ouvrir la voie à des frappes aériennes massives contre le site nucléaire iranien de Natanz, pour barrer la route à tout retour de l'Amérique de Biden au PGAC, est plutôt limite. 

Dans la nuit de samedi à dimanche 14 novembre trois missiles de type "Baha-1" se sont battus de façon parfaitement synchronique sur les ports d'Ashkelon, d'Ashdod  et de Palmachim ayant provoqué la réaction assez tardive de la DCA israélienne. Les deux autres engins ayant visé le sud de Tel-Aviv que l'armée sioniste a mal habilement tenté d'assimiler dans un premier temps à un double coup de tonnerre avant de prétendre qu'il s'agissait de deux roquettes "tirées par inadvertances depuis Gaza", n'ont déclenché  ni sirène d'alerte ni riposte de Dôme de fer. Le samedi 14 novembre, le ciel de Tel-Aviv s'est donc généreusement ouvert aux missiles de la Résistance comme si ces milliards de dollars dépensés en missiles anti-missiles, en radars et satellites de surveillance se brisaient d'un coup sous le poids des "roquettes rudimentaires" de Gaza.

Mais Israël n'en a pas été au bout de sa surprise : ce mardi très tôt dans la matinée, les médias sionistes ont rapporté une nouvelle forte explosion encore à Ashdod qu'ils ont d'abord mise sur le compte d'un bonbon de gaz qui aurait explosé dans une métallurgie avant de tenter d'éviter le ridicule et de reconnaître qu'une explosion de cette ampleur qui a fait plusieurs morts et blessés selon al Arabiya ne pourrait s'être produite dans une métallurgie puisqu'elle a provoqué dans son sillage une large coupure d’électricité à travers toute Ashdod et plongé la ville dans l'obscurité. Une frappe de missile de la Résistance depuis Gaza ou encore un ciblage à l'EMP comme celui qui a visé le port de Beyrouth ou encore les forêts de l'ouest et du nord syrien? Il se pourrait même qu'une cyberattaque soit à l'origine de la coupure d'électricité et ce ne serait pas la première fois.

Al Arabiya a déjà confirmé le bilan de deux morts et fait état de la circulation intense des ambulances et d'un périmètre de sécurité autour du lieu de "l'incident". Mais puisqu'un malheur n'arrive jamais seul : quelques heures avant cette nouvelle explosion à Ashdod,  l''armée du régime israélien a annoncé la mort d'un officier dans une base militaire qu'elle refuse évidemment de localiser. Fidèle à sa rhétorique, elle utilise encore le mot "incident" et de surcroît « incidents » d'origine inconnue!  Le jeudi dernier, en effet, l’armée israélienne avait annoncé qu’un de ses soldats était porté disparu depuis deux jours(à compter du mardi 10 novembre), alors qu'il se rendait dans la région de Hizma située à 7 kilomètres du centre de la ville de Qods (Cisjordanie). Le corps du soldat a été localisé et trouvé, quelques jours plus tard près du point de contrôle de Hizma.  

Mais au contraire de ce soldat visiblement cible d'une opération parfaitement préméditée de la Résistance qui mène désormais largement le jeu en Cisjordanie et à Qods, l'armée sioniste n'a pas pu cette fois ne pas sous-estimer le rang et la grade de la "victime" : le mort a été l’un des agents de sa division de renseignement, identifié sous le nom de  Shahar Zada, âgé de 45 ans et originaire de Holon. Et puis qu'il est mort "accidentellement" dans une base militaire où il servait depuis des années, l'observateur ne saurait ne pas se souvenir de cet autre "l'incident" daté du début octobre où une mutinerie éclatée en pleine base d'entraînement de Har Keren et opposant sionistes et Arabes d’Israël  avait laissé 7 blessés. Pour un front intérieur qui est continuellement en état d'alerte du Nord au Sud, et ce, via des exercices comme "Lethal Arrow", ce n'est guère une image d'harmonie, de disponibilité aux combats que l'armée israélienne renvoie d'elle.

Au fait, à l'époque, certains analystes ont vu à travers "l'incident du camp d'entraînement de Har Keren",  la main de la Résistance qui aurait réussi à s'infiltrer au cœur même des bases israéliennes pour y semer le trouble. Aussi la mort de Zada pourrait ne pas être non plus trop étrangère à cette version des faits. Après tout, des agents de renseignement israélien qui prennent régulièrement le vol à destination des Émirats ou de Bahreïn n'ont la cote que chez les Golfiens pas chez eux.

Reste que le missile "Baha 1", baptisé du nom du commandant Baha al-Ata assassiné en novembre 2019 pour que les "tirs de roquettes" de Gaza cessent définitivement, a brillé par sa précision : samedi, il a atteint le ciel de deux ports sioniste, Ashkelon et Ashdod, mardi, il semble avoir dans l'un des deux, botté la touche puisque c'est une centrale électrique qui aurait été visée...  

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV