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Les gardes-frontières iraniens ont déjoué une attaque terroriste

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Affrontements aux frontières nord-ouest de l'Iran. (Photo d'illustration)

Sur fond des tensions entre les République d’Azerbaïdjan et d’Arménie qui persistent même au-delà de la trêve imposée par la Russie et alors que des centaines de terroristes ont déjà été installés par la Turquie sur les frontières du Nord ouest de l'Iran, les gardes-frontières iraniens ont déjoué une attaque terroriste et empêché l’infiltration des terroristes via les frontières du nord-ouest du pays.

Les affrontements avec les terroristes armés sur les frontières du nord-est de l’Iran ont infligé de lourds dégâts aux éléments terroristes, mais se sont aussi soldés par la mort en martyre de trois garde-frontaliers, a rapporté l’agence de presse iranienne Tasnim.

 Les affrontements ont éclaté dans l’après-midi de ce vendredi 13 novembre dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan de l’Ouest, lors que les gardes frontaliers iraniens ont déjoué une attaque terroriste et empêché les éléments terroristes de s’infiltrer dans le pays.

En raison d'échanges de tir à grande échelle par les forces locales, il existe des preuves indiquant que les éléments armés terroristes ont subi des pertes mortelles.

L’incident survient alors que les autorités iraniennes ont à plusieurs reprises évoqué la menace de la présence de terroristes Takfiristes qui auraient été envoyés par la Turquie dans les zones de guerre du Haut-Karabakh.

Près de deux mois de guerre dans le Caucase sud, guerre que l'axe US/Israël ont déclenchée avec la bénédiction de Washington dans l'objectif de déstabiliser l'environnement immédiat de l'Iran, de la Chine et de la Russie, commencent à peser très lourds pour le camp d'en face.

En effet, à défait de mercenaires suffisants que le président turc avait promis d'injecter dans le Haut-Karabakh et qui se font liquider sous le tapis de bombe syrien et russe à Idlib, il est bien difficile de multiplier les gains militaires.

Plutôt en octobre dernier, le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Amir Hatami, a averti les parties belligérantes impliquées dans des affrontements militaires dans la région contestée du Haut-Karabakh que Téhéran prendrait des mesures plus fortes que des avertissements si les obus tirés lors des combats continuaient de frapper les régions frontalières du pays, même par erreur.

Le commandant des forces terrestres, le général de brigade Amir Heydari, a déclaré pour sa part : « Nos forces armées, en particulier nos forces terrestres, ne laisseront aucune opportunité à aucun ennemi de s’en prendre à l’Iran. »

Lire aussi : Le ciel iranien n'est pas le lieu d'essais et d'erreurs (CGRI)

Le commandant des forces terrestres du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de brigade Mohammad Pakpour a affirmé : « Il est inadmissible pour nous qu’il y ait la moindre atteinte au calme et à la sécurité des populations qui vivent dans les zones frontalières », en ajoutant : « La sécurité des frontières est notre ligne rouge et nous sommes prêts à augmenter la présence de nos unités dans les zones frontalières si nécessaire. »

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SOURCE: FRENCH PRESS TV