Le drone "Bayraktar" a fini par trahir le Sultan: Alors que les médias mainstream ont tenté tout au long de la sanglante guerre du Haut Karabakh de le décrire comme arme capable de pulvériser les unités blindés, les batteries de missiles antimissiles entières, l'appareil semble se retourner contre son concepteur. Et comment cela? Cité par Al Mayadeen, le MAE russe Lavrov a affirmé ce jeudi à Moscou que " le centre d'observation de la trêve ne comptera aucun "observateur turc". En rejetant d'emblée les informations véhiculées par la presse turque et azerbaïdjanaise comme quoi les forces armées turques participeraient aux patrouilles militaires que mènent d'ors et déjà les militaires russes dans la région, Lavrov a dit : " Et bien non. Le centre d'observation de la trêve russo-turc opérera à distance et à l'aide des drones"! Pour être une méga raclée, elle l'est, cette décision russe qui a fait du facteur drone turc, la composante d'une riposte au néo-ottomanisme débridé du Sultan.
A l'heure qu'il est, les quelques 2000 russes continuent à arriver par centaines dans le Haut-Karabakh à bord des avions IL-76, munies de chars, d'artilleries, des centaines de munitions. A ce qu'il parait, des satellites israéliennes, otaniennes et US si largement impliqués dans la guerre médiatiques pour booster le moral des terroristes pro Ankara ramené d'Idlib ne seraient plus de grand recours. Selon Al Masdar News, les hélicoptères de transport militaires Mi-8 et d'attaque Mi-24 sont utilisés dans l'opération de maintien de la paix russe au Haut-Karabakh et les avion de transport militaire An-124 Ruslan a déjà livré 8 hélicoptères Mi-8 et Mi-24 des forces aérospatiales russes à l'aérodrome d'Erevan. Que feront-ils donc?
«Les hélicoptères participeront à l'opération de maintien de la paix pour assurer la surveillance aérienne des zones de cessez-le-feu et de contrôle des opérations militaires dans la zone de conflit du Haut-Karabakh, ainsi que pour acheminer le matériel et l'équipement technique et le personnel du contingent de maintien de la paix aux -atteindre les zones », lit-on dans la déclaration du ministère russe de la Défense. C'est donc une base aérienne grandeur nature que la Russie de Poutine vient d'installer au cœur du Haut-karabakh, avec ce noyau du contingent russe constitué de subdivisions de la 15e brigade de fusiliers motorisés qui prend position actuellement le long de la ligne de contact dans le Haut-Karabakh et le long du couloir de Lachin.
le grand perdant? la Turquie dont les objectifs de rassembler toutes les "nations turques" sous un même empire néo-ottoman se sont, comme on pouvait s'y attendre, échoués.
Erdogan affirmait mercredi : «Nous sommes prêts à travailler avec les forces actives de la région, dirigées par la Russie, afin de construire une nouvelle Syrie avec la volonté de son peuple.» et ce à l'image de ce qui s'est passé dans le Haut-Karabakh.
en Syrie tout comme dans le Caucase, en Libye, en Irak voire en Méditerranée, la stratégie de la Turquie altantiste consiste à faire passer la grenouille pour le bœuf à déstabiliser plutôt qu' à réaliser de vrais gains stratégiques.
Selon des sources syriennes, les équipements militaires turcs ont été endommagés et au moins un militaire turc a été blessé au cours de l'attaque. « Il semble que les terroristes aient attaqué l'armée turque par erreur. On ignore si cela s'est produit par accident ou si un engin explosif de la mine a explosé à distance à l'aide de systèmes spéciaux installés sur le matériel russe. Néanmoins, les circonstances indiquent que le rétablissement de la stabilité dans la région est très, très loin », affirme Avia.pro., le site proche de la Défense russe comme pour se moquer d'un Erdogan qui a quitté cette semaine sa quatrième base, justement à Qabtan :
Ces reculades en cascade des forces du Sultan des zones contrôlées par l'Etat syrien favorisera le retour des civils déplacés vers les zones rurales d'Alep, Idlib et Hama. Assad vient d'y rétablir la liaison ferroviaire Hama-Alep à cette fin. Sale temps pour le Sultan.