Quantre ans de bataille sans merci contre le Hezbollah avec une dernière flèche visant le chef de file du CPL, parti du président Aoun et puissant allié principal du Hezbollah. Et pourtant cette bataille l'Amérique de Trump l'a perdue puisque le Hezbollah, armé et puissant, fait toujours partie du gouvernement, aux côtés du président Aoun. Mais le jeu est loin d'etre terminé : la double explosion du 4 août n'en a pas fini de livrer ses secrets. 28 arrestations viennent d'avoir lieu dans le cadre une affaire que Trump affirmait être une «terrible attaque» avant d'y revenir sous pression de ses alliés sionistes. Et si Trump chassé du pouvoir se mettait à faire des revelations? Qui a commandité l'attaque et pourquoi? Curieusement la présidentielle US pourrait ne pas se limiter dans les frontières US.
En ce qui concerne des sanctions américaines qui l’ont pris pour cible, l’ancien ministre libanais a indiqué :
« J’ai reçu des avertissements de la part des Américains concernant la levée de l’immunité diplomatique et des sanctions, en même temps qu’ils ont recouru à l’approche du bâton et de la carotte envers moi afin de m’imposer leurs propres conditions ».
« Je me suis opposé à l’annonce par le secrétaire d’État américain du Hezbollah comme un groupe terroriste et je n’ai pas accepté de quitter ce parti, car cette action provoquerait la sédition », a-t-il martelé.
Bassil a déclaré que l’entente entre le Hezbollah et le Courant patriotique libre était l’une des raisons les plus importantes de la victoire de l’été 2006.
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« Ce que j’ai découvert, c’est que la source des sanctions américaines est à l’extérieur des États-Unis et que les États-Unis n’avaient aucun intérêt à viser le plus grand mouvement chrétien du Liban », a précisé Bassil.
Il a ajouté : « La source de ces sanctions est Israël qui souhaite frapper les chrétiens au Liban et de les déplacer de la région. »
Le Conseil judiciaire suprême libanais a fait état dans un communiqué d’un mandat d’arrêt pour 28 personnes, impliquées dans l’affaire des explosions d’août dans le port de Beyrouth. Trois personnes des accusés sont absentes au Liban.
Selon le communiqué, le juge chargé de l’enquête sur l’explosion au port de Beyrouth, Fadi Swan, a souligné que l’enquête était menée le plus rapidement possible et sans hâte, car il faudrait faire preuve de prudence et de patience pour enquêter sur la cause de l’explosion du 4 août.
