Avouons que ce fut le coup le plus bas du sionisme contre la Marianne depuis la création de l'entité factice : dans les rues de la Cisjordanie, de Ramallah, de Gaza, d'Amman, de Sanaa, de Beyrouth, de Damas, du Caire.... ce n'est pour le moment pas le drapeau sioniste auquel les Musulmans mettent le feu mais bien le drapeau tricolore! Ces propos insanes tenus par la plus la haute autorité de l'exécutif français, et qui plus est, a reçu l'approbation immédiate de l'entité israélienne et celle des lobbies pro Israël comme ce Manuel Valls qui en est désormais à exiger que la France reconnaisse "Qods comme capitale" de l'entité sioniste, qu'elle "adhère au plan d'annexion", qu'elle finisse comme le souhaitent depuis fort longtemps et plus précisément le 4 août par blacklister le Hezbollah et user de sa force pour diviser l'alliance chiite-chrétienne et in fine obtenir le désarmement du Hezbollah, a l'air d'ailleurs d'avoir été bien prémédité.
Sinon comment comprendre l’obstination avec laquelle M Macron et son entourage continuent à défendre ce qui ressemble à la mèche d'une guerre Chrétiens-Musulmans avec tout ce que cela compote de "bienfaits" pour le sionisme Internationale dans une vaste zone géographique qui s'étend de l'Irak au Liban en passant par la Syrie, la Palestine voire le Caucase. Ce conflit du Haut-Karabakh relève d'ailleurs de cette meme thématique et les acteurs qui agissent pour que cela débouche sur une guerre totale impliquant l'axe de la Résistance tout comme la Russie et la Chine participent du même objectif.
Et dire que le Sultan , source des pires ignominies contre le monde musulman est érigé à l'appui de l la machine médiatique de l'Empir en figure de défense des droits des musulmans. Les Palestiniens habitant en Cisjordanie ont manifesté mardi 27 octobre pour condamner haut et fort les propos du président français, Emmanuel Macron contre le Prophète de l’islam, le très vénéré Mohammad (que le salut de Dieu soit sur lui et sur ses descendants).
Les manifestants, le visage couvert pour certains par un masque sanitaire, ont brûlé les effigies de Macron et les drapeaux français. Les étudiants de l'université de Beir Zeit et les dirigeants palestiniens à Ramallah ont fait de même. C'est un alerte à l'adresse de la France qui outre d'avoir à se soucier de la perspective d'une guerre civile dans une société française où l'islam est profondément ancré, devrait se méfier du terrain miné sur quoi Israël l'a entraîné. L'Elysée et le Quai d'Orsay tout comme le ministère de la Défense qui ont engagé le pays sans que les Français le sachent sur au moins quatre front de combat ( Libye, Méditerranée, Syrie, Karabakh) n'en ont cure, le peuple français ne comptant pour eux. Si les excuses ne sont pas présentés, si cette confusion parfaitement absurde entre la liberté d'expression et l'insulte anti Musulman n'est corrigée, la France ira droit vers l'irréparable, perdre à jamais son poids au Moyen Orient, son rôle comme la marraine des chrétiens d'Orient, quitte à devenir une "satellite" de l'axe US/Israël à ne collecter que des miettes.
Signe des temps, l'affaire Paly-caricature éclate à peine juste après que Total ait signé de nouveaux contrats avec l'Irak et qu'un second tour des pourparlers indirects Israël/Armée libanaise vient d'avoir lieu. Depuis deux jours les Irakiens réclament la révision des contrats avec la France et c'est Holliburton qui s'en réjouit.
En Irak, le Parlement, les partis et les courants politiques ainsi que les personnalités religieuses ont condamné dans des communiqués séparés le manque de respect de la part du président français envers le très vénéré Mohammad. Le Parti irakien Dawa, a invité même le gouvernement français à s’excuser officiellement au monde de l’islam pour les propos blasphématoires de son président. Quant à la coalition irakienne « Araghioun », présidée par Seyyed Ammar al-Hakim elle a condamné l'insulte du président français au Prophète de l’islam et a appelé à ne pas la reproduire. « La liberté d'expression doit s'inscrire dans le cadre du respect des sentiments et des valeurs sacrées. Nous appelons le gouvernement français à ne plus répéter de tels actes, car cela n'a rien à voir avec la liberté », met en garde le communiqué. Les Hachd, eux, appellent aussi au boycott des produits français, désapprouvant les propos du président français. « Ceux qui insultent le noble Prophète de l’islam doivent être reconnus coupables », a réaffirmé Mohammad al-Baldawi, un député du Parlement irakien.Bref, la France se trouve là où Israël le souhaite.