Le Hezbollah libanais a exprimé dimanche 25 octobre dans une déclaration ses regrets pour les actions insultantes visant les valeurs islamiques et le retour de l’islamophobie en France, rapporte Fars News.
Selon le site de la chaîne Al-Manar, le mouvement Hezbollah a insisté dans un communiqué sur le fait que ce qui a été republié en France et l’encouragement par Macron des caricatures offensantes à l’encontre du noble Prophète (la paix soit avec lui et sa descendance) étaient une « provocation » contre les sentiments de plus d’un milliard de musulmans.
La déclaration souligne que le Hezbollah condamne fermement l’insulte délibérée envers le Saint Prophète (PSLS) et qu’il ne tolère pas la position officielle de la France qui vient d’encourager ce manque de respect.
Le Hezbollah a également qualifié les évolutions de « dangereuses », ajoutant : « Toutes les allégations inadmissibles avancées au nom de la liberté d’expression et d’opinion pour justifier l’insulte ou manque de respect envers le saint prophète de l’Islam, ne peut pas innocenter cet outrage. »
Le Hezbollah a ensuite appelé les autorités françaises à prévenir les tensions en adoptant la rationalité et le respect des religions.
La récente republication des caricatures blasphématoires par un magazine satirique controversé français qui dénigrent les symboles musulmans dont la personne du noble prophète (PSLS), a une fois de plus provoqué l’ire des musulmans à travers le monde.
L’indignation a été attisée suite aux propos controversés d’Emmanuel Macron mercredi dernier en faveur des publications, et cela, au nom d’une espèce de pseudo-libertés de l’expression et d’opinion.
Des campagnes de boycott des produits français ont été lancées sur les réseaux sociaux dans plusieurs pays arabes.
La position du Président français a suscité de nombreuses manifestations dans les pays musulmans.
Des centaines de manifestants se sont rassemblés devant la résidence de l’ambassadeur de France en Palestine occupée dimanche soir 25 octobre pour condamner les propos du président français Emmanuel Macron sur les caricatures du saint prophète Mohammed.
Des manifestants en colère dans la bande de Gaza ont également incendié des effigies du président français.
Une équipe de journalistes de l’AFP a rapporté que les manifestants, dont certains portaient des masques (pour cause de coronavirus), scandaient des slogans en arabe pour défendre le noble prophète, après les prières du soir à Jaffa, une ville près de Tel-Aviv, où la majorité de la population est arabe, a également organisé un rassemblement de protestation.
Après l’émoi suscité par les propos d’Emmanuel Macron, qui a promis de ne pas “renoncer aux caricatures” du Grand Prophète, des appels au boycott des produits français ont été répétés samedi dans de nombreux pays dont au Moyen-Orient.
Le chef de l’État français s’était exprimé jeudi lors d’un hommage au professeur Samuel Paty, "décapité par un extrémiste" après avoir montré à ses élèves des dessins du très vénéré Mohammed.
En plus des appels au boycott des produits français et des portraits d’Emmanuel Macron brûlés à Gaza, des manifestations ont lieu en Syrie. (voir la vidéo ci-jointe)
Des gens sont descendus dans les rues pour exprimer leur désaccord avec la présence de la coalition américaine et les propos du Président français concernant les caricatures du prophète Mohammad. Les manifestants brandissaient des banderoles et ont brûlé un drapeau français. Ils demandent le retrait des forces américaines et des membres de la coalition internationale, dont la France.
Selon la presse, des manifestations ont eu lieu à al Shehail, al Azbah, al Maizilah, Basirah et Abu Hamam, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor.
De même, des jeunes libanais ont mis le feu au drapeau français dans une démonstration de colère à la projection des caricatures offensives du Prophète Mohammad à Bezier, une ville au sud de la France. Les manifestants en colère ont aussi incendié le drapeau lors d’une manifestation devant l’ambassade de France dans la capitale libanaise, Beyrouth.