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70 chars et véhicule de la force terrestres du CGRI sur les frontières avec le Caucase sud

L'Iran transfère au moins 30 chars T-72S à sa frontière avec la République d'Azerbaïdjan. ©Mehrnews

Le front  caucasien vient-il de s'ouvrir contre l'Iran? Depuis deux jours l'Arménie de Nikol Pachniyan a perdu ses frontières avec l'Iran et l'armée azerbaïdjanaise a repris toute la partie sud du Haut-Karabakh, frontalière avec deux villages iraniens Khoda Afarin et Jolfa. Selon une dernière information des combats intenses se poursuivent de plus bel autour du corridor terrestre de Lachin qui relie le Haut Karabakh à l'Arménie. Le commandant en chef de la force terrestre du CGRI a été samedi sur les frontières constater de visu la situation vu que les mises particulièrement sévères de l'Iran à l'adresse de l'Azerbaijan et de l'Arménie sont restés inaudibles, des tirs de roquettes continuant à viser les localités frontalières du pays. S'il est vrai que l'Iran a très clairement apporté son soutien à la restitution du Haut-Karabakh à l'Azerbaijan, il ne perd pas de vu la proximité que créent ces reconquêtes territoriales de Bakou et qui font  désormais de l'OTAN, le voisin de l'Iran. Or c'est cela qui gêne l'Iran. 

Lors d’une visite dans la ville frontalière de Khoda Afarin, dans la province iranienne de l'Azerbaïdjan de l’Est, le commandant en chef des forces terrestres du CGRI, le général de brigade Mohammad Pakpour a examiné de visu, l’impact d'un mois de guerre Bakou-Erevan dans le Haut-Karabakh sur le quotidien des habitants de la ville : "l'intégrité territoriale de nos voisins importe pour nous mais nous nous opposons fermement à tout changement géostratégique à nos frontières. Que le  Haut-Karabakh revienne au peuple azerbaïdjanais nous réjuoit mais le moindre insécurité, ou menace à nos frontière provoquera notre riposte immédiate car la sécurité des Iraniens est notre ligne rouge".  

 

Quelques heures plus tard,  le CGRI a déployé une brigade mécanisée sur les frontières du Nord ouest de l'Iran pour protéger la protéger des échanges de tirs qui selon Bakou et Erevan  "impactent par erreur le sol iranien". N'empêche que ce jeu de cache cache, les Iraniens s'y connaissent bien pour l'avoir affronté pendant des années en Syrie, face à une Turquie qui dit une chose et en fait une autre, et qui tire au nom des intérêts US/Israël les ficelles de la guerre au Caucase-sud. Aliev a pour la énième fois rejeté les accusation de trafic d'armes depuis l'Iran vers l'Arménie et a meme affirmé compter dan son arsenal des armes made in Iran, n'empêche que ce "balckwaterisation" du Caucase sud par des milliers de terroristes qu'Ankara ramène d'Idlib ou de Syrte ne laisse pas indifférent l'Iran. Quelques 70 chars de type T-72S et de véhicules de combat de la brigade mécanisée  la Brigade mécanisée Emam-e Zaman de la Force terrestre comprenant des chars et d’autres équipements militaires  la Brigade mécanisée Emam-e Zaman de la Force terrestre. Une mesure "préventive" mais qui pourrait toute raison garder lieu à des " actions préventive", si le besoin se fait sentir.  

le site militaire russe Avia.pro  va de son commentaire : " Compte tenu du fait que l'Azerbaïdjan contrôle déjà la frontière entre l'Iran et le territoire du Karabakh, les experts n'excluent pas une intervention de Téhéran contre l'Arménie, mais uniquement en cas d'attaques d'Erevan et de chute d’obus sur son territoire. D'autre part, les chars iraniens sont situés à l'arrière de l'armée azerbaïdjanaise. Or il est possible que Téhéran soit prêt à agir contre l'Azerbaijan, même si pour le moment l'Iran fait preuve de neutralité dans ce conflit". 

Dans un sens ou dans un autre ces informations peuvent être vraies dans la mesure où la sécurité iranienne est la "ligne rouge" et que les unités de l'OTAN et les conseillers militaires israéliens se trouveraient dans le QG des forces de Bakou. Une action préventive iranienne pourrait impliquer outre la DCA iranienne qui a jusqu'ici intercepter plusieurs drones israéliens Harop ou encore des "roquettes ", des chars et des unités d'artilleries à viser les "forces hostiles". Après tout, le T-72 est un char  redoutable au combat au corps à corps, si l'occasion s'en présente.

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Récemment, à l'occasion de la Semaine de la Défense sacrée à Téhéran, le CGRI a dévoilé un modèle optimisé du char T-72 a été dévoilé, équipé d'un système d'avertissement de verrouillage laser et d'un système de guidage laser et infrarouge pour les missiles antichars. Lors d'une séance d'essai, un missile anti-char a été tiré vers le T-72 qui le dévie sans accroc. Alors les terroristes du Sultan, si bien équipés des missiles antichars et leurs soutien otanien et israélien ont de quoi s'en inquiéter. Ce type de performance place le système testé par les forces terrestres du CGRI dans la catégorie des systèmes de contre-attaque douce.

Le T-72 est propre à faire face aux missiles antichars filoguidés tels que TOW, Konkurs (en français « Concours », ndlr) et Kornet. Le système de protection active du char iranien sait comment esquiver les menaces sur un champ de bataille. Après tout une guerre ne peut être gagnée par des drones ni par des avions. C'est le contingent "terrestre" qui dit le dernier mot ...

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV