La moindre menace à l'encontre de l’Iran sera immédiatement suivie de la réaction de l’armée, du Corps des gardiens de la Révolution islamique et du Corps des gardes-frontière.
Le commandant de la DCA du nord-ouest de la République islamique d’Iran a déclaré, jeudi 15 octobre, que des unités avaient été déployées aux frontières iraniennes afin d’assurer la sécurité des régions voisines des zones de conflits dans le Haut-Karabakh.
Pour l'heure, « la sécurité règne sur les régions limitrophes avec l’Iran », a-t-il indiqué ajoutant que l’armée, le CGRI et le Corps des gardes-frontière n'hésiteraient pas à riposter à tout agissement qui représenterait une menace pour le pays.
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Les conflits se poursuivaient toujours entre la République d’Azerbaïdjan et l’Arménie dans le Haut-Karabakh, malgré le cessez-le-feu.
« L’ensemble des forces armées est dans un bon état de disposition. Elles surveillent de près les conflits aussi bien terrestres qu'aériens », a déclaré le général de brigade Abbas Azimi.
Jeudi dans la soirée, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatib-Zadeh, a déclaré que la République islamique d’Iran ne resterait pas les bras croisés face à des tirs de roquette visant ses frontières.
« Des rapports préoccupants nous sont parvenus ces derniers jours et la situation est inacceptable », a-t-il fait savoir tout en rejetant les rumeurs selon lesquelles les forces de la garde-frontière de l’Iran auraient réagi aux tirs de roquettes.
« La sécurité des citoyens iraniens résidant dans les zones frontalières est la ligne rouge des forces armées », a-t-il martelé.