La méga arnaque sautait déjà aux yeux, mais comme à chaque fois qu'il s'agit d'Israël, la lecture médiatique en a été totalement défigurée : cette réforme que le commandant en chef de l'armée de l'air sioniste impose à ses effectifs et en fait un fond de commerce et qui veut entre autres chose un substantiel dégraissage de la flotte de combat aérienne au profit de drones (70% des opérations à venir y feront appel, NDLR), n'est qu'une couverture pour masquer le séisme qui est sur le point de se produire dans le ciel de l'Asie de l'ouest, en faveur de la Résistance. Et les experts israéliens en sont les premiers à le reconnaître : les quelques 150 000 missiles du Hezbollah, les quelques 5000 missiles du Hamas ont créé une Armée de l'air de facto dont la Résistance ne sert pas uniquement à des fins dissuasives : les tirs sporadiques des roquettes de Gaza qui ne cessent de surgir sont là pour rappeler qu'il n'exist plus aucune parcelle de terre occupée en Israël qui soit à l'abri de l'arsenal de la Résistance.
Citant des sources sionistes, Rai al Youm affirme dans son édition du 10 octobre qu'en absence des "coordinations habituelles" entre Ramallah et Tel-Aviv, "la Résistance palestinienne a fait acquisition des missiles antiavion russes capables de viser les avions mais aussi les hélicoptères israéliens, "ce réduit considérablement la marge de manœuvre de l'aviation sioniste à Gaza. "Cette accalmie n'est que du vent et Israel devra tout faire pour éviter la colère de Gaza, note Walla, le site web sioniste.
Mais en termes de limitation des capacités réelles d'Israël , la mort du combattant du Hezbollah, Kamel Mohsen, et tout ce qu'elle a suscité dans sa foulée, restent un chapitre à part. Depuis le 21 juillet, l'armée de terre israélienne attend une riposte qui consisterait en la liquidation d'un militaire israélien et ce, en représailles à la mort de Mohsen. C'est l'équation "sang pour sang" que le secrétaire général du Hezbollah a promise pour que soit préservée la règle d'engagement.Près de trois après le raid sioniste contre le sud de Damas et alors que les unités sur le front Nord sont toujours en état d'alerte, la "punition promise" du Hezbollah continue à provoquer des dégâts et porter au grand jour les grosses failles dont souffre l'armée sioniste.
La chaîne 12 de la télévision d’Israël a annoncé que l'armée israélienne envisageait d'équiper chaque soldat d'un drone, ce qui constitue un aveu d'impuissance en soit. A défaut de "vrais soldats qui se battent" , soldat qui, selon le chroniqueur de Maariv, Allon Ben David "se cachent derrière les civils pour éviter les tirs des snipers du Hezbollah", on appelle au secours les drones. C'est déjà un petit quelque chose pour remonter le moral aux soldats de "Tsahal" et les tirer hors de leurs trous. En est-on sûr?
Les plus pessimistes des Israéliens, ceux là meme auxquel le général Naghdi faisait référence il y a deux jours, en affirmant qu'il y en des israéliens qui collaborent avec l'Iran pour accélérer la fin d'une entité qui n'aurait jamais dû exister, diront que c'est encore un piège pour les soldats sionistes et ils n'auraient peut-être pas tout à fait tort. Car un drone est certes un moyen de combat mais un moyen qui peut être intercepté, détecté et repéré et donc rendre traçable!
Le 22 août, les combattants du Hezbollah ont réussi dans un village sud à capturer un drone israélien et à le faire déposer par terre, faisant dire aux certains, que la Résistance possède dans son arsenal des systèmes de guerre électronique. D'ailleurs l'exploit a été reconduit quelques jours plus tard poussant l'armée israélienne à le reconnaître immédiatement comme pour éviter que les "commentaires" à venir sur les capacités de brouillage électromagnétique du Hezbollah. Avec tout ceci, un drone ne saurait peut-être pas la solution pour un soldat israéliens qui a peur d'affronter la mort ni pour son commandant qui cherche de quoi le convaincre qu’Israël, une entité factice, vale la peine qu'on meure pour ....