TV
Infos   /   A La Une   /   Iran   /   L’INFO EN CONTINU

"L’Iran coopère avec l'AIEA sur deux bases: l’Accord de garanties généralisées et le Protocole additionnel"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un drapeau iranien flotte devant le siège de l’AIEA à Vienne en Autriche. ©AFP

Rafael Grossi, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), a déclaré que l’Iran n’était pas un pays occupé comme l’Irak après 2003, pour que les inspecteurs de l’AIEA puissent inspecter tous ses sites.

Dans une interview accordée au journal suisse Neue Zürcher Zeitung, en réponse à la question selon laquelle l’ancien président américain Barack Obama avait dit que l’accord nucléaire permettrait « des inspections à tout moment et n’importe où », le patron de l’AIEA Rafael Grossi a souligné : « L’Iran n’est pas, comme l’Irak après 2003, un pays occupé où les inspecteurs étrangers, bénéficiant du soutien des Nations unies, puissent visiter librement n’importe où, de la cuisine aux entrepôts. Non, l’Iran est un pays souverain. »

« L’Iran coopère avec nous sur deux bases : l’Accord de garanties généralisées et le Protocole additionnel. Ce que je dis est peut-être très répétitif, mais le Protocole additionnel nous donne plus d’options d’inspection », a ajouté M. Grossi.

La République islamique d’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique ont annoncé le 25 septembre qu’elles étaient parvenues à un accord pour renforcer la coopération et instaurer une confiance mutuelle afin de faciliter l’application entière de l’Accord de garanties généralisées et du Protocole additionnel.

« L’Iran a volontairement autorisé l’accès à deux sites identifiés par l’AIEA et facilitera les activités de vérification de l’Agence pour résoudre les problèmes », souligné le communiqué conjoint.

Selon ce communiqué, l’AIEA ne doit avoir aucune autre question ou demande d’accès à des sites au-delà de ce qui est déclaré par l’Iran dans le cadre de l’Accord de garanties généralisées et du Protocole additionnel.

L’accord entre l’Iran et l’AIEA stipulait que les deux parties s’étaient entendues sur les dates d’accès aux sites précités.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a déclaré dans un rapport trimestriel publié le 5 septembre que l’Iran avait autorisé l’accès à l’un des deux sites pour l’échantillonnage environnemental.

L’Agence viennoise a également annoncé le 30 septembre que les inspecteurs de l’AIEA avaient pu visiter un deuxième site en Iran.

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV