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Zoom Maghreb du 11 octobre 2020

Zoom Maghreb du 7 octobre 2020

 

 

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Les analyses de la rédaction :

·              Algérie

A Alger, Esper a menacé Alger presque et a formulé des exigences. Lesquelles?

Les USA en sont-ils désormais à menacer l'Algérie? Après une escale de quelques heures qui l'a conduit en provenance de Tunis à Alger, le secrétaire US à la Défense s'est entretenu avec les autorités algériennes. Non pour fonder un partenariat mais pour exiger qu'Alger participe aux plans "destructeurs" de Washington au Maghreb et au Sahel. En effet depuis décembre 2019 et le début des manœuvres de déstabilisation en Algérie, les USA attendaient ce moment. 

 Mais il fallait d'abord une guéguerre en Libye par entremise de leurs alliés turcs et émiratis pour bien planter l'OTAN sur les frontières algériennes, et faire de la Libye un camp d'entrainement et d'exportation de terroristes à destination du Sahel du Maghreb et du Caucase, puis une autre guéguerre, de nature gazière en Méditerranée pour encercler  "maritimement " l'Algérie et tout ceci sur fond des efforts destinés à former une base navale US permanente au Maroc. Juste avant l'étape algérienne de sa tournée, Esper a imposé un accord militaire à la Tunisie pour en faire une base arrière des opérations anti-Chine et anti-Russie et ce fut là qu'il a débarqué en Algérie.  Quelle sera la réponse de l'Algérie?

Le « Washington Post » révèle en effet des menaces américaines contre l’Algérie annoncées lors de la visite du haut responsable américain dans le pays. Dans sa rubrique « sécurité nationale », le journal dit que le Pentagone appelle à une nouvelle coopération avec l’Algérie pour contrer l’influence croissante de la Russie en Afrique.  Car « bien qu’elle soit une puissance militaire régionale militaire significative, l’Algérie n’achète pratiquement aucun équipement militaire américain, faisant fi des conditions américaines sur les exportations d’armements. Le seul personnel américain du pays est celui de l’ambassade. Le pays n’invite pas les forces américaines à mener de grandes missions d’entraînement, comme le font d’autres nations régionales, écrit le journal. Mais le gouvernement algérien qui a mené une guerre sanglante contre les extrémistes dans les années 1990, n'est-il pas en droit de voir que peu d’avantages dans le type de formation antiterroriste que d’autres pays se sont empressés de recevoir de l’armée américaine? 

Et le journal US d'ajouter : " Son partenaire de défense préféré est la Russie, à qui l’Algérie achète 85% de son armement. Les liens de défense de longue date de l’Algérie avec Moscou offrent un modèle pour ce que les responsables américains craignent de devenir la norme à travers l’Afrique.  En Libye, comme en Syrie,  les responsables américains affirment que les avions de combat et les mercenaires russes contribuent à alimenter un conflit civil prolongé. Des forces pour compte d’autrui employées par la société Wagner, liée au Kremlin, sont également apparues en Afrique subsaharienne, notamment en République centrafricaine et en Ouganda. Moscou courtise également les alliés des États-Unis au Moyen-Orient, concluant des accords pour vendre des armes avancées à l’Arabie saoudite, à l’Égypte et à d’autres pays malgré les objections américaines. L’expansion de la Russie intervient alors que le Pentagone s’efforce de se concentrer sur ce que les responsables considèrent comme la menace croissante de la Chine et, dans une moindre mesure, de la Russie. Alors que les dirigeants du Pentagone ont déclaré qu’ils pourraient réduire les forces en Afrique dans le cadre d’un remaniement des troupes associé à ce changement, ils se disent également préoccupés par le fait que la Russie et la Chine projettent leur puissance à travers le continent ».

Mais à quoi joue l'Amérique face à l'Algérie? Pour certains observateurs, il y a du vrai dans ce que cherchent les USA quand ils disent vouloir contrer le "péril chinois" en Afrique. Mis à part leurs capacités réelles à le faire puisque la Chine est désormais infiniment ancrée dans le continent, leur alibi concernant la Russie parait bancal. Certes Moscou a désormais une présence en RCA, au Cameroun, en RDC.. mais ceci ne présente pas un péril. Ce qu'exigent les USA d'"Alger c'est qu'il rallie entre autres d'abord le processus de normalisation avec Israël, ce à quoi le président Tebboune s'est radicalement opposée et puis pour qu'elle devienne le catalyseur  des opérations de conquête US au Sahel et en Afrique. Le Mali est la première cible, les USA s'y étant débarqué pour en provoquer le démembrement.  Reste à savoir si Alger dira oui ou si comme toujours elle surprendra... 

Source : Presstv

·   Maroc

-Les Etats-Unis et le Maroc signent un accord de coopération militaire pour les dix prochaines années

 (Agence Ecofin) - Dans le cadre de la tournée nord-africaine du ministre américain de la Défense Mark Esper, les USA et le Maroc ont annoncé une nouvelle convention pour une coopération militaire couvrant les dix prochaines années. 

Les Etats-Unis viennent de signer un accord de coopération militaire avec le Maroc pour les dix prochaines années. C’est ce qu’a annoncé Nasser Bourita, ministre marocain des Affaires étrangères lors d’une conférence de presse organisée à Rabat, capitale du Maroc.

L’annonce a été faite dans le cadre de la tournée du ministre américain de la Défense, Mark Esper, dans plusieurs pays du Maghreb dont le Maroc. Selon les autorités marocaines, cet accord permettra de moderniser les industries militaires et de défense du pays.

Depuis plusieurs années, le Maroc est l’un des principaux partenaires africains des Etats-Unis en matière de défense. En septembre 2019 par exemple, le département d’Etat américain a donné son accord pour la vente de 1 milliard $ d’armes en faveur du royaume chérifien. Fin juin, l’entreprise américaine Boeing a annoncé avoir reçu une commande de 24 hélicoptères d’attaque AH-64E Apache prévus pour être livrés à Rabat d’ici 2024.

Pour le ministre Mark Esper, « l'accord ouvrira les portes d'une coopération trilatérale entre le Maroc, les Etats-Unis et les pays africains ».

Source : Agence Ecofin

·   Libye

-Les troupes françaises débarquent au Sud de la Libye

Un premier arrivage de troupes militaires françaises a été signalé, selon des sources dignes de foi, ces dernières 24 heures, à la base aérienne de Tamenhant dans le Sud de la Libye.

C’est dans le sud de la Libye, à Tamenhant, une base aérienne à 30 km de Sebha que des militaires français ont débarqué, assurent des sources dignes de foi, déployés dans cette même base, où ont également été transférés un groupe d’hommes armés du groupe russe Wagner. Les forces armées russes ont été transférées de la base aérienne d’al-Jafra vers les deux bases aériennes de Barak al-Chati (300 km au sud de Tripoli) et de Tamenhant dans le sud de la Libye,a rapporté le site al-Khalij al-Jadid. «Ces hommes armés étaient équipés d’armes lourdes et des hélicoptères assuraient leur sécurité», indique le rapport. Ces agissements interviennent alors que le Maroc a accueilli des séances de dialogue entre deux délégations du Conseil suprême d’État et du Parlement deTobrouk.
En Libye, la Turquie, suivie des pays tels que le Qatar et l’Italie, soutient le Gouvernement d’union nationale (GNA) de Fayez al-Sarraj, face aux forces du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’Est soutenu notamment par l’Arabie saoudite, la Russie, l’Égypte et les Émirats arabes unis. La France, bien qu’elle s’en défende publiquement, est également accusée de soutenir Haftar, qui a récemment subi de lourdes défaites sur le terrain.
Depuis 2011, la Libye est confrontée à une division politique et est dominé par deux gouvernements parallèles dont le Gouvernement d’union nationale (GNA), à Tripoli dans l’ouest de la Libye présidé par Fayez al-Sarraj soutenu par la Turquie et à Tobrouk dans l’est dirigé par le maréchal Khalifa Haftar, soutenue par la Russie. Malgré la formation du Gouvernement d’union nationale (GNA) en 2015 sous la supervision des Nations unies, les forces du général Khalifa Haftar, soutenu par le Parlement de Tobrouk, ne reconnaissent pas ce gouvernement, et depuis le 4 avril 2019, ont lancé une opération pour occuper la ville de Tripoli, mais qui à échoué en raison du soutien de la Turquie à al-Serraj.

 

Source : lnr-dz

·   Egypte

-Comment Ben Zayed a donné un coup de poignard dans le dos d’Al-Sissi

L’homme fort du régime émirati vient de donner un coup de poignard dans le dos de son «allié» égyptien Abdelfattah Al-Sissi. En effet, au moment où les Emirats arabes unis et l’Egypte se «battent» côte à côte en Libye, Mohamed Ben Zayed négocie secrètement avec Israël le creusement d’un canal qui mettra en péril le poumon économique du pays des Pharaons.

Des sources ont révélé au média paraissant à Londres, Al-Araby Al-Jadid, de «profonds désaccords entre Le Caire et Abu Dhabi en raison de négociations au sujet du creusement d’une nouvelle voie navigable qui reliera la Méditerranée à la mer Rouge, semblable au Canal de Suez». Selon ces sources, une grande colère couve au sein de l’establishment égyptien «au moment où l’Egypte consent des efforts monumentaux dans le dossier de la normalisation entre les Emirats arabes unis et Israël». «Les pourparlers secrets entre Abu Dhabi et Tel-Aviv sur la question représentent une grave menace sur le devenir du Canal de Suez qui constitue une source de revenus considérable pour l’économie égyptienne», expliquent ces sources.

Le nouveau canal qu’Israël entend creuser devrait commencer à partir d’un territoire palestinien occupé, sur la côte méditerranéenne, pour déboucher sur la mer Rouge au niveau du golfe d’Akaba «désormais accessible depuis que l’Egypte a cédé l’île de Tiran à l’Arabie Saoudite», indiquent les sources d’Al-Araby Al-Jadid, qui soulignent que des «contacts de haut niveau» sont en cours entre l’Egypte et l’Arabie Saoudite pour «tenter de convaincre» le régime de Riyad de dissuader les Emiratis d’aller plus loin dans ce projet «vu l’influence» exercée par les Al-Saoud sur les Al-Nahyane et au regard de la volonté affichée de Tel-Aviv de faire adhérer Riyad au plan de normalisation en cours entre un certain nombre de pays arabes et l’entité sioniste.

Ce profond désaccord stratégique risque de déborder sur le dossier libyen où Emiratis et Egyptiens apportent leur soutien à Khalifa Haftar et, ainsi, affaiblir la coalition opposée à la Turquie. Par ailleurs, ce nouvel élément s’ajoute au problème du barrage que le gouvernement éthiopien a construit sur le Nil et qui mettra fin à l’hégémonie millénaire de l’Egypte sur ce fleuve fertile, une fois qu’il entrera en fonction, et la privera d’une grande quantité d’eau dans un pays dont la vie économique et sociale est quasiment entièrement tournée vers cette source hydrique essentielle.

Source : Algérie Patriotique

-L’Egypte inaugure une importante raffinerie de pétrole d’une valeur de 4,3 milliards $ à Mostorod

Dans l’optique d’augmenter la capacité de traitement de pétrole, l’Egypte a annoncé l’inauguration d’une importante raffinerie d’un coût de 4,3 milliards $ dans la région de Mostorod. Cette inauguration rapprochera le pays de l’autosuffisance en combustibles raffinés.

Selon un communiqué de presse publié le 27 septembre par le ministère égyptien du Pétrole et des Ressources minérales, le président Abdel Fattah Al-Sisi a inauguré une raffinerie de pétrole évaluée à 4,3 milliards $ à Mostorod, dans l’est du Caire.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’un programme gouvernemental en cours visant à augmenter la production de pétrole du pays et à atteindre l’autosuffisance grâce à la mise en place d’unités de raffinage plus modernes. Ledit projet est dirigé par la compagnie égyptienne de raffinage (ERC) et produira environ 4,7 millions de tonnes de pétrole par an.

Tarek El Molla, ministre du Pétrole et des Ressources minérales, précise que la région de Mostorod fournit 22 % de la capacité de raffinage de l’Egypte. Une autre raffinerie est également en cours de construction non loin de Mostorod, la raffinerie Citadelle.

Notons que depuis la mise en place de ce programme par l’Egypte, les importations de pétrole ont diminué à environ 6,5 millions de tonnes pour un coût de 1,5 milliard $ en 2020 par rapport à 2016, année durant laquelle le niveau des importations était de 10 millions de tonnes pour 4,5 milliards $.

Source : Agence Ecofin

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SOURCE: FRENCH PRESS TV