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E-Press du 7 octobre 2020

La Turquie a commencé à utiliser les systèmes de défense aérienne S-400 achetés à la Russie contre les avions et les missiles de croisière russes. ©Opex360

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

Au sommaire :

1- Méga porte-hélicoptères/drones iranien à dévoiler en décembre 2020

Le commandant des forces navales stratégiques de l’armée de la République islamique d’Iran, le contre-amiral Hossein Khanzadi, a déclaré que l’Iran envisage de dévoiler en décembre son premier méga porte-aéronefs nommé « Golfe Persique » avec la capacité de transporter des hélicoptères et des drones. 

Le commandant de la marine a déclaré ce mardi 6 octobre à Bandar Abbas, ville portuaire dans le sud, en marge du Festival de théâtre des forces navales stratégiques de la République islamique d’Iran, que l’Iran prévoyait de dévoiler dans un proche avenir son premier porte-hélicoptères de fabrication nationale capable de transporter des hélicoptères, des drones, des missiles et d’autres équipements de guerre.

Il a poursuivi : « Le méga porte-hélicoptères/drones du Golfe Persique destiné à des missions océaniques peut naviguer trois fois autour du globe avec un seul ravitaillement. »

Source : IRNA

2- DCA : un radar iranien capable d’abattre le F-35 ?

L’Iran est l’un des dix meilleurs fabricants de radars militaires au monde, a déclaré le général de brigade des forces aérospatiales du Corps des gardiens de la Révolution islamique, Amir Ali Hajizadeh.

« Il y a peut-être 20 pays dans le monde capables de fabriquer des radars, et l’Iran est certainement l’un des dix premiers », a déclaré Hajizadeh lors d’une cérémonie organisée mardi pour intégrer deux ensembles de systèmes radars à longue portée Qadir dans le réseau de défense aérienne iranien.

Le commandant a déclaré que les nouveaux radars, fabriqués par le CGRI, sont capables de détecter les avions furtifs dans un rayon de 350 kilomètres et toutes les autres cibles à une distance supérieure à 1 000 km.

Les deux radars sont entrés en service dans les provinces du centre et du sud de Yazd et Kerman.

Source : Tasnim News

3- La victoire vénézuélienne en terre de Sa Majesté !

La justice britannique revient sur le jugement qui permettait la spoliation de l’or vénézuélien. Le système judiciaire britannique a annulé la décision de la Cour suprême du Royaume-Uni qui accordait les réserves d’or du Venezuela à Juan Guaidó, admettant ainsi l’appel déposé par la Banque centrale du Venezuela (BCV).

Ainsi, la BCV a gagné l’appel contre le jugement de la Haute Cour d’Angleterre et du Pays de Galles, qui avait accepté la « reconnaissance sans équivoque » du leader de l’opposition comme « président intérimaire », avec le droit d’accéder aux réserves d’or du pays sud-américain.

Il s’agit de l’accès aux 31 tonnes d’or que le Venezuela a déposées en Angleterre, évaluées à plus d’un milliard de dollars, et qui sont réclamées par le gouvernement légitime de ce pays.

Parmi les motifs de la défense du Venezuela pour faire appel de la décision, il y avait le fait que Londres n’avait pas rompu les relations diplomatiques avec Caracas, et que les deux gouvernements maintenaient leurs ambassadeurs dans leurs capitales.

Source : Telesur

4- Le Président azéri propose à Macron de « donner la ville de Marseille » à l’Arménie

Le président azéri a pointé du doigt l’ingérence de la France dans le conflit du Haut-Karabakh, invitant ironiquement Macron à céder la ville de Marseille à l’Arménie ou à donner l’indépendance aux Corses et aux Basques. Il a également réfuté les accusations sur la présence de djihadistes syriens sur le champ de bataille.

Dans un entretien avec la chaîne Al-Arabiya, le Président azéri a appelé Emmanuel Macron à céder la ville de Marseille, pour en faire la nouvelle République du Haut-Karabakh.

Ilham Aliev a pointé du doigt l’implication du Président français dans le conflit en cours, se demandant « de quel droit » des pays tiers pouvaient demander l’indépendance du Haut-Karabakh. Le chef d’État azéri a également fait référence aux indépendantistes corses et basques.

« Si la France veut décider du destin du Haut-Karabakh, qu’ils donnent la ville de Marseille, qui est peuplée à moitié d’Arméniens, et qu’ils en font la République du Haut-Karabakh ! Qu’ils leur donnent l’indépendance ! Qu’ils donnent l’indépendance à la Corse et aux Basques ! Pourquoi insistent-ils sur l’indépendance du Haut-Karabakh ? », a déclaré Ilham Aliev.

Source : Sputnik

5- Le S-400 turc contre la Russie

La Turquie a commencé à utiliser les systèmes de défense aérienne S-400 achetés à la Russie contre les avions et les missiles de croisière russes.

La preuve ?  Les premiers S-400 russes ont été directement implantées dans la partie sud de la mer Noire, ce qui est largement suffisant pour surveiller tous les décollages depuis les bases militaires russes situées en Crimée.

Mais pas seulement : ce déploiement vise également à diversifier les options pour intercepter les missiles de croisière russes.

Ainsi la Turquie pourrait-elle tester les S-400 sur des missiles antiaériens (SAM) eux aussi russes, sur la côte de la mer Noire, a rapporté mardi le journal Yeni Akit.

L’édition turque montre des séquences vidéo dans lesquelles une partie du système de défense aérienne S-400 Triumph traverse la ville de Samsun en direction de la province de Sinop dans le nord du pays.

Yeni Akit lie également le transfert du S-400 à la notification des autorités concernant la fermeture de l’espace aérien au-dessus de Sinop, qui pourrait être mise en relation avec les tests à venir, indique l’agence de presse russe TASS.

Comme les S-400 russes sont capables de détecter des cibles à des distances allant jusqu’à 600 kilomètres. Toute la péninsule de Crimée, y compris des bases aériennes militaires russes déployées dans la zone, est maintenant sous le contrôle de l’armée turque. Cependant malgré sa position apparente neutre envers la Russie, étant membre de l’OTAN, la Turquie peut constituer une menace sérieuse pour la Russie dans la région.

« La Turquie s’est toujours comportée comme un partenaire sans scrupules, et n’utilise les S-400 russes qu’afin d’assurer la sécurité de ses frontières et si besoin pour avoir la supériorité aérienne dans le combat contre les avions de combat et les missiles russes », soulignent les experts.

Source : Avia.pro

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV