« La souveraineté iranienne sur les trois îles d’Abou-Moussa, de la Grande et de la Petite Tonb est définitive et irréfutable », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères en réaction aux propos du ministre émirati des Affaires étrangères tenus devant l’Assemblée générale annuelle de l’ONU.
« Toutes les récentes mesures iraniennes ont été prises dans le cadre de la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale du pays et aucun pays n’a le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures de l’Iran », a ajouté le porte-parole de la diplomatie iranienne, Saïd Khatibzadeh.
M. Khatibzadeh a rejeté les « propos répétitifs » des autorités émiraties au sujet des trois îles iraniennes, et les a qualifiés de « complètement dépourvus de toute valeur juridique ».
En critiquant vivement l’implication des Émirats arabes unis dans tous les projets bellicistes au Moyen-Orient, Saïd Khatibzadeh a déclaré que l’accord de normalisation signé entre Tel-Aviv et Abou Dhabi avait augmenté les tensions dans l’Asie du Sud-ouest.
Par ailleurs, lors d’une déclaration devant le Parlement iranien mardi, le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général de division Hossein Salami, a déclaré que « la partie qui pouvait modifier les équations en sa faveur serait la partie gagnante lors d’une éventuelle confrontation ».
Le commandant en chef du CGRI a ajouté :
« L’Amérique ne peut pas faire face à la pandémie de coronavirus et trente millions de personnes affamées aux États-Unis sont nourries par des organisations caritatives. C’est le vrai visage de la plus grande puissance mondiale qui réconcilie les dirigeants de petits régimes de la région avec le régime sioniste pour se sauver de l’isolement, se présenter comme une puissance politique et prétendre qu’elle est encore une puissance de premier ordre. »
Le général Salami a souligné que l’Iran a la capacité et la volonté de vaincre militairement ses ennemis qui « ont opté pour une guerre économique et psychologique contre la République islamique d’Iran ».
Selon le commandant en chef du CGRI, le dialogue et le compromis proposés par la partie américaine n’étaient que des ruses politiques :
« Nous devons renforcer notre économie, en sachant que nos ennemis ne veulent et ne peuvent absolument pas nous aider à assurer notre progrès économique. Même si nous nous réconcilions avec les États-Unis, ils finiront par nous trahir. Une nation ne sera pas vaincue tant qu’elle n’abandonne pas sa résistance. »