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Maghreb Press du 29 septembre 2020

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Les ports marocains.(Google map)

Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com

Dans ce numéro de Maghreb Press :

  • Algérie

-La cause palestinienne est « sacrée », nous ne soutenons pas la normalisation (Alger)

Le porte-parole officiel du gouvernement algérien, Ammar Belhimer, qualifiant de « sacrée » la question palestinienne, affirme que l'Algérie considère la Palestine comme sa préoccupation la plus importante.

S’attardant sur le fait que l’Algérie n'approuve ni soutient la normalisation, il a poursuivi : « La question de Palestine est un enjeu important de la politique étrangère algérienne à laquelle est également attachée la nation algérienne. »

Notant que la position de l'Algérie était toujours en faveur de la solidarité des nations arabes, M.Blahimer a rappelé que son pays restait toujours soucieux de la solidarité arabe et que c’était dans le cadre de la même préoccupation que le président algérien Abdel Majid Tebboune a soutenu la cause palestinienne.

S’attardant sur le fait que la question palestinienne restera une question sacrée et phare pour l'Algérie et son peuple », le Président Tebboune a indiqué : « Une fois de plus, nous réitérons notre ferme soutien à la nation palestinienne, à sa juste cause et à son droit inaliénable à un État indépendant et souverain palestinien avec pour capitale la noble Qods. »

Les Émirats arabes unis et Bahreïn ont signé un accord de compromis, le 15 septembre pour normaliser officiellement leurs relations avec Israël ; Un acte qui a provoqué la colère des groupes palestiniens et des nations musulmanes et qui a été décrit comme une trahison de la cause palestinienne.

Rebondissant sur la déclaration d’Abdelmadjid Tebboune qui a affirmé que l’Algérie ne ferait jamais partie des pays arabes qui normalisent avec Israël, l’hebdomadaire Jeune Afrique s’est fendu d’un article sur une supposée démarche de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika dans le sens d’un rapprochement avec l’entité sioniste.

Le magazine écrit en exergue : «Alors que les débats de la normalisation des relations avec Israël agitent le monde arabe, Abdelaziz Bouteflika avait initié un début de rapprochement avec l’ennemi juré dès son arrivée au pouvoir.»

Jeune Afrique se réfère à la poignée de mains échangée au Maroc entre le prédécesseur d’Abdelmadjid Tebboune et l’ancien Premier ministre israélien, Ehud Barak, à l’occasion de l’enterrement du roi Hassan II à Rabat. Cependant, Abdelaziz Bouteflika, ayant compris que l’image des deux hommes se saluant qui avait fait le tour du monde avait été soit mal interprétée, soit détournée de son contexte, avait expliqué que dans un cadre extrapolitique ce geste n’engageait aucunement l’Algérie dans une quelconque voie de normalisation avec l’entité sioniste.

Cette image a été ressortie du fond du tiroir vingt ans plus tard pour faire accroire à la possibilité que l’Algérie puisse nouer des liens avec Israël, en tentant de démonter les propos fermes du Président algérien qui a clairement indiqué que l’Algérie ne dévierait jamais de sa politique proche-orientale fondée sur le soutien indéfectible à la cause palestinienne.

La position inchangée réitérée par Abdelmadjid Tebboune a été accueillie avec soulagement en Palestine où le peuple palestinien se sent de plus en plus trahi par les dirigeants naïfs arabes, qui s’emploient à offrir un blanc-seing à la puissance occupante sous le couvert d’une démarche visant à assurer leurs intérêts intéressés à court terme qui se nourrit de leur cécité géopolitique.

Avec Algeriepatriotique

  • Tunisie

-En Tunisie, onze personnes poursuivies dans l'attentat de Sousse

Onze personnes sont poursuivies pour l'attaque début septembre ayant coûté la vie à un gendarme dans la ville touristique de Sousse en Tunisie, une opération revendiquée par les terroristes de Daech, ont indiqué les sources judiciaires tunisiennes.

En outre, cinq autres personnes sont poursuivies pour avoir fait l'éloge de cette opération sur les réseaux sociaux, a indiqué le tribunal de première instance de Tunis.

Le 6 septembre, trois hommes en voiture avaient heurté des agents de la Garde nationale à Sousse, puis les avaient attaqués au couteau. Ils ont tué l'un d'eux et blessé grièvement l'autre, qui a quitté vendredi l'hôpital.

Au total, 16 personnes ont été présentées au pôle judiciaire antiterroriste et auditionnées par un juge d'instruction depuis lundi, substitut du procureur général, également porte-parole du tribunal de première instance de Tunis.

Parmi ce groupe, cinq suspects ont été placés en détention et les autres ont été laissés libres, selon la même source. Les trois assaillants, dont deux frères, avaient été tués juste après l'attaque.

Cette attaque est la dernière en date d'une série d'attentats visant les forces de l'ordre ces dernières années, malgré une nette amélioration de la situation sécuritaire.

La dernière attaque d'ampleur remonte à mars 2016, lorsque des terroristes venus de Libye avaient tenté, sans succès, de s'emparer de postes des forces de sécurité de Ben Guerdane, faisant 20 morts.

Source : parismatch

  • Maroc

-Maroc : alerte maximale sur le nitrate d’ammonium

La crainte d’un Beyrouth bis au Maroc ? Alors que le royaume continue en dépit de ses tendances pro normalisation à résister au chantage US et que des milliers de marocains continuent à mettre en garde contre toute tentative en ce sens, une information fait état de la crainte de Rabat de voir un scénario à la libanaise se produire dans les ports marocains. Surtout que les USA font pression pour "briser " le verrou anti Israël en Afrique du Nord 

Renforcer le contrôle sur le commerce et l’utilisation du nitrate d’ammonium. C’est à cela que les services centraux du ministère marocain de l’Intérieur, via une note, alertent les autorités locales et les services de police, à travers le Royaume.

Le nitrate d’ammonium est un composé chimique bien connu des Marocains. C’est le même qui a endeuillé et occasionné d’innombrables dégâts, lors de la récente explosion au port de Beyrouth.

Il entre dans la fabrication des engins explosifs artisanaux utilisés dans les attentats terroristes. Et c’est justement le sens de l’alerte des services de sécurité pour le renforcement du contrôle de l’utilisation et de la vente de ce composé, ainsi que d’autres substances chimiques comme le soufre ou encore l’acide chlorhydrique. Il faut empêcher que ces produits tombent entre les mains des milieux terroristes, indique le quotidien Al Ahdath Al Maghribia

Le renforcement du contrôle du réseau de distribution de ces trois produits intervient après que les services du BCIJ ont neutralisé une cellule terroriste, particulièrement dangereuse, de cinq membres. Âgées de 29 à 43 ans, ils ont été arrêtés dans quatre villes différentes en possession de quantités suffisantes de ces produits chimiques.

Ils sont poursuivis, entre autres, pour tentative d’atteinte à la vie d’autrui avec préméditation, collecte et gestion de sommes d’argent destinées à des actes terroristes, apologie d’actes terroristes et apologie d’une organisation terroriste, fait savoir la même source.

Avec Bladi.net

  • Égypte

-Des manifestations à répétition en Égypte, la place Tahir sous surveillance

« Pour la sixième journée consécutive, des manifestants demandent le départ du président Abdel Fattah Al-Sissi », rapporte la chaîne qatarie, Al-Jazira. “De nombreux défilés se sont élancés, dans plusieurs quartiers du Caire et ailleurs dans le pays en guise de protestation contre les politiques et les actions du Président égyptien.

La manifestation a eu lieu après la prière du vendredi cette semaine. Ce "vendredi de la colère" devient le point d'orgue de 5jours de manifestations anti-Sissi où les Égyptiens expriment de plus en plus leur mécontentement contre les mauvaises conditions de vie, et notamment contre une campagne de destruction de logements illégaux. 

Simultanément aux manifestations dans les provinces d'Al-Gizah, les hashtags «vendredi 25 septembre» et «Al-Sissi Go» sont devenus populaires en Égypte et des dizaines de milliers de tweets et d'articles ont été publiés à ce sujet.

Dans la ville de Bani Mazar, dans la province d'Al-Mania, (au centre) des manifestants égyptiens ont déchiré des banderoles portant des photos de Sissi.

Le réseau qatari a également rapporté dans une vidéo que les habitants du village de Jabal al-Tair se sont affrontés avec les forces de sécurité égyptiennes à l'intérieur du village et ont érigé des barricades pour les contrer.

Dans un autre village dans la province de Damietta au nord, des manifestants ont également organisé des rassemblements contre al-Sissi malgré un siège de la police et de l'armée.

Dans certains villages de protestation, les forces de sécurité ont utilisé des gaz lacrymogènes et des balles à blanc pour disperser les manifestants.

Des manifestations similaires ont eu lieu dans la province centrale d’Asyut et les forces de sécurité ont arrêté un certain nombre de manifestants.

Après que les forces gouvernementales égyptiennes aient démoli certaines maisons construites sur des terres gouvernementales, le président égyptien a menacé d'utiliser l'armée dans une déclaration si nécessaire.

Le nombre des opposants à Sissi est estimé à des millions, et la plupart d'entre eux se trouvent dans les zones rurales, ce qui a rendu importants les aspirations pour de nombreux Égyptiens.

Les manifestations contre al-Sissi ne se sont pas limitées à l'Égypte et un groupe d'Égyptiens vivant en Allemagne s'est rassemblé devant l'ambassade de leur pays à Berlin pour montrer sa solidarité avec les manifestants et exiger la démission de Sissi.

Les commentateurs des évolutions égyptiennes affirment que cette nouvelle vague de manifestations anti-gouvernementales et anti-Sissi est devenue une source de préoccupation pour les responsables égyptiens, d'autant plus que les manifestants sont des citoyens ordinaires et n'appartiennent à aucun groupe politique ou courant idéologique particulier et que la principale raison de leur colère est la détérioration des conditions de vie dans ce pays africain.

Cependant, les médias d'État égyptien ont qualifié les appels à manifestations de ces derniers jours de « conspiration » et de « mensonge ».

Avec Aljazeera et Farsnews

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SOURCE: FRENCH PRESS TV