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"La moindre goutte du sang versé d'un Iranien, et vous serez mort" (Commandant en chef du CGRI)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
le commandant en chef du CGRI: "La vengeance de l’assassinat du général Soleimani est certaine." (Archives)

En réaction au rapport diffusé par Politico qui, citant des autorités américaines sous le sceau de l’anonymat, a prétendu que l’Iran a l’intention d’assassiner l’ambassadrice américaine en Afrique du Sud en représailles à l’assassinat du général de corps d’armée Qassem Soleimani, le commandant en chef du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI), le général Hossein Salami est intervenu ce samedi 19 septembre promettant que l’Iran vengerait assurément l’assassinat du général Qassem Soleimani, mais qu’il ne ciblerait que ceux qui sont directement ou indirectement impliqués dans ce meurtre.

Les déclarations de ce samedi 19 septembre du général Hossein Salami sont intervenues après qu’une publication américaine a prétendu que l’Iran prévoyait d’assassiner l’ambassadrice américaine en Afrique du Sud en représailles à l’assassinat du général Soleimani. 

« Notre promesse de venger le martyre du général Soleimani est définitive, sérieuse et réelle. M.Trump, ne doutez pas de notre vengeance, car elle est tout à fait définitive et sérieuse. Mais, nous viserons ceux qui ont été directement ou indirectement impliqués dans l’assassinat du grand général Soleimani. Pensez-vous que nous allons tuer une ambassadrice en Afrique du Sud en échange du sang de notre frère martyr », a déclaré le général Salami lors de la cérémonie matinale conjointe de l’état-major du CGRI à Téhéran.

Lorsque les États-Unis ont assassiné le général Soleimani et le principal commandant antiterroriste de l’Irak Abou Mahdi al-Mohandes à l’extérieur de l’aéroport de Bagdad le 3 janvier, l’Iran a répondu cinq jours plus tard avec une série de missiles balistiques de précision qui ont frappé la base d’Aïn al-Asad en Irak, où les troupes américaines étaient déployées.

« Nous sommes un peuple honorable et juste. Nous nous vengerons équitablement et justement, c’est pourquoi nous n’avons pas ciblé vos soldats à Aïn al-Asad. »

Cette semaine, Politico a prétendu dans un rapport, citant des responsables sous le sceau de l’anonymat, que l’Iran avait cherché à assassiner l’ambassadrice américaine en Afrique du Sud, Lana Marks en représailles à l’assassinat en janvier du haut commandant antiterroriste iranien.

L’Agence de sécurité de l’État sud-africaine a déclaré vendredi qu’elle n’avait trouvé aucune preuve à l’appui des affirmations des médias américains selon lesquelles l’Iran prévoyait d’assassiner Marks.

La ministre sud-africaine des Relations internationales, Naledi Pandor, a déclaré que son pays était « aussi surpris que ses amis iraniens » par ce rapport « bizarre ».

« Je trouve cela surprenant, pourquoi l’Iran étant un très bon ami de l’Afrique du Sud viendrait-il commettre un acte horrible dans un pays qui a été un bon ami de l’Iran, et d’une telle nature ? », a-t-elle déclaré dans une interview avec SABC News. « Je ne peux que le décrire comme bizarre et laissez-moi m’arrêter là. »

L’Iran a catégoriquement rejeté ce rapport « malveillant et sans fondement » comme faisant partie des « méthodes détournées et usées pour créer une atmosphère iranophobe » par les États-Unis.

Néanmoins, le président américain Donald Trump a évoqué le rapport pour menacer que « toute attaque de l’Iran, sous quelque forme que ce soit, contre les États-Unis se heurterait à une attaque contre l’Iran d’une ampleur 1000 fois plus grande ! ».

Le général Salami a réagi samedi à la menace, promettant que les missiles iraniens sont prêts à pleuvoir sur les troupes américaines.

« Alors que vous êtes gravement tourmentés par vos propres problèmes internes, vous nous menacez d’une attaque mille fois plus grande, mais lorsque nous avons frappé Aïn al-Asad, notre hypothèse et notre prédiction n’étaient pas que vous ne répondriez pas, mais nous supposions absolument que vous répondriez, et que nous avions des centaines de missiles prêts à tirer, et si vous répondiez, nous détruirions les cibles prévues. »

« C’est la même chose aujourd’hui, et si un seul cheveu tombe d’un Iranien, nous irons souffler toute votre toison et votre laine » a martelé le général Salami, utilisant un proverbe persan.

« Ces menaces sont sérieuses. Nous ne menons pas une guerre verbale ni ne mettons pas tout en œuvre. »

Lorsque l’Iran a répondu à l’assassinat, le Leader de la Révolution islamique, l’Ayatollah Khamenei, a déclaré que l’attaque de missiles de l’Iran contre des bases américaines en Irak n’était qu’une « gifle ».

À l’époque, puis lors d’une réunion avec le Premier ministre irakien, Mustafa al-Kadhimi, en visite à Téhéran en juillet, le Leader de RII a souligné que la vengeance de l’Iran n’avait pas encore été exercée.

« Ils ont tué votre invité chez vous et l’ont avoué ouvertement. L’Iran “n’oubliera jamais cela et portera certainement un coup réciproque aux Américains”, a déclaré à Kadhimi l’Ayatollah Khamenei.

“Les Américains doivent savoir que nous frapperons quiconque a été impliqué dans l’assassinat lâche du général Soleimani, et c’est un message sérieux”, a martelé samedi le général Salami.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV