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E-Press du 09 septembre 2020

la Royal Navy devra renoncer à ses navires, faute d'argent

Au sommaire :

1-La DCA turque a abattu un chasseur MiG-29, le pilote ayant miraculeusement échappé au crash en a pleinement profité pour filmer.

Comme l’indique avia-pro ce 9 septembre via son portail web, « le système de défense aérienne turc MiM-24 “Hawk” a abattu le chasseur russe MiG-29, alors qu’il venait de mener des frappes aériennes contre les positions des forces turques et les forces du gouvernement d’unité nationale libyenne » de [Khalifa Haftar , ndlr].

Une vidéo apparue sur le Net et sur les réseaux sociaux montre un pilote russophone sur le point d’être récupéré par un hélicoptère de combat Mi-24 Hind après que son avion se soit écrasé, toujours selon la source, sur le sol libyen, poursuit la source russe.

Le clip montre un parachute déchiré, ainsi que d’autres équipements utilitaires empilés là-dessus. Le pilote parlerait dans un russe impeccable alors qu’il est en train de filmer un parachute blanc et orange déployé au sol. Parmi les objets qui traînent par terre, figurent un casque souvent porté par les pilotes de l’ère soviétique, une balise radio avec antenne ainsi que d’autres objets le tout dans un décor désertique rocailleux, suggérant qu’ils venaient tous d’un tel avion.

« Aujourd’hui, je me suis éjecté à environ 45 kilomètres de l’aérodrome. J’étale mon parachute, j’attends les sauveteurs. Frappez seulement fort sur les pierres. Les jeeps de l’ennemi ne sont pas encore visibles. J’irai dans la vallée, en parachute, je laisse tout sur le sol », a déclaré a le pilote sur la séquence vidéo.

« À la suite d’un coup de missile direct, l’avion de combat a subi des dommages critiques et n’a pas pu atteindre l’aérodrome d’environ 45 kilomètres, tandis que plus tard, on a appris que le pilote avait été secouru par les forces de l’armée nationale libyenne qui sont arrivées en urgence sur le site du plan de sauvetage », rapporte le portail web.

À en juger par l’absence d’accent, il s’agit bel et bien d’un pilote militaire russe autochtone, et on s’attend à ce que les premières images en provenance du site de l’accident du chasseur apparaissent dans un proche avenir. Il s’agit aujourd’hui de la première perte connue des forces aérospatiales russes, selon les États-Unis, en Libye, ont ainsi réagi certains médias occidentaux.

À quelles fins le chasseur MiG-29 était impliqué, le pilote qui a filmé la vidéo ne rapporte pas, alors qu’il n’est pas non plus indiqué où exactement l’avion de combat a été abattu, s’interrogent avec leur scepticisme de toujours les médias occidentaux.

Jusqu’à présent, il n’y a pas de commentaires officiels sur cette question de part et d’autre.

Source : Avia-pro

2-« Si la Biélorussie s’effondre aujourd’hui, ce sera le tour de la Russie demain » 

Dans une interview accordée aux médias russes, le Président biélorusse a déclaré qu’en cas d’« effondrement » de son pays, la Russie tomberait à son tour. Il a convenu que certains « en avaient assez » de lui, mais s’est dit convaincu que la majorité avait quand même voté en sa faveur à la présidentielle.

Le Président biélorusse, Alexandre Loukachenko, estime qu’en cas d’« effondrement » de son pays, la prochaine sur la liste sera la Russie.

« Vous savez ce que nous avons conclu avec les responsables et les dirigeants russes ? Si la Biélorussie s’effondre aujourd’hui, ce sera le tour de la Russie demain », a-t-il déclaré dans une interview aux médias russes, affirmant que tout était « mondialisé et internationalisé ».

« Si vous pensez que la Russie, parce qu’elle est riche, saura y faire face, vous vous trompez. J’ai parlé à de nombreux Présidents, à mon ami aîné (je l’appelle mon frère aîné) Vladimir Poutine et je l’ai mis en garde : il est impossible d’y couper », a-t-il souligné.

Source : Sputnik

3- La Royal Navy agonise...

Si la British Army risque de subir une nouvelle cure d’austérité pour financer d’autres capacités [comme le cyber par exemple], la Royal Navy va dans doute connaître quelques déconvenues.

Après la mise en service progressive de ses nouveaux sous-marins nucléaires d’attaque [SNA] de type Astute, le lancement du programme visant à renouveler ses sous-marins nucléaires lanceurs d’engins [SNLE] et la montée en puissance de ses deux nouveaux porte-avions de la classe Queen Elizabeth, la marine britannique pourrait voir le nombre de ses navires de surface de premier rang être réduit significativement à l’avenir.

En effet, selon le Daily Telegraph, qui s’appuie sur des sources industrielles, il serait question de porter à seulement 8 [au lieu de 13] le nombre de ses frégates. Au total, et si l’on tient compte des six destroyers [ou contre-torpilleurs] de type 45, au développement tumultueux, la Royal Navy ne disposerait plus que de 14 navires premier rang.

Actuellement, la marine britannique dispose de 13 frégates de type 23 [classe Duke], qui doivent être remplacées par autant de nouvelles frégates de type 26. Or, d’après le Telegraph, ces dernières seraient trop coûteuses, ce qui fait que la Royal Navy pourrait se contenter des trois exemplaires qui ont été commandés à ce jour [les HMS Glascow, Cardiff et Belfast]. Et le plan consistant à acquérir cinq frégates de type 31, censées être plus économiques, serait cependant « retardé ».

Or, l’épine dorsale d’une marine repose sur ses sous-marins et ses frégates de premier rang… Surtout pour un pays comme la Grande-Bretagne [qui est de surcroît une île], dont la dissuasion nucléaire repose exclusivement sur une composante océanique et qui a des possessions aux quatre coins de la planète [comme les Falklands/Malouines, par exemple].

Qui plus est, diminuer le nombre de frégates de première ligne revient à réduire les capacités de lutte anti-sous-marine. Ce qui, dans le contexte actuel, marqué par une forte recrudescence de l’activité des sous-marins russes, est crucial pour un pays qui entend jouer un rôle moteur au sein de l’OTAN. En outre, si cette orientation se confirme, la Royal Navy sera bien en peine de trouver des navires pour escorter ses porte-avions…

« C’est tout simplement stupéfiant », ont réagi les sources citées par le Daily Telegraph. « Dans ces conditions, on pourrait aussi commencer à prétendre que l’on peut défendre la Grande-Bretagne avec des pirogues », ont-elles ironisé.

Source : Opex 360

4- Les Gilets jaunes sont de retour !

Le Gilet jaune Jérôme Rodrigues a formulé sur les réseaux sociaux un appel à manifester le 12 septembre et à faire preuve de « désobéissance civile » en cas de contrôle en changeant même de photo de couverture sur son compte pour l’occasion.

Jérôme Rodrigues, figure des Gilets jaunes, a lancé sur les réseaux sociaux un appel à manifester le samedi 12 septembre à Paris, précisant qu’il serait lui-même présent sur les Champs-Élysées. Pour, entre autres, unifier et canaliser les colères.

Dans une vidéo, il fait « le point sur le 12 septembre » et réitère les revendications des Gilets jaunes.

« Le mieux vivre, la démocratie directe et participative, symboliquement, la fin des privilèges de nos gouvernants. Voilà, ce sont les trois principales revendications pour lesquelles on était sortis dans la rue le 17 novembre [2018, ndlr] », rappelle-t-il.

Le Gilet jaune déclare qu’il faut faire « exactement la même chose que le 17 novembre ».

Source : Sputnik

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SOURCE: FRENCH PRESS TV