Depuis fin avril début mai, d'étranges incidents aériens se produisent sur la côte américaine sans que les médias dominants y accordent la place qui convient: fin avril début mai, à peine quelques semaines avant que le Venezuela jette le méga pavé dans la marre en annonçant que l'Iran irait ouvrir grand un corridor maritime anti-sanction reliant le golfe Persique aux Caraïbes, et ce, à l'aide de ses cinq premiers pétroliers, l'US Air Force a commencé à perdre ses superbes avions non loin des frontières vénézuéliennes ou encore mexicaines, mais toujours dans ces États côtiers que sont la Floride, le New Mexico, la Caroline du Sud et du Nord. Y ont passé ainsi un F-22, un F-35, voire même des drones de type MQ-Reaper. La liste vient d'être complétée par un nouvel étrange crash, celui d'un E-2C Hawkeye qui a fait crash lundi après-midi en Virginie.
L'avion destiné à intégrer l'Escadron de commande et de contrôle aéroporté (VAW), soit 120e Escadron de remplacement de la flotte à bord de la Naval Station Norfolk, s'est écrasé près de Bloxom, selon le site d’information Shore Daily News. Comme la plupart des incidents qui ont précédé celui-ci, les quatre personnes à bord – deux pilotes, deux membres d’équipage – ont réussi à renflouer l’EC-2 Hawkeye avant qu’il ne s’écrase. Un avion militaire de 80 millions de dollars dont le crash, tout comme les cas précédents, ferait en ce moment l'objet d'une enquête dont les résultats ne risquent pas de se faire connaitre du grand public si on en juge par ce qui s'est produit dans la foulée des accidents "aériens" antérieurs tous produits en période d'entrainement, ou encore par des explosions et incendies qui ont visé ces deux derniers mois les navires, les centrales électriques, les usines, les espaces commerciaux aux États-Unis.
Et pourtant les Hawkeyes ne sont pas n'importe quoi. Ce sont des rotodômes radars distinctifs de 24 pieds de diamètre – un radar rotatif – embarqués à bord des porte-avions et qualifiés par la marine US d'« yeux de la flotte» puisque le E-2 est le premier appareil à quitter le pont d'envol et le dernier à rentrer lors des opérations aériennes. C'est dire que son degré de sophistication ne devrait laisser place à ce genre d'avanie technique quelconque qui arrive à des avions de reconnaissance dits classique. Cet incident n'est pas sans rappeler celui qu'a connu un autre super avion de reconnaissance US de type E-11 A qui s'est écrasé en janvier à Ghazni en Afghanistan, là encore dans de mystérieuses circonstances que le Pentagone n'a jamais élucidées même si les informations faisaient état de la présence à bord de cet avion qui effectuait 10000 missions en Afghanistan, hauts gradés de la CIA.
Pour de nombreux observateurs, ce genre de crash provoqué visiblement par un "brouillage du système de contrôle et de commande" tend à devenir routine alors que la cote américaine tout comme la région des Caraïbes ne sont plus très sûres pour les Américains. Cette semaine semaine Washington Post s'alarmait de ce que les "régimes parias" de la région ( Cuba, Venezuela...) sont sur le point de renforcer très rapidement leurs liens militaires avec les ennemis jurés des États-Unis que sont la Russie, la Chine, mais aussi l'Iran.
" Maduro est de plus en plus confiant en lui-même et ses capacités à gérer la situation au point d'avoir décidé de gracier son rival Guaido et un bon nombre de ses opposants. Est-ce l'effet de la présence de plus en plus large de l'Iran au Venezuela? Maduro s'est félicité d'avoir appris aux Iraniens comment contourner les sanctions US : " Je remercie l'Iran pour ses aides. Les expériences des Iraniens nous aident à améliorer la gestion de nos potentiels, a-t-il dit récemment non sans évoquer le souhait de son pays d’acquérir des missiles de conception iranienne. Rappelons que l'embargo sur le commerce d'arme avec l'Iran expire d'ici 5 semaines et que le Venezuela pourrait en être un des clients".
Et le journal d'ajouter : "La côte américaine se trouve à quelques 2000 kilomètres du Venezuela et l'arsenal balistique iranien dispose de quoi satisfaire les exigences de dissuasion du Venezuela. Il peut acheter des missiles balistiques à moyenne portée (MRBM) et changer carrément la donne dans la région", constate le journal qui ajoute :" Et puis ce n'est pas que des missiles. Des capacités d'attaques et de brouillages électroniques et de radars iraniens sont reconnues. Et Caracas pourrait renforcer sa DCA en faisant appel à l'Iran et ceci sans compter que la Russie détient une base navale à Cuba munie d'une station radar ultra puissante. L'administration Trump a chargé Eliott Abrams du dossier iranien, au terme de ses échecs face au Venezuela. Elle semble ne pas ignorer que les deux dossiers font désormais un", note le journal.