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En plongeant le Mali dans le chaos c'est l'Algérie qui est visée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Algérie : le coup "malien" de l'Empire

C'est une seconde digue qui est rompue : ce coup d'État militaire à la Soudanaise que vient de vivre le grand Mali est le coup apporté aux peuples du Sahel engagés depuis deux ans dans une lutte sans merci contre l'occupation occidentale le premier étant évidemment cette vraie fausse guerre libo-libyenne où les Émirats d'une part et la Turquie de l'autre n'ont pour mission que de déstabiliser les frontières des grands pays pro Résistance que sont l'Algérie et la Tunisie, surtout en ces temps de normalisation avec l'entité sioniste. Un Mali dont les représentants de l'armée se retournent contre l'État et au lieu de se battre contre la force d'occupation Barkhane met sous les verrous le président et cela ne profite qu'à cette force l'occupation quoi que l'on puisse en dire. Côté nord-africain le message est bien clair : après la Libye une seconde vague de violences attend l'Algérie sur son flanc sahélien cette fois-ci. Car rien n'est pire pour un pays en guerre que le vide politique...c'est ainsi qu'Alger semble avoir décrypté le message.

Le ministère des Affaires étrangères a réagi ce mercredi dans un communiqué, aux derniers événements au Mali, marqués par un coup d’État militaire.
Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le ministère a indiqué que « l’Algérie suit avec une très grande préoccupation la situation prévalant au Mali, pays frère et voisin ».

Le MAE a souligné que l’Algérie « réitère son ferme rejet de tout changement anticonstitutionnel de gouvernement, conformément aux instruments pertinents de l’Union africaine, en particulier la Déclaration d’Alger de 1999 et la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance de 2007 ».

Tout en rappelant que « la doctrine de l’Union africaine en matière de respect de l’ordre constitutionnel ne peut faire l’objet d’aucune violation », la diplomatie algérienne souligne que « l’Algérie appelle toutes les parties au respect de l’ordre constitutionnel et au retour à la raison pour une sortie de crise rapide ».

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV