Regardez et téléchargez cette vidéo sur Urmedium.com
L’actualité en Afrique :
- Cameroun : en 18 ans, l’État du Cameroun a indûment versé près de 2,5 milliards de FCFA de primes à 4490 personnels de santé
- Sénégal : boycott des produits Orange, l’opérateur téléphonique s’explique ...
- Kenya : une étude en cours pour la construction d’une centrale nucléaire de 5 milliards $
Les analyses de la rédaction :
Un avion de l'ONU rate son atterrissage au Mali, 11 blessés
Un avion de l’ONU a opéré ce lundi un « atterrissage difficile » à l’aéroport de Gao, au nord du Mali. Les 11 personnes à bord, quatre passagers et sept membres d’équipage ont été tous blessés, selon un communiqué de la Mission des Nations unies au Mali.
L’avion aurait atterri hors-piste, selon les déclarations d’un responsable de la Minusma. Une grande partie du fuselage de l’avion à la carlingue blanche, frappée du logo de l’ONU, s’est enfoncée dans un terrain gorgé d’eau par les pluies récentes, selon des photos circulant sur les réseaux sociaux.
Selon un bilan initial, « un membre de l’équipage a été grièvement blessé et 10 personnes légèrement », a précisé la mission de l’ONU dans son communiqué. « L’avion a subi d’importants dommages » et les blessés « ont immédiatement été évacués vers les structures médicales des Forces internationales et de la Minusma pour recevoir les soins adéquats ».
Une enquête sera bientôt lancée pour déterminer la cause de l’incident.
La Minusma s’est déployée en juillet 2013 au Mali après la prise de contrôle du nord du pays par des groupes djihadistes. Avec environ 13.000 Casques bleus, c’est une des missions les plus importantes de l’ONU. Son mandat a été renouvelé pour un an fin juin.
Il y a beaucoup d’incidents de ce genre au Mali. Que ce soit cet avion de la MINUSMA, ou encore des hélicoptères Apache de la force Barkhane. Il y a tout de même des questions à se poser, quant aux investissements faramineux qu’effectue chaque année l’ONU pour entretenir la présence de ses troupes et épauler la force Barkhane dans ses opérations. C’est qu’aucune route ni aucune piste d’atterrissage n’a été réellement créée pour permettre à ses avions de se poser. Est-ce une manière de vouloir à tout prix garder un monopole, c’est-à-dire, ne pas construire de piste ou de route afin d’empêcher d’autres concurrents comme la Chine ou encore la Russie de les utiliser ?
Le bourbier dans lequel se trouvent les forces militaires étrangères dans le Sahel se fait de plus en plus ressentir. Entre la Résistance qui met des bâtons dans les roues de cette force d’occupation ; les accidents en tout genre à cause des pistes d’atterrissage ou encore, à cause de la tempête de sable…en bref, cette présence n’est visiblement bénéfique que pour une classe très particulière comme les multinationales ou encore certains gouvernements occidentaux avec des ambitions néocoloniales mais par contre c’est tout un continent qui en paie le prix fort. Pris entre deux feux, cette force d’occupation ne peut plus reculer sinon d’accepter sa défaite et d’en payer les frais. Elle devrait donc continuer et accumuler ses pertes. Quoi qu'il en soit, la demande et la volonté de la population restent importantes, à savoir la préservation de la souveraineté nationale ainsi que la paix et la sécurité. C'est pourquoi, les populations sahéliennes veulent absolument que les troupes d'occupation étrangères quittent leurs territoires car elles savent pertinemment que tant que ces forces étrangères seront là, leurs pays seront toujours dans le chaos.
Sénégal : boycott des produits orange
Au Sénégal, les responsables d’Orange ont dû faire face à la presse, hier mardi, pour s’exprimer sur l’appel au boycott lancé par la population sénégalaise sur les réseaux sociaux. L’opérateur, qui ne veut pas reculer, est monté au créneau. Son directeur général déclare qu’il ne s’agit pas d’une hausse.
À la veille de l’Aïd el-Kébir, l’opérateur Orange a sorti un nouveau plan tarifaire que les consommateurs sénégalais n’ont pas apprécié. Beaucoup l’ont qualifié de hausse déguisée et ont appelé au boycott de l’opérateur téléphonique historique. L’appel a rapidement pris de l’ampleur, ce qui a poussé le management de la multinationale de la téléphonie à sortir de sa réserve. Mais par ignorance, la filiale décide tout de même de faire face à la population et de rester sur ces positions au risque de perdre ses clients. Ce qui a envenimé la situation. « Y en a marre », le mouvement de contestation qui n’a pas apprécié la sortie « pleine d’arrogance » du PDG d’Orange. Le mouvement entend poursuivre son plan d’actions, en reconduisant le boycott, a fait savoir son coordonnateur, Aliou Sané.
Entre autres motivations, le mouvement « Y en a marre » affirme qu’Orange profite de cette sortie pour narguer les Sénégalais et leur dire « vous parlez de hausse mais ce n’est pas une hausse », il n’y a pire insulte que l’on puisse faire aux abonnés sénégalais. Le coordonnateur a fait savoir qu’il ne compte pas en rester là tant que l’opérateur ne traite pas avec respect ses abonnés. Le mouvement continuera et s’amplifiera s’il le faut », a-t-il martelé.
Face aux récriminations des clients d’Orange, le Président Macky Sall a, de manière indirecte, critiqué l’opérateur lors du Conseil des ministres du 29 juillet dernier et a demandé à l’Autorité de régulation des télécoms et des postes (ARTP), le gendarme des télécommunications, de « veiller à la soutenabilité des tarifs appliqués aux consommateurs ».
Le Sénégal montre de plus en plus son mécontentement vis-à-vis de ces multinationales étrangères qui viennent pour le dépouiller. En effet, les magasins Auchan en ont aussi fait les frais. Et dernièrement, c’est le quotidien « Les Echos » qui a vu ses locaux saccagés. Tant de bruits, alors que la demande de la population sénégalaise est simple et légitime, à savoir être traitée avec respect. Et elle le revendiquera tant qu’il le faudra.
Regardez en direct tous les programmes de PRESS TV FRANÇAIS sur votre PC ou mobile.
Réagissez à cet article sur FACEBOOK !