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Suite à l’explosion mortelle au Liban et à peine deux semaines après la visite « inutile » de son ministre des AE à Beyrouth, Emmanuel Macron est arrivé dans la capitale libanaise jeudi 6 août, promettant un "dialogue de vérité" avec les responsables politiques du Liban.
Il décrit son déplacement rapide comme "un témoignage de soutien et d'amitié et de solidarité fraternelle".
La France est-elle prête à user de son influence afin de faire lever les pressions occidentales et les sanctions contre le Liban pour que le pays recouvre ses recettes financières ?
Quelles seront les conséquences politiques de cette tragédie pour l’avenir du Liban ?
André Chamy, juriste international, s'exprime sur le sujet.
André Chamy: "Il est encore tôt de parler précisément de ce qui s’est passé au Liban, mais il y a des images qui circulent et démontreraient qu’il y a des éléments étranges qui auraient causé cet incident. Mais il faudrait laisser les spécialistes analyser ce qui s’est réellement passé.
Mais il fait savoir que la France accommodait à la situation au Liban et de cette partition du pouvoir et des richesses. Le retour de la France par la visite de Macron n'apportera pas quelque chose d’extraordinaire au Liban et ne changera rien. Venir se poser comme sauveur, n’a pas de sens. Le peuple libanais n’a pas besoin de conseils politiques mais d'aides d’urgences.
Ce qui se cache derrière les pressions politiques contre le Liban, est de faire retourner le peuple contre le Hezbollah libanais. Il faut suivre l'exemple de la Résistance en coopérant avec les pays qui tendent la main et il faudrait avoir un regard vers l'Est qui peut apporter une solution à cette crise."
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