L’ancien chef du Mossad craint qu’Israël perde le pouvoir dissuasif au profit du Hezbollah.
L'ancien chef du Mossad israélien a déclaré que ceux qui s'étaient infiltrés en Israël auraient dû être liquidés. Il a évoqué la crainte qu' "Israël" perde sa dissuasion face au Hezbollah.
Le site Internet israélien Kiba a déclaré que l'ancien chef du Mossad, le général de brigade, Danny Yatom, craignait qu'Israël perde sa force dissuasive au profit du Hezbollah, et ce, pour cause des récents évolutions sur la frontière nord et il a déclaré que ceux qui s'étaient infiltrés en « territoire israélien » auraient dû être tués.
« Je ne comprends pas les considérations à moins qu'il y ait quelque chose qui soit arrivé que je ne comprenne pas. Nasrallah est assis et il est en train d'en profiter et de dire :" je n'ai rien perdu et au contraire, j'ai fait un exploit en rentrant en Israël où personne n'a osé tuer mes forces de peur d'une réponse..." Alors, où avons-nous gagné? », s’est-il interrogé.
Yatom a ainsi estimé que «ceux qui s'étaient infiltrés en Palestine occupée auraient dû être tués», même si cette évolution s’était soldée par une confrontation plus généralisée.
« Que se passera-t-il la prochaine fois? Le Hezbollah dira que cela n'a pas fonctionné. Nous réessayerons, qu'avons-nous fait face à cela? Nous n'avons pas résolu le problème, pas même une partie de celui-ci. Ils vont essayer de placer un engin explosif ou procéder à une fusillade; ce qui se passera encore et encore. Nous les tuerons et ils répondront », a-t-il dit.
Ce lundi 27 juillet, le régime sioniste a fabriqué un faux scénario et prétendu que trois ou quatre combattants du Hezbollah s'étaient infiltrés en Palestine occupée et qu'il y avait eu un affrontement entre les deux parties. Mais quelques heures plus tard, le Hezbollah a démenti les allégations des médias israéliens soulignant qu’aucun affrontement ou fusillade n'avait eu lieu.
« L’ennemi recourt à des allégations infondées pour faire suggérer qu'il a accédé à des victoires contre les combattants de la Résistance », ironise le Hezbollah dans son communiqué.
« Après avoir monté un scénario de toutes pièces, l'armée du régime israélien a affirmé que des mouvements suspects s'étaient produits près de la frontière entre la Palestine occupée et le Liban; événements à la suite desquels les forces de ce régime auraient tiré sur les combattants de la Résistance libanaise. Quelques heures plus tard, l'armée du régime qui occupe Qods a annoncé qu'aucun suspect n'était présent près de cette frontière », rapporte le mercredi 29 juillet le site d’information libanaise, al-Mayadeen.