La crainte d’avoir à subir la foudroyante riposte du Hezbollah qui fidèle aux grandes lignes d’une subtile guerre psychologique maintient le plus grand flou sur le comment et quant de son attaque, a-t-elle poussé Israël à s’automutiler ?
La mise en scène ratée de l’armée israélienne ce lundi et le fiasco qui s’en est suivi pousse à le croire : À peine quelques heures après les propos particulièrement significatifs du numéro deux du Hezbollah où ce dernier a ainsi insisté que la Résistance n’a nullement intention de changer quoi que ce soit à sa règle d’engagement laquelle consiste à venger le sang du martyr Ali Kamel Mohsen, l’armée sioniste s’est lancée dans une absurde aventure : en début d’après-midi du 26 juillet, l’armée sioniste s’est mise soudainement à pilonner les villages du sud du Liban, mais dès les premières heurtes, la confusion la plus totale s’est émanait des médias sionistes : un premier récit israélien a fait état du ciblage à coup de missile « Kornet » du Hezbollah d’un char Merkawa, récit renié peu de temps après quand le porte-parole de l’armée sioniste y est revenu, précipitamment, pour le rejeter d’emblée: « Aucun véhicule militaire n’a été touché par un quelconque « Kornet que ce soit ».
Le brouillard médiatique israélien s’est épaissi un peu plus tard quand le récit de Kornet a cédé place à «une soi-disant opération d’infiltration » tentée par les commandos du Hezbollah que de « vaillants soldats de « Tsahal », auraient étouffé dans l’œuf, poussant ces derniers à lancer quelques tirs puis à fuir !
Sauf que le récit ne tenait pas debout, les unités d’élite de l’armée sioniste s’étant retiré depuis vendredi des fermes de Chebaa et de ses environs et s’étant repliés en Galilée, pour éviter d’être pris pour cible des attaques éclair du Hezbollah ou encore ses opérations de capture de soldats sionistes. Depuis vendredi, les vaillants soldats de « Sion » se sont fait remplacer par un hystérique trafic de drones dans le ciel et de blindés multicouches au sol. Il fallait donc réparer la casse : pour la troisième fois en l’espace de quelques heures les médias sionistes ont inventé un nouveau scénario, celui du supposé "démantèlement d’une cellule du Hezbollah", et cette fois sur le territoire libanais, cellule « pulvérisée » à l’issue d’un "supposé affrontement armé dans les fermes de Chebaa".
Mais la mise en scène en trois temps si péniblement mise en avant par le régime sioniste, et ce, dans le strict objectif d’inverser la mortelle pression psychologique sur les colons, sur l’armée ainsi que sur l’ensemble de l’entité s’est effondrée comme un château de cartes à la parution du communiqué du Hezbollah qui s’est moqué d’un Israël auto-mutilant, d’une armée sioniste qui se tire dessus, des effectifs de la force élite de l'armée sioniste, « Golani » qui tremblent dans leur retrait, et tout cela, pour se tailler une victoire imaginaire sur la Résistance. Pauvre entité ! Mais tout en promettant que la riposte, la vraie ne tardera pas à venir. Que conclure de cette journée de 27 juillet ?
Le tonitruant échec de l’opération médiatique israélien visant à amortir la pression sur l'entité et peut être à imposer la Résistance le quand et le comment de sa riposte. Mais le coup est royalement raté… Ce mardi matin, les colons ont peur plus qu’à tout autre moment, l’armée israélienne est en état d’alerte maximale sans que les Israéliens croient un seul mot à tout ce qu’ils racontent… Quant au Hezbollah, le spectacle du lundi qu'il n'a pas daigné de commenter que plusieurs heures plus tard pour montrer au monde entier que même sur le plan médiatique c'est lui qui a l'initiative, a porté au grand jour les failles "systémiques et systématiques" de l’armée de terre sioniste, les mêmes qui ont causé sa perte en 2006 et qui la causera encore en ce 2020, quand viendra le moment de la "cinglante riposte". Au sol, le ratage israélien a été lundi total, de pires ratages l'attendent peut-être dans le ciel. La frappe qui a provoqué la mort de Kamel Mohesen le 21 juillet a dévoilé l'ébauche d'une DCA syro-libanaise, plantée dans le Golan...