Outre les deux navires de guerre de l'US Navy, totalement ou partiellement calcinés cette semaine sur le sol américain, l'US Air Force a battu depuis le debut de l'année le record des clashs d'avions de combat, y compris ceux de la 5ème génération. La main "étrangère" dans cette série noire?
Ce n'est pas sans raison si The National Interest, fait publier ce 22 juillet tout un article intitulé "Les dix fusillades les plus folles de l'histoire" où il énumère les déboires des hélico et des avions Made in US, depuis les années 90 du siècle dernier, c'est à dire depuis l'époque où l'Amérique, en quête de son grand Moyen-Orient, préparait l'invasion de l'Afghanistan, puis celle de l'Irak, et un peu plus tard celle de la Syrie et pourquoi pas celle de l'Iran. Les stratèges US n'auraient jamais cru que leur aventure moyen-orientale destinée à faire de ce grand foyer civilisationnel un ensemble de colonies aux ordres, finirait par se retourner contre eux, et les affecter au domicile!
Depuis janvier 2020, de mystérieux incidents affectent les avions les plus sophistiqués de la flotte de combat américaine sans que la censure médiatique permette que le mystère soit percé.
Pour commencer par le plus récent, un hélicoptère UH-60 Black Hawk de l'armée de la Colombie, s'est écrasé le 22 juillet à Mitu la capitale du département de Vaupes, causant la mort de 9 officiers et militaires de haut rangs tandis que deux autres sont portés disparus. Certes la Colombie n'est pas les Etats Unis mais c'est leur base arrière pour le pilotage des opérations d'infiltration et de commandos visant le Venezuela contre qui les Américains ont déclaré une guerre totale.
C'est de loin le second crash d'hélicoptère US cette année, le premier remonte au 25 janvier lorsqu'un hélicoptère Sea Hawk de la marine américaine s'est écrasé près du Japon. Les cinq passagers ont échappé à la mort, ce qui n'a pas été le cas des officiers de la CIA dont un certain super agent Di Andrea qui aurait perdu la vie dans l'un des crash les plus spectaculaires de l'US Air Force, celui d'un E-11 A le 27 janvier à Ghazni en Afghanistan. L’appareil que les spécialistes qualifient de labo de renseignement volant, venait à accomplir sa 10. 000 ème mission quand il s'est écrasé dans l'est afghan. Le Pentagone a crié à l'incident, les Talibans ont revendiqué un superbe coup de missiles qui aurait causé le crash.
Avec l’arrivée du mois de mai, d’étranges péripéties ont commencé à avoir lieu pour l’US Air Force. Tout d’abord, un avion de combat F-22 de 5e génération s'est écrasé dans la base aérienne d’Eglin en Floride, non loin des frontières vénézuélienne. Quelques jours plus tard, un autre avion américain de 5e génération, et pas des moindres, un F-35, appartenant à la même base, s’est écrasé. Les deux pilotes se sont éjectés affirmant avoir perdu soudain le contrôle et le commande de l'avion. Quelques jours plus tard, cinq pétroliers iraniens débarquaient aux Caraïbes, avec de l'essence à bord. Certains commentateurs US y ont vu un clair geste de défi lancé contre le régime des sanctions US tandis que d'autres s'en sont inquiétés, y voyant l'ébauche d'un partenariat militaire de Caracas avec Téhéran, propre à donner "des grains à moudre aux Etats-Unis". Certains observateurs sont allés jusqu'à prédire la livraison des armements iraniens à l'armée vénézuélienne, y compris des missiles antinavire ou encore des batteries de la DCA.
Les soupçons de ces analystes se sont épaissis encore quand un autre incident a eu lieu fin juin impliquant un F-16C US qui s'est écrasé en Caroline du Sud toujours sur la côte est, incident qui s'est avéré fatal pour le pilote. Il y a une semaine, un autre F-16C s'écrasait au Nouveaux-Mexico, sur la frontière avec le Mexique, juste avant que l'USS bonhomme Richard explose à San Diego. Et si l'axe anti impérialiste y était pour quelque chose?
« Les coopérations militaires Téhéran-Caracas ne cessent de s’accroître et on sait que l'Iran est doté d'une capacité d'attaques électroniques avérées. Depuis l'été 2019, Téhéran a juré de ne pas laisser aux Etats-Unis l'occasion de tirer profit des sanctions dont ils usent et abusent contre leurs adversaires et ce défi anti US de l'Iran continue à ratisser large : le Venezuela y est adhéré en ouvrant les portes des Caraïbes au CGRI qui y a débarque, on s'en doute pas uniquement avec de l'essence », spécule un expert militaire.
« Une guerre électronique pourrait être sur le point de se dérouler dans le ciel des Caraïbes surtout que les Russes disposent eux aussi d'une base radar à Cuba. Quant à l'Iran, on le sait doté de systèmes de fabrication locale de brouillage à onde électromagnétique ou brouilleur de dôme directionnel. Ces dispositifs sont capables à émettre dans de hautes fréquences et de créer un "dôme au dessus d'une zone donnée" à même d'y aveugler les récepteurs et radars des objets volants. Un certain dispositif "Shahed", montable à bord de véhicules et équipé de système d'interception électromagnétique et d'émetteur d'onde perturbateur s'est même avéré particulièrement efficace dans la lutte contre Daech en Irak et en Syrie.
Depuis l’assassinant du général Soleimani par les Etats-Unis, l'Iran n'a plus aucune raison de refuser la main tendue de ses alliés surtout quand il s'agit de renforcer leurs capacités militaires face à l'armée américaine », ajoute l'expert avant de poursuivre : «Je n'irai pas jusqu'à dire que ces crashs dans le ciel américain d'avions de combat US à succession est l'oeuvre de l'Iran mais puisque la cause ne pourrait qu'être un dysfonctionnement de nature électronique du système de contrôle de l'appareil de l'aveu des pilotes, ou une fragilité d'ordre cybernétique, je dirais que l'Iran en est capable. Il y a peu l'armée de l'air vénézuélienne a réussi à abattre un jet privé US dans son espace aérien. Et ceci a relancé le débat sur les liens militaires Venezuela-Iran. Et dire que ces incidents aériens ont infligé un total de 700 millions de dollars de dégâts à l'US Air Force depuis le début de l'année! ».