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L'Armée de l'air sioniste saura résister à une cyberattaque d'ampleur?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une carte des réseaux interconnectés dans le monde.(illustration)

Il va falloir un jour que les sionistes apprennent à ne pas singer cette outrecuidance trop yankee qui leur sied si mal. Alors qu'Israël prétend représenter en cette année 2020, 20% de l'investissement mondial dans le domaine du renforcement de la "cyberdéfense", avoir su créer la meilleure cyber-armée du monde, il vient de subir en l'espace de quelques semaines deux méga cyberattaques, l'une plus paralysante que l'autre :  la première au mois fin avril début mai visant le secteur stratégique de l'eau sur le front nord et à Tel-Aviv, et la seconde ciblant un autre secteur stratégique, l'électricité, en Galilée et à Tel-Aviv.

Les trois mois de délais accordés par les cybercombattants antisionistes ne semblent donc pas avoir été de grand recours pour que l'entité sioniste puisse se doter d'un cyberbouclier. Ou alors les "assaillants" ont des qualités bien requises pour changer rapidement de tactique et de cyberarmes et de leurrer l'ennemi qui se croit là encore invulnérable. 

Un ennemi qui se vante d'avoir dans sa vitrine cybernétique, une certaine unité 8200, "liée au renseignement de l'armée et responsable du renseignement d'origine électromagnétique et du décryptage de codes", qui est " probablement la meilleure agence de renseignement technique au monde et se situe au même niveau que la NSA à tout point de vue"! Mais l'unité 8200 ou pas, la vidéo qui vient de paraître et où le groupe baptisé – « The Cyber ​​Avengers » - revendique officiellement la deuxième cyberattaque majeure contre l'infrastructure électrique et hydraulique de 16 villes israéliennes, dont Tel-Aviv et Haïfa, pousse à remettre en cause les B.A. BA de la soi-disant "cyberpuissance israélienne". 

Lire : 1ère cyber-offensive iranienne ou le jour où l'Iran s'est exercé à mettre Israël sens dessus dessous

À lire des bribes d'information publiées par la presse sioniste  sur cette deuxième cyber offensive,  « The Cyber Avengers » aurait fait un boulot quasi parfait : une opération complexe et précise ayant fait sauter tous les verrous cybersécuritaires, soit des centaines de milliers de "data" avec pour conséquence une perturbation durable du circuit de l'électricité et des pannes de courant dans de nombreux quartiers de 16 villes sionistes en Galilée et à Tel-Aviv. Et dire qu'une opération commando du Hezbollah contre cette zone stratégique du nord de la Palestine occupée qu'est la Galilée pourrait s'accompagner d'une cyberattaque similaire le jour J! que fera alors l'armée de terre israélienne victime de panne de courant, alors que les colonies sont cibles d'une offensive de la Résistance? Appeler sans doute à l'aide l'Armée de l'air... mais il sera trop difficile de contrer l'offensive avec des radars "piratés" ou encore des tours de contrôles plongés dans l'obscurité! 

Le 17 juillet, la cyberattaque ne s'est pas limitée à l'infrastructure électrique d’Israël, comme la première fois où seul le secteur de l'eau avait été ciblé. La cyberattaque a également visé un autre "bijou stratégique sioniste", l'agriculture, laquelle s'est étendue en 70 ans de colonisation sur la terre palestinienne et aux dépens des Palestiniens. Selon les médias israéliens, la cyberattaque s'est focalisée sur deux points spécifiques et clés des installations agricoles israéliennes. Donc en parfaite connaissance du terrain : une station de pompage de Kibboutz dans la région de Haute Galilée au nord d'Israël, ainsi qu'une infrastructure hydraulique dans la région de Juda au sud de Qods.

Chose à retenir : Le "piratage" de ces infrastructures, comme l'attaque précédente, a été effectué  par des serveurs installés en Occident, et sans doute aux États-Unis, ce qui veut dire que le cyberbouclier US n'a pas non plus trop de secret pour les "Cyber-vengeurs". 

C'est d'autant plus alarmant qu'il y a à peine quelques semaines une prise de bec a eu lieu entre l'un des deux PM de l'entité bicéphale sioniste, Netanyahu et le chef de ladite Agence de sécurité intérieure (Shabak), Argaman : le premier reprochait au second ses cachotteries après le piratage par "l'Iran" du téléphone portable du ministre de la Guerre Benny Gantz...

"Après le stuxnet qui a visé les sites nucléaires iraniens, Israël semble bien avoir été surpassé par ses adversaires. En termes d'ampleurs et d'efficacités, les deux dernières attaques cybernétiques contre les trois secteurs stratégiques de l'eau, de l’électricité et d'agriculture israéliens dépassent celles qu’Israël aurait lancées contre l'Iran : Quant à Natanz, il est de plus en plus évident que l'incident n'est pas de nature cyber, note un expert. 
 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV