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Sept chasseurs américains se sont écrasés en deux mois

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un navire militaire américain de l’US Navy, USS Bonhomme Richard, en feu dans la base navale de San Diego, le 12 juillet 2020. ©AFP

Dimanche 12 juillet, un spectaculaire incendie s'est déclaré sur le navire d’assaut américain l'USS Bonhomme Richard dans le port de San Diego en Californie.

L’incident a suscité beaucoup de spéculations dont au moins quatre méritent réflexion :

Primo, les dissidents au sein de l’armée américaine auraient pu être derrière l’explosion pour ainsi riposter à l’implication de l’armée dans la répression violente et sans précédent des récentes manifestations de protestation antiracistes.  

Puisque les États-Unis continuent d’appliquer leur politique de répression, de tels incidents pourraient se produire de nouveau.

Secundo, les politiques contradictoires et controversées de Donald Trump ravivent les campagnes électorales et rendent de plus en plus difficile la prévision des résultats de la prochaine élection aux États-Unis. Des incidents du genre pourraient donc influencer le sort du scrutin américain. Cela dit, l’explosion sur l'USS Bonhomme Richard pourrait s’inscrire dans le cadre des rivalités entre les partis d’autant plus que les événements pareils ont eu lieu pendant les précédentes campagnes électorales.

Tertio, les récentes évolutions aux États-Unis dont les vastes manifestations de protestation antiracistes et l’inefficacité de l’administration Trump dans la lutte contre la pandémie de coronavirus amincissent les chances de Donald Trump pour briguer un autre mandat. Selon les derniers sondages, Joe Biden est de 7% plus populaire que le locataire de la Maison-Blanche.

Cela dit, l’explosion du navire américain serait orchestrée par Donald Trump, en personne, afin de créer une ambiance sécuritaire et de trouver un prétexte pour réprimer ses opposants.

Lire plus: Une stratégie de défense qui prive les USA de leurs cartes

Quarto, l’incident du 12 juillet pourrait être le résultat d’une cyberattaque, menée par un pays étranger. Cette hypothèse n’est pas surprenante puisque les États-Unis avaient déjà organisé plusieurs cyberattaques contre les différents pays. Une attaque de rétorsion n’est pas donc exclue.

En plus, ce qui rend plus ambiguë l’explosion qui s’est produite à bord du porte-aéronefs USS Bonhomme Richard est l’inaction de Washington qui tend plutôt à cacher les réalités et les informations exactes et détaillées à propos de l’incident.

Le crash du bombardier de l’US Air Force E-11A, dans la province de Ghazni, en Afghanistan, le 27 janvier 2020, en est un exemple. Là, le Pentagone a refusé de clarifier les origines de cet événement, malgré les revendications des médias et de l’opinion publique américaine.

Il est à noter qu’au moins sept avions de chasse américains dont un F-15, un F-16, un F-18 et un F-35 se sont écrasés pendant les deux derniers mois.

Lundi 13 juillet, un chasseur multi-rôles de la 4e génération de l'US Air Force General Dynamics F-16C Viper a percuté le sol alors qu'il tentait d'atterrir à la base Holloman à l'extérieur d'Alamogordo, au Nouveau-Mexique, au cours d'une mission d'entraînement de routine. L’incident était au moins le septième impliquant un avion de chasse américain en moins de deux mois.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV