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"L'Iran a hypnotisé Israël, nous a assiégé avec ses missiles avant d'y ajouter son bouclier antimissiles" (G.Brick)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une base militaire israélienne à Tel-Aviv avec ses coordonnés.(Capture d'écran)

Forbes se risquait il y a deux jours d'affirmer que "la puissante armée de l'air" sioniste n'irait sans doute pas permettre à l'Iran, de déployer, comme le veut le très stratégique pacte militaire que la Syrie vient de signer avec l'Iran.

Le magazine spécialisé dans l'économie n'explique pas comment les avions de guerre sionistes qui usent et abusent depuis 2013 de tous les moyens possibles et illégaux (prise d'otage des avions de guerre et des avions civils; violation constante du ciel libanais, jordanien voire irakien,... NDLR) pour frapper de loin le territoire syrien tout en surmontant leur crainte, comptent ne pas permettre à l'Iran d'y planter ses batteries de Khordad-3 ou encore Bavar-373 mais on suppose que l'auteur mise sur les frappes préventives israéliennes: " En 2017 Israël a frappé T4 et a détruit une batterie de Khordad-3 que la Force Qods aurait été dépêché sur place".

L'information n'engage que Forbes vu qu'elle n'est pas confirmée de source iranienne. Elle l'engage d'autant plus, qu'Israël, principale cible de l'accord stratégique Iran-Syrie, ne semble pas être aussi sûr que Forbes de ses capacités à "contrer la DCA iranienne". Pire, en Israël, on exige désormais la fin de la campagne "guerre dans la guerre" pour sa "totale stérilité", et ses "hauts risques" et son aspect purement propagandiste. 

Dans un article récent publié par Haaretz, Yitzhak Brick, ancien chef de la Commission de médiation au sein de l'armée sioniste, dit : "Depuis plus d'une décennie, les Iraniens ont construit un énorme arsenal, composé de milliers de missiles balistiques, de croisière, de haute précision, arsenal parfaitement ouvert aux alliés régionaux iraniens au Liban, en Irak, au Yémen, en Syrie. Plus de 200. 000 missiles sont braqués sur des sites stratégiques et des infrastructures civiles et de sécurité vitales (telles que le secteur de l'énergie, les ressources naturelles: électricité, carburant, gaz et eau, les médias, les transports et la santé et la sécurité du public). Et c'est cette menace qui a  transformé Israël en le pays le plus vulnérable du monde aux menaces existentielles". 

Et Brick d'interroger : « Tout au long de cette dernière décennie qui s'achève, alors que ce redoutable arsenal se construisait autour de nous, la direction politique et sécuritaire d'Israël dormait sur ses lauriers. Cette direction n'a ni préparé l'armée ni le pays à affronter le danger croissant sous nos yeux, ni en termes de capacité offensive ni en termes de capacité à défendre le front intérieur. Bref, on n'est pas du tout prêt à absorber des milliers de missiles chaque jour. »

Un général de réserve de l’armée du régime israélien a fait état d’un scénario qui se terminerait avec la fin du régime israélien eu égard à la puissance des missiles de l’axe de la Résistance et à l’incapacité de Tel-Aviv à se défendre.

Brick discrédite ensuite complètement la campagne de la guerre dans la guerre en ces termes : "La direction israélienne a mis d'abord du temps à recourir à sa campagne de "guerre dans la guerre", puis elle l'a cristallisée en lançant des attaques aériennes contre des cibles en Syrie et ce, afin de limiter la présence iranienne en Syrie, et empêcher la "contrebande de missiles et de kits "Labayk" (kit de missiles de précision) au Hezbollah via la Syrie. Mais ces frappes aériennes, avec toute leur importance, sont un point dans la mer, et elles ne sont pas en mesure de restreindre la présence iranienne en Syrie, et même d'empêcher la conversion continue des missiles du Hezbollah en missiles précis. Nos frappes visent surtout à donner au public israélien l'impression que nous contrôlons la situation, mais ce n'est pas du tout le cas". 

L'article poursuit :  Les kits iraniens qui rendent "intelligentes" les roquettes "bêtes"du Hezbollah continuent à être transportés de l'Iran par voie terrestre, maritime ou par avion pour atteindre directement les mains du Hezbollah. Depuis plusieurs années, l'armée israélienne se perd dans la guerre entre les guerres, indifférente à ce qui devrait être la préparation de la prochaine guerre. Or ce processus sert les Iraniens. Et comment? L'Iran a jusqu'ici évité de répondre fermement à nos frappes contre ses infrastructures en Syrie, son objectif étant d'hypnotiser Israël pour se permettre d'achever calmement son travail. Ce travail s'est achevé puisque l'Iran a établit son système de missiles autour de nous et comme l'ultime coup, il vient d'annoncer le déploiement de son bouclier antimissile".

Lire plus: Iran: Israël teste un missile copié sur Iskandar russe et perd un pari!

Décidément, l'Iran nous a eu tout comme ses alliés. Nasrallah a annoncé que le projet de missile de précision est terminé. Même s'il exagère, Israël a de quoi s'en inquiéter. Si la guerre éclate, les dégâts infligés à Israël ne seront pas moins importants qu'une bombe nucléaire, mais sans rayonnement nucléaire. Ce qui est terrible c'est que cette frappe iranienne à mettre au pas Israël ne sera jugé par personne même l'Amérique comme une ligne rouge franchie. Le problème très grave pour Israël est non pas une bombe H iranienne mais les 3000 missiles à encaisser quotidiennement", affirme le général sioniste qui n'a trop l'air convaincu des capacités de l'armée de l'air d'Israël à pouvoir briser "l'infernal siège".   

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SOURCE: FRENCH PRESS TV