Les autorités israéliennes ont décidé de réduire l’influence iranienne en Syrie en perpétrant vainement des attaques aériennes sur des cibles dans ce pays. Ces raids ne peuvent même pas à réduire la précision des missiles du Hezbollah.
Plus de 200 000 obus et petits et grands missiles ont été tirés vers les centres stratégiques et les infrastructures dans les territoires occupés, selon ce rapport.
« Ces menaces de missiles ont rendu Israël plus vulnérable. Au cours de la dernière décennie, alors que ces menaces contre Israël se sont intensifiées, nos commandants de la sécurité et nos responsables politiques sont tombés dans un profond sommeil. Ni nos militaires ni nos officiels ne sont prêts à faire face à cette menace», a ajouté ce rapport.
« Le niveau de la capacité militaire pour faire face à ces menaces et soutenir le front intérieur est au plus bas, et nous ne pouvons pas faire face aux tirs de milliers de missiles quotidiens. Les frappes aériennes israéliennes contre la Syrie donnent aux Israéliens le sentiment que la situation est sous contrôle, mais ce n’est pas le cas », a poursuivi Haaretz.
Cela intervient alors que Téhéran et Damas ont signé ce mercredi un important accord visant à renforcer les coopérations militaires et sécuritaires. L'accord prévoit notamment le déploiement des systèmes de la défense aériens iraniens en Syrie pour protéger le pays contre les agressions israéliennes.
Selon le rapport, le secrétaire général du Hezbollah libanais, Seyyed Hassan Nasrallah, a récemment annoncé que le projet visant à accroître la précision des missiles de la Résistance avait été mené à bien.
« La Résistance libanaise est devenue une force de dissuasion face à Tel-Aviv », a déclaré un parlementaire libanais à l’occasion de l’anniversaire de la guerre de 33 jours déclenchée par Israël contre le Liban.
« De grands résultats ont été obtenus aux niveaux national, régional et international, et une nouvelle stratégie a été élaborée pour les pays du tiers monde qui confrontent les puissances ayant une supériorité militaire», a ajouté al-Walid Sakariya, député du Hezbollah au parlement libanais.
« Sur la scène nationale et conformément à cette stratégie, l’équation armée-nation-Résistance a été soulignée. Sur la scène régionale, la Syrie s’est transformée d’une puissance qui sans l’appui de l’Égypte n’était pas capable de faire face à Israël en un pays qui se prépare pour contre le régime israélien. Les États-Unis qui cherchaient vainement à occuper l’Irak se sont retirés de ce pays après l’effondrement de projet du Nouveau Moyen-Orient », a-t-il poursuivi.
« Les États-Unis visent actuellement la Syrie et l’axe de la Résistance », a dit Sakariya, faisant référence aux objectifs politiques, économiques et médiatiques américains dans les pays dont la politique n’est pas conforme à celle de Washington.
Se référant au renforcement du rôle de la Résistance et à sa transformation d’un pouvoir aux moyens limités pour épuiser l’armée israélienne en force dissuasive contre ce régime, ce député libanais s’est exprimé en ces termes : « La force dissuasive créée par la Résistance évite toute attaque de l’ennemi sioniste contre le Liban et a permis à la Résistance de mener une guerre globale avec l’ennemi sioniste. »