Lors d’une visioconférence ce dimanche matin, le 12 juillet, avec les députés du nouveau Parlement iranien, le Leader de la Révolution islamique a affirmé que le 11ème Parlement est le « symbole même de l’espérance et de ce qu'attend le peuple iranien de ses députés».
Faisant allusion « au potentiel et aux larges capacités matérielles, spirituelles et religieuses dont jouissent l'Iran et sa nation », le Leader de la Révolution islamique a souligné : « J'ai la ferme conviction qu'il n'existe aucun problème non-solvable en Iran et en ce sens, il appartient au Parlement d’œuvrer dans le sens d'un règlement des problèmes et d'opérer efficacement, tout en évitant des questions subsidiaires. »
Pour l’Ayatollah Khamenei, « la présence massive des électeurs aux législatives du mois de février a été une réponse cinglante à la campagne de pression économiques et de propagande médiatique" et surtout "le signe qu'en dépit de tous ces problèmes, "la nation a fondé sa confiance et son espoir en ses responsables et "que les solutions aux problèmes du pays, c'est de ses responsables qu'elle les attend ». "C'est une opportunité que les députés devront saisir".
Plus loin dans ces propos, Le Leader de la RI a évoqué l'épidémie de Covid-19 dans le pays :
« La participation responsable et massive des Iraniens a su contrer la première vague du coronavirus tout comme la mobilisation nationale en faveur des couches les plus défavorisées. Cette mobilisation, identique à celle qui a eu lieu aux obsèques de notre défunt général Soleimani ne proviennent que d'un peuple profondément spirituel et qui croit fermement à la justesse de sa cause, de sa lutte et de sa résistance face à l'Arrogance; un peuple qui attache la plus haute des valeurs à ses héros, à ses symboles de résistance. »
Le Leader a ensuite évoqué les tentatives de déstabilisation, de révolution colorée que les ennemis de l'Iran ont pilotées contre le pays en 1999 ou encore en 2009 et surtout l'échec par quoi ces tentatives se sont soldées : « La nation iranienne sait comment décevoir ses ennemis. Connaissez-vous un talent pareil aux autres nations du monde?»
L'Ayatollah Khamenei a ensuite appelé à l'union de tout appareil étatique pour infliger une "réponse unique et forte" au front élargi des ennemis : " Le front ennemi qui compte au premier rang les Etats-Unis, notre ennemis le plus abject, a mis tout son poids politique, économique, médiatique dans la balance pour nous mettre à genou. Dans ce contexte, l'unité est un impératif. Il faut se prêter les mains fortes et avoir une seule et unique verbe.