L'été promet d'être chaud, excessivement chaud pour Israël : alors que les médias mainstream concluent par articles et analyses interposés à l'implication d'Israël dans l'incident au site nucléaire de Natanz, et que les médias sionistes multiplient les reportages sur les tensions de plus en plus exacerbées sur les frontières avec le Liban, le chef de l'état-major israélien, Aviv Kochavi vient d'échapper tout juste à la mort.
Son hélicoptère a failli s’écraser, alors qu’il a décollé de la Knesset (Parlement sioniste) en direction de la base aérienne militaire de Tel Nof et que ses deux moteurs ont été brusquement coupés. Evidemment l'enquête qui vient d'être ouverte sur ce crash, tout juste évité à 30 mètres du sol, ne dirait jamais s'il s'agit d'un incident ou d'une tentative d'assassinat surtout par ces temps troubles qui traversent l'entité. N'empêche que ce bizarre dysfonctionnement qui "s'est produit immédiatement après le décollage de Black Hawk a de quoi bien inquiéter l'intéressé qui a en croire la presse sioniste s'apprête à une grande guerre d'ici quelque semaines.
Surtout que "les pilotes qu'on dit si habiles en Israël auraient effectué une sorte d'exercice pour commuter entre les moteurs, mais aurait accidentellement éteint les deux moteurs, ce qui a entraîné la chute régulière de l'avion!" Mais il y a plus encore.
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Ce chef de l'état major a annoncé mercredi qu'il annulait un exercice majeur prévu pour septembre, invoquant un financement insuffisant, alors qu'Israël s'enfonce dans une seconde vague de Covid-19.
L'exercice était destiné à tester la capacité des militaires israéliens à passer rapidement des opérations de routine aux opérations de guerre en cas de "scénario à plusieurs fronts", déclare l'armée sioniste avant d'ajouter : « L'exercice de transition de routine à l'urgence qui était prévu pour septembre sera annulé. C'est ce qu’a déclaré le chef d'état-major de l’armée israélienne, Aviv Kochavi dans le cadre d'un processus de priorisation des missions de l’armée israélienne pour 2020, à la lumière de déficit budgétaire, qui est actuellement en discussion ».
C'est décidément mal parti pour un régime israélien qui se fait un plaisir d'entendre la presse mainstream vanter à la longueur de la journée, les "supposées capacités qui auraient permis à Israël de saboter les sites balistiques et nucléaires iraniens". Mais la réalité est évidemment largement moins "hollywodienne". L'annulation de l'exercice devrait entamer, selon les sources sionistes, des milliers de réservistes censés rejoindre les rangs des militaires en action face au bloc uni Iran-Syrie-Hezbollah-Gaza dans un scénario de guerre multifront.
Et dire que l'armée israélienne fonctionne effectivement sans budget officiel depuis le début de 2020, car il n'y avait pas de gouvernement pour en approuver un nouveau et que l’actuel gouvernement est bicéphale et passe son temps à s'entre-déchirer.
Ceci étant, un autre exercice militaire a été tenu et effectué en dépit de cette carence budgétaire crainte, ce qui est loin de rassurer le colon lambda : selon Rai al Youm, si on n'a pas d'argent pour placer immédiatement les réservistes en l'état de combat, on en a pour évacuer des zones civiles israéliennes détruites en cas de conflit direct.
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Le journal israélien Yedioth Ahronoth a révélé, citant des sources de sécurité sionistes haut placées que l'armée d'occupation israélienne avait récemment mené une grande manœuvre "inédite dans son histoire". Et comment? Il s'agissait en effet d'une manœuvre d'évacuation. Le commandant de la brigade d'évacuation et de sauvetage du front intérieur sortant, le colonel Yossi Pinto, a donné davantage de précisions :« Nous avons récemment mené une grande manœuvre inouïe. Quelques 500 militaires ont ainsi été évacués par des unités d'évacuation et de sauvetage et ce, à bord des hélicoptères et des avions de transport militaire d'Hercules! »
La manœuvre simulée portait sur deux bâtiments résidentiels à Tel-Aviv qui avaient été directement touchés par des missiles de précision lesquels missiles avaient causé de graves destructions. La manœuvre simulait également l'emprisonnement de dizaines de morts et de blessés sous les décombres et ce, sous l'effet des missiles de précision transportant des ogives pesant des centaines de kilogrammes. Il y en a de similaires à Gaza et au Liban.
Décidément, l'été promet d'être bien chaud en Israël.