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Les dessus d'un méga coup de bluff qui risque de coûter Israël à Israël...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un F-35 A US s'écrase en Floride, 2018. (Photo via Mail Online)

Il y a à peine quatre jours, le constructeur Lockheed Martin affirmait que son "super avion 5ème génération", dit "roi de la furtivité", avait peur des éclairs. Pour voler en toute sécurité au milieu d'un orage, l'avion de chasse F-35 Lightning (Foudre) utilise en effet un système anti-éclairs: l'OBIGGS qui injecte de l'azote dans le réservoir pour empêcher les vapeurs de carburant de s'enflammer. Sans cette protection, le F-35 touché par la foudre pourrait se transformer instantanément en boule de feu, rallongeant un peu plus la longue liste des failles du "super avion US" qualifié même par le Congrès de "cercueils volants". Or c'est avec un F-35 Adir que le régime israélien dit avoir bombardé le réacteur nucléaire de Natanz, tout en se vantant d'avoir réussi là où même l'Amérique a échoué?

Dans un tweet daté du mercredi dernier, Edy Cohen, conseiller médiatique du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu qui passe ces jours-ci son temps à contredire son jumeau fonctionnel, Benny Gantz, dans cette foire d'empoigne qu'est l'exécutif bicéphale sioniste, affirmait ceci : « Israël a bombardé Natanz par un chasseur F-16 et utilisé l'espace aérien d'un "pays voisin" pour mener à bien l'opération ». Quelques heures plus tard, la presse sioniste a parlé d'un F-22 puis d'un F-35 Adir israélien qui aurait pénétré le plus tranquillement du monde le ciel iranien avant de se rendre au centre pour bombarder Natanz. Et l'assertion a eu l'effet d'une bombe: non pas auprès des milieux occidentaux, pourtant si largement acquis à la cause d'Israël qui ont aussitôt relevé la grossièreté de l'hypothèse puis que les images satellites diffusées du site ne mettaient guère en scène un quelconque impact de frappe aérienne, mais en Israël, lui-même, ou on sait ou on croit savoir à quoi pourrait ressembler une riposte directe de l'Iran, si la culpabilité d'Israël est confirmée.

Lundi au soir, l'ex-ministre sioniste de la Guerre, Lieberman, a rejoint l'ex-chef du renseignement de l'armée Amos Yadlin pour exiger que "Netanyahu" et son clan se taisent et cessent de se vanter pour des fins électoralistes tandis que le couple Gantz-Ashekenazi, a refusé de revendiquer quoi que soit, affirmant qu'il ne faut pas mettre tout sur le dos d'Israël. Pourquoi cet appel au silence? Pour avoir été en contact de la chose militaire, ces officiels sionistes connaissent à la fois les limites de l’aviation sioniste dans un scénario de guerre direct avec l'Iran, mais aussi de l'invulnérabilité de la bulle de DCA iranienne, dont une petite démonstration de force a coûté à l'US Air Force son Global Hawk en juin 2019. Mais il y a plus : Gantz-Lieberman-Yadlin et Cie sont aussi parfaitement conscients qu'Aïn al-Asad à l'israélienne pourrait à tout moment se reproduire non seulement en Israël qui, encerclé par la Résistance,n'a plus aucune profondeur stratégique, mais aussi partout dans le monde où il y a des intérêts sionistes.

Alors, à quoi rime toute cette affabulation liée à un prétendu raid F35 Adir sioniste contre Natanz?

C'est DEBKAfile, site proche des milieux du renseignement de la bluffeuse armée sioniste qui y répond à sa manière : « Les sources de DEBKAfile supposent, d’après les cibles sélectionnées, qu’une opération conjointe Israël–États-Unis-Arabie saoudite est probablement en cours contre l’Iran, car ni des sanctions américaines sévères ni une épidémie mortelle de coronavirus n’ont pu dissuader la République islamique dans sa volonté intense d’armer son programme nucléaire ... ". Retraduisons : "Une opération psychologique Israël/USA/Arabie est en cours contre l'Iran puisque le trio est à court de moyens face l'Iran et à ses alliés de l'axe de la Résistance". Les choses se mettent donc à s'éclaircir. Incapables de passer à une confrontation militaire directe contre l'Iran dont les coûts leur reviendraient infiniment chers et désarmés par la campagne de sanctions que l'Iran a retourné royalement contre eux, USA/Israël et Cie recourent à l'arme des faibles : Psyop. 

Le "Chiken game" qu'a déclenché l'Amérique contre l'Iran semble donc atteindre sa limite, l'option de la guerre étant trop coûteuse, celle des sanctions ayant été saturée. Mais le sionisme international croit-il réellement capable de changer la donne par ce genre d'opérations psychologiques?! C'est là que réside son erreur: le rapport de force au Moyen-Orient est irréversiblement changé en faveur de l'Iran et de la Résistance et si la responsabilité d'Israël qui semble servir comme toujours de "souffre-douleur" des plans de l'Empire US finissant, se confirme dans l'affaire de Natanz, c'est l'Iran qui choisira quand et comment répondre. Cette très restreinte communauté de sages que d'aucuns disent exister encore en Israël le sait et en est malade. Pour le reste, ce qui se joue entre l'Iran et les États-Unis dépasse largement l'entendement et les capacités de la mini entité factice sioniste même si celle-ci comme une mouche de coche s'y ingère de temps à autre, histoire de dire qu'elle existe encore : l'Iran a défié un ordre unilatéral séculaire qui chancelle sur sa base.

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV