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Najran pris pour cible, une base des Saoudiens frappée

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le missile balistique d'Ansarallah Borkan-3. (Archives)

"Quelques heures après la mort de l’un de leurs commandants sur le terrain, les combattants d’Ansarallah ont tiré un missile en direction de Najran", ont annoncé des sources yéménites. Ces missiles ont été tirés depuis le nord-ouest du Yémen.

Un grand nombre de victimes et de dégâts matériels ont été signalés. Cependant, les Saoudiens prétendent que le missile des combattants yéménites avait été intercepté.

Plus tôt, l’Arabie saoudite avait fait part du déploiement de systèmes américains de défense antimissile Patriot dans le pays. Un centre de recherche yéménite a publié un rapport sur l’impasse dans laquelle se trouve l’Arabie saoudite. Abaad Studies & Research Center souligne dans son rapport que la décision du Conseil de transition du Sud, soutenu par les Émirats arabes unis, de déclarer une « zone autonome » prouve la défaite de l’Arabie saoudite au Yémen.

« L’Arabie saoudite se trouve dans une véritable impasse au Yémen. Le Conseil de transition du Sud a récemment proclamé une région autonome dans cette partie du Yémen, signalant la défaite du vice-ministre saoudien de la Défense Khalid ben Salmane et l’influence d’Abou Dhabi sur les décisions saoudiennes », indique le rapport.

Par ailleurs, les forces du gouvernement basées au sud du pays cherchent, selon un commandant du mouvement de résistance yéménite, la moindre occasion pour déserter l’armée de Mansour Hadi et rejoindre les Comités populaires à Sanaa.

La guerre qu’ont déclenchée l’Arabie saoudite et ses alliés sous l’égide des États-Unis en mars 2015 contre le Yémen a fait jusqu’ici des dizaines de milliers de morts et des millions de blessés et de déplacés. L’Arabie  saoudite a enregistré un déficit budgétaire de 9 milliards de dollars au premier trimestre de 2020 en raison de la chute des prix du pétrole et de la nouvelle pandémie de coronavirus. Cependant, le Financial Times a rapporté dimanche que les dépenses militaires du royaume sont sorties indemnes des mesures d’austérité sévères, citant des contrats militaires signés avec des géants américains de l’armement.

Selon le journal, au cours de ces dernières semaines, les contacts diplomatiques entre les pays membres de la coalition pro-Riyad, les États-Unis, le Royaume-Uni et le prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, se sont multipliés. Al-Akhbar estime que tous ces agissements sont dus aux opérations sur le terrain des forces yéménites à l’est du pays notamment à proximité de la province pétrolière de Maarib, opérations dont la poursuite pourrait donner lieu à la victoire stratégique de Sanaa.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV