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Zoom Afrique du 14 juin 2020

Niger: la bataille anti-Barkhane commence!

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L’actualité en Afrique :

Ghana : bientôt une monnaie numérique de banque centrale (CBDC)

ZIMBABWE : TSS va installer une centrale solaire de 90 MW à Chiredzi

Afrique du Sud : Futuregrowth a racheté des parts au sein du fournisseur de services de conseils financiers LifeCheq

Les analyses de la rédaction :

Niger : la bataille anti Barkhane commence !

Depuis quelque temps, l’ébauche d’une défense ouest-africaine indépendante de la force Barkhane se fait jour, d’où la réaction paniquée de la force d’occupation qui accuse via leur outil politico-humanitaire les armées du Burkina Faso, Mali et Niger de « crimes de guerre » dans leur lutte antiterroriste au Sahel.

Effectivement, Amnesty International n’a pas une réputation d’organisation objective pour la simple raison qu’elle n’accuse jamais les Occidentaux et cette fois-ci encore, elle accuse 3 armées africaines à l’appui d’images qui ont l’air d’être de fausses images, dans le cadre d’une fausse accusation !

Mais le fait que l’armée nigérienne réponde à ces accusations est significative quand on sait que c’est au Niger que les Américains tiennent leurs plus grandes bases militaires à Agadez ou encore à Niamey et qu’il y a moins de trois semaines ces mêmes Américains ont livré un don d’équipements militaires composé de dix camions de transport de troupes de type Mercedes ATEGO d’une valeur d’un million de dollars (597 millions de FCFA) et d’un entrepôt pour le stockage de pièces de rechange d’une valeur de 430 000 dollars, construit dans l’enceinte de la direction centrale du matériel militaire de Niamey.

De son côté, l’armée nigérienne ne se laisse pas intimider par ce genre d’offres et dans un document publié mercredi 10 juin, le ministère nigérien des Affaires étrangères détaille la conclusion de ses enquêtes sur ces supposées exécutions extrajudiciaires qui auraient eu lieu au Mali, autour de Diffa, et surtout dans la zone d’Inatès. Dans cette région, les autorités assurent que les allégations de violation des droits de l’homme par les forces armées nigériennes « n’ont aucun fondement ».

Le Niger rejette des accusations d’exactions portées contre ses soldats. Le fait que le Niger d’Issoufou s’en prenne aux États-Unis témoigne sans doute de la fin d’une époque où la force d’occupation contrôlait et les armées et les gouvernements africains. Ceci est un prélude pour une indépendance des armées africaines…

RDC : nouveau plan de déstabilisation

Le premier volet de la menace brandit contre l’état congolais lors de la dernière visite de Jean-Yves Le Drian, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, le commissaire européen à la gestion des crises, Janez Lenarcic, et le ministre des Affaires étrangères et de la Défense belge, M. Philippe Goffin : Incursions de soldats étrangers dans l’est de la RDC.

Des soldats du Soudan du Sud, du Rwanda et du Burundi font des incursions récurrentes dans les régions instables de l’est et du nord-est de la République démocratique du Congo ont affirmé vendredi des sources locales et un groupe d’experts.

Depuis avril, « nous venons d’enregistrer huit incursions de militaires sud-soudanais » dans le territoire d’Aru, dans la province de l’Ituri (nord-est), a déclaré à l’AFP Innocent Magudhe, un responsable de la société civile locale.

La dernière incursion a eu lieu mercredi dans la chefferie de Kokwa, située à la frontière avec le Soudan du Soudan, a-t-il précisé.

Après avoir mis en garde le gouvernement de Tshisekedi via les menaces de M.Afrique de Trump, Tibor Nagy, puis inquiète du retard de la mise en œuvre des accords militaires signés avec la RDC, cette fois-ci c’est dans le cadre d’une incursion rebelle qui la force d’occupation brandissent le spectre d’une guerre civile/armée sur les frontières congolaises. Ceci explique mieux l’initiative d’une motion de défiance contre le ministre congolais de la Défense, Aimé Ngoyi Mukena, juste après des attaques survenues dans la province de l’Ituri.

Égypte, l’otage de l’Éthiopie dans l’affaire du barrage sur le Nil ?

L’Égypte a dénoncé samedi l’« intransigeance » de l’Éthiopie et l’a accusé de vouloir la prendre en « otage » dans les négociations au sujet du barrage en construction par Addis Abeba sur le Nil, qui inquiète Le Caire et Khartoum.

Appelé à devenir la plus grande installation hydroélectrique d’Afrique, le barrage que l’Éthiopie construit sur le Nil Bleu, qui rejoint au Soudan le Nil Blanc pour former le Nil, est une source de fortes tensions entre Addis Abeba et Le Caire depuis 2011.

Le porte-parole du ministère égyptien de l’Irrigation, Mohamed Al-Sebaie, s’est dit samedi « pessimiste quant à (...) une avancée dans les négociations en cours sur le grand barrage de la Renaissance » (Gerd).

« Cela est dû à l’intransigeance de l’Éthiopie qui, encore une fois, est apparue très clairement lors des discussions », a déclaré M. Sebaie dans un communiqué publié sur la page Facebook du ministère.

Le Soudan, l’Égypte et l’Éthiopie ont repris mardi par visioconférence leurs discussions, en présence d’observateurs des États-Unis, de l’Union européenne et d’Afrique du Sud, interrompues depuis le début de l’année, alors qu’Addis Abeba a réitéré son intention d’entamer en juillet le remplissage du réservoir.

« La position de l’Éthiopie est que l’Égypte et le Soudan devraient signer un texte qui les rendrait otages de la volonté et des caprices de l’Éthiopie ou accepter (sa) décision unilatérale de remplir le Gerd », a affirmé M. Sebaie.

Si l’Éthiopie voit le barrage comme essentiel à son développement et électrification, le Soudan et l’Égypte craignent que le barrage de 145 mètres de haut ne restreigne leur accès à l’eau.

Après neuf années de blocage dans les négociations, les États-Unis et la Banque mondiale parrainent depuis novembre 2019 des discussions visant à trouver un accord entre les trois pays.

Mais celles-ci ont échoué après que le département du Trésor américain a exhorté l’Éthiopie à signer un accord considéré par l’Égypte comme « juste et équilibré ».

Addis Abeba a nié l’existence de cet accord et accusé Washington de favoritisme.

Le ministre éthiopien de l’Eau a critiqué jeudi Le Caire pour avoir fait part de ses griefs concernant le barrage dans une lettre adressée en mai au Conseil de sécurité de l’ONU.

Certains observateurs estiment que l’affaire du barrage sur le Nil est un outil de pression pour l’axe occidental contre une Égypte dont l’armée est largement impliquée dans la guerre en Libye. Après tout, ce levier de pression pourrait servir de prétexte afin de faire reculer l’armée égyptienne de la Libye par une OTAN qui est de plus en plus perdue dans cette région stratégique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV