Le Mouvement de la Résistance islamique de la Palestine, Hamas, a condamné, jeudi soir, la nouvelle agression d’Israël contre la Syrie et en a imputé la responsabilité aux États-Unis ainsi qu'aux pays arabes qui cherchent à normaliser leurs relations avec Israël.
« La frappe aérienne d’Israël contre la Syrie est une nouvelle agression sioniste qui fait preuve que le projet sioniste vise toutes les composantes de l’Oumma musulmane », c’est ce qu’a réaffirmé le porte-parole du Hamas, Hazim Qassim. Et de poursuivre : « Cette fanfaronnade à laquelle recourt Israël est nourrie par les soutiens des États-Unis et de certains partis qui cherchent à normaliser leurs relations avec ce régime usurpateur de Qods ».
L'attaque au missile israélienne sur des zones du centre de la Syrie jeudi soir, n'a pas encore fait de victimes humaines, a rapporté l'agence de presse syrienne, SANA qui indique que les défenses aériennes syriennes ont toutefois intercepté un certain nombre de missiles visant la ville de Masyaf dans la province centrale de Hama.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), vitrine médiatique de l’opposition syrienne pro-occidentale et organe des services secrets britanniques, basé à Londres, la DCA syrienne a intercepté un certain nombre de missiles israéliens.
Entre temps, la chaîne de télévision libanaise, Al-Mayadeen, a annoncé que des avions de combat israéliens avaient tiré des missiles depuis l'espace aérien libanais.
« Les missiles israéliens ont visé quatre sites en Syrie avant de regagner leurs bases en Israël », a précisé Al-Mayadeen.
Israël a mené jusqu’à présent des dizaines d'attaques de missiles contre la Syrie.
Damas a déclaré à maintes reprises que le régime israélien et ses alliés régionaux et occidentaux soutiennent les groupes terroristes qui combattent le gouvernement syrien. La preuve en est que l'armée syrienne a découvert de nombreuses fois des armes de fabrication israélienne mises à la disposition des groupes terroristes en Syrie.
La Résistance palestinienne fixe un délai d’une semaine à Israël
Le versement de la subvention financière mensuelle qatarie à la bande de Gaza, a été retardée de plus d'une semaine ce mois-ci, suite à la formation du nouveau cabinet israélien.
Les groupes palestiniens ont qualifié cette décision de « reculade » du régime sioniste par rapport à l'accord de cessez-le-feu car dès que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s’est assuré de la formation du cabinet, la subvention financière mensuelle du Qatar à la bande de Gaza a été suspendue sans qu'aucune date précise soit fixée pour son versement.
De son côté, le haut comité national de la Marche du grand retour, citées par le journal Al-Akhbar, a annoncé avoir repris l’envoi de ballons incendiaires- qui pour l’instant ne sont pas dotés de dispositifs explosif - sur les localités israéliennes, et ce dans le cadre d’un avertissement au régime d’Israël.
Le haut comité national de la Marche du grand retour a récemment tenu une réunion au siège du Front populaire de libération de la Palestine pour examiner les activités liées à l'anniversaire de la guerre de 1967. Cette instance a rejeté l’actuel plan du régime sioniste d'occuper davantage des terres en Cisjordanie.
« Les groupes palestiniens ont fixé un délai d’une semaine aux médiateurs pour forcer le régime sioniste à appliquer les accords », rapporte Al-Akhbar.
Simultanément aux avertissements lancés par des groupes palestiniens à Israël, des sources proches de la Résistance palestinienne ont rapporté que des drones de reconnaissance israéliens, dont certains étaient équipés de roquettes, avaient survolé la bande de Gaza.
En juillet 2019, les médias israéliens ont prétendu qu’Israël et le Hamas sont parvenus à un accord de cessez-le-feu en vertu duquel, le Hamas mettrait fin au lancement de ballons incendiaires sur les colonies de peuplement tandis qu’Israël étendrait, en retour, les zone de pêche de la bande de Gaza et ne ferait pas l’obstacle à l’acheminement de carburant vers l’enclave palestinienne.