Le scientifique iranien, Majid Taheri, emprisonné en Amérique pour des raisons fallacieuses, a été libéré par Washington. Le coup vénézuélien ne cesse de porter des fruits aussi bien en Iran qu'au Venezuela Largement défiée dans la rue américaine l'administration Trump a lâche du leste libérant le scientifique iranien Taheri de ses geôles. L'Iran lui a mis en liberté et pour des raison humanitaire un Américain.
Jeudi 4 juin, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Seyyed Abbas Moussavi, a déclaré que Michael White, un ex-militaire de la marine américaine arrêté en juillet 2018, avait été libéré dans le cadre de la bonté islamique et des considérations liées aux droits de l’Homme et qu’il avait déjà quitté l’Iran.
« Après la propagation du coronavirus en Iran, Michael White a pu bénéficier d’un congé mais puisqu’il n'avait personne en Iran, il a été remis à la section des intérêts américains de l'ambassade de Suisse à Téhéran. Comme Michael White présentait certains symptômes du virus, il a fait l’objet des examens médicaux et son verdict de liberté a été appliqué après que nous nous sommes assurés de son état de santé », a expliqué le porte-parole.
Et d’ajouter : « Simultanément à la libération de White, Majid Taheri, un scientifique iranien qui a été emprisonné aux États-Unis pour de fausses raisons, a également été relâché ».
Abbas Moussavi a remercié le pouvoir judiciaire, le ministère du Renseignement, le secrétariat du Conseil suprême de la sécurité nationale et l'ambassade de Suisse à Téhéran pour leur étroite coopération dans le processus de la remise en liberté de Majid Taheri et Michael White.
Accusé d’ « avoir contourné des sanctions unilatérales anti-iraniennes, Majid Taheri avait été condamné à 16 mois de prison aux États-Unis.
Mercredi 3 juin, un autre scientifique iranien, Sirous Asgari, qui avait été emprisonné aux États-Unis, est rentré dans le pays.
« Heureux de savoir que le Dr. Majid Taheri et M. White retrouveront bientôt leurs familles », a tweeté le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif.
Tout en saluant le « comportement constructif de l’Iran » dans la libération de Michael White, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a réclamé le même geste pour tous les autres.
De son côté, le président des États-Unis, Donald Trump, a remercié, à deux reprises, l’Iran, sur son compte Twitter, pour avoir relâché le vétéran américain.