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Tunisie : des voix s'élèvent contre l'intention américaine d'utiliser le sol tunisien pour intervention en Libye
Des partis politiques et organisations de Tunisie ont manifesté lundi leur opposition à toute présence militaire américaine sur le sol tunisien, ainsi qu'à l'implication de la Tunisie dans le conflit armé en cours en Libye.
Ce refus intervient dans le contexte d'une récente déclaration du commandement américain en Afrique (Africom) qui sous-entend le déploiement de l'une de ses brigades pour l'assistance à la sécurité en Tunisie par souci d'une éventuelle menace russe en Libye, selon des sources locales.
Le Mouvement populaire a mis en garde dans un communiqué contre l'intention de l'Africom d'établir des bases en Tunisie et de "prendre les terres tunisiennes comme plateforme de transit ou de tremplin pour une intervention en Libye".
"Notre position est claire et décisive depuis le début de l'agression coloniale atlantique contre la Libye en 2011 et la révélation des intentions de l'OTAN et des Etats-Unis d'Amérique de bien manipuler les événements à leur propre guise pour restaurer leur influence", a-t-il indiqué.
De son côté, le bureau exécutif de l'Union générale du travail tunisienne a exprimé officiellement son rejet de toute ingérence étrangère en Libye, appelant toutes les organisations nationales du pays à "condamner l'usage du sol tunisien comme point de départ pour une ingérence américaine, turque ou autre", peut-on lire dans un communiqué.
Quant au Parti démocratique national uni, il a demandé au chef d'Etat tunisien Kaïs Saïed et au ministre de la Défense Imad Hazgi de divulguer le contenu des récents pourparlers avec l'armée américaine et de garantir que les terres tunisiennes ne seront pas utilisées dans des actes hostiles contre la Libye.
En ce qui concerne le Parti des Travailleurs, il a estimé que l'intention américaine de déployer des forces américaines sur le territoire tunisien "représenterait une violation flagrante de la souveraineté de la Tunisie et l'impliquerait dans le conflit libyen, qui a pris une tournure dangereuse vu les multiples interventions étrangères qui ne visent que le contrôle des ressources naturelles libyennes, dont le pétrole et le gaz".
Source : china.org
- Algérie / France : Vers une loi criminalisant le colonialisme ?
L’Algérie veut œuvrer pour la réactivation du projet de loi sur la criminalisation du colonialisme.
Au cours de sa réunion périodique par visioconférence tenue dimanche 31 mai 2020, présidée par le Président Abdelmadjid Tebboune, le Conseil des ministres algériens a examiné et approuvé l’avant-projet de loi portant institution de la Journée nationale de la mémoire le 8 mai, présenté par le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit.
La démarche de la présidence de la République algérienne vient soutenir la décision des parlementaires algériens pour remettre sur la table un projet de loi sur la criminalisation du colonialisme, initié en 2009 par un groupe de députés.
La réunion tenue ce dimanche 31 mai, intervient, quelques jours après que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décrété le 8 mai Journée nationale de la mémoire.
Lors de son discours, le chef de l’Etat a déclaré : « J’ai pris, à cette occasion, la décision d’instituer le 8 mai de chaque année Journée nationale de la Mémoire, de même que j’ai donné des instructions pour le lancement d’une chaîne télévisée nationale spécialisée en Histoire, qui constituera un support pour le système éducatif dans l’enseignement de cette matière que nous voulons maintenir vivace pour toutes les générations ».
Lors d’un discours poignant tenu à la veille du 8 mai, le président algérien a évoqué la douleur liée aux massacres commis par l’armée française en Algérie. Le président de la République a déclaré que « ces massacres ont mis à nu définitivement le véritable visage de la colonisation française. La répression sanglante et sauvage de la colonisation abjecte demeurera une marque d’infamie collée au front du colonisateur qui a commis des crimes imprescriptibles à l’encontre de notre peuple malgré les multiples tentatives de les effacer ».
Pour le chef de l’Etat, Abdelmadjid Tebboune, les actes barbares commis durant la colonisation française demeureront une plaie ouverte imprégnée par le sang versé. Il a attesté que « ce sont là des crimes commis contre l’humanité et contre les valeurs civilisationnelles, car fondés sur l’épuration ethnique ayant pour objectif de remplacer les populations autochtones par l’apport de populations étrangères ».
Pour rappel, le 10 avril dernier, l’Algérie avait exigé officiellement justice et réparation à la France pour les dégâts causés par les mines antipersonnel pendant la période coloniale. Ainsi, l’Algérie a soumis un rapport à l’Organisation des Nations Unies (ONU) mentionnant le nombre des victimes des mines interpersonnelles que la France a posées durant la période coloniale. Au total, près de 9 millions de mines, depuis l’année 1956, ont coûté la vie à quelque 7 300 Algériens.
Source : observalgerie
- L’Algérie devient l’actionnaire principale du gazoduc Medgaz
En concluant un accord d’achat de 19,1 % des parts de la société espagnole Cepsa dans le gazoduc Medgaz qui achemine l’offre algérienne vers l’Espagne, la société publique algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) devient l’actionnaire principale du conduit.
La Sonatrach possède désormais 51 % des parts tandis que l’autre coentreprise espagnole Naturgy Energy Group en détiendra le reste. Aucun détail concernant les conditions financières de la transaction n’a été dévoilé. « Sonatrach renforcera ainsi sa position en tant que fournisseur majeur et fiable de gaz en Europe, en particulier dans la péninsule Ibérique », a commenté la société dans un communiqué officiel.
Avec des politiques énergétiques nationales qui s’appuient beaucoup plus sur le gaz que le pétrole, il s’agit d’une opération qui sera bénéfique, principalement au moment où les besoins en liquidité se font le plus sentir.
Le gazoduc dont la capacité est de 8,2 milliards de mètres cubes par an, a un diamètre de 24 pouces et une longueur de 210 km. On s’attend à ce que sa capacité soit portée à 10,2 milliards de mètres cubes au cours du premier trimestre 2021.
Source : agenceecofin
- Libye : les pertes liées à la suspension des exportations de pétrole atteignent la barre des 5 milliards $
En fin de semaine dernière, la société publique libyenne du pétrole (NOC) a révélé que les difficultés liées à la production et à l’exportation de pétrole depuis le 24 janvier dernier ont déjà entraîné des pertes de plus de 5 milliards de dollars. Ces pertes, estime la société, sont impossibles à compenser avec les réserves, en l’état actuel des choses.
« Ce montant aurait pu couvrir une partie des dépenses de l’Etat, comme les salaires, les subventions pour le carburant, la gestion de la crise du coronavirus et autres », a fait remarquer un communiqué de la NOC.
L’armée nationale libyenne conduite par le maréchal khalifa Haftar basé dans l’est du pays est à l’origine de ce blocus auquel fait face l’industrie locale des hydrocarbures. Elle a fermé les ports du croissant pétrolier ainsi que les champs pétrolifères accusant le gouvernement de Tripoli, soutenu par l’ONU, d’utiliser les revenus du pétrole pour soutenir les groupes armés. Toute chose que nie Tripoli qui appelle à la reprise de l’activité pétrolière pour « soutenir l’économie nationale et la protéger de la faillite et de la dépendance vis-à-vis des banques étrangères ».
Source : agenceecofin
- Le Maroc maintient sa commande militaire historique
Face aux risques d’instabilité régionale, le Maroc a décidé de maintenir ses achats de 25 chasseurs F16, de 36 hélicoptères Apache et de 23 kits de modernisation F16 Viper. Cette confirmation qui va permettre de passer à la phase de production industrielle s’inscrit dans le cadre de l'ordre du jour du Roi marocain aux Forces armées royales, le 14 mai qui avait mis en avant une volonté de moderniser l’arsenal national militaire sur 10 ans.
En 2019, le département d’Etat américain a approuvé 3 commandes portant sur l’achat par le Maroc de 25 avions F16 type V, de 36 hélicoptères Apache et de 23 kits Viper F16 de modernisation pour un coût total de 9 milliards de $ soit respectivement 3,778 milliards de $, 4,25 MM$ et 985 millions de $. Un an après le feu vert des autorités américaines, le constructeur Lockheed Martin (pour les F16) confirme que le Royaume a lancé la phase de production.
A l’horizon 2025-2028, l’armée de l’air marocaine sera équipée de 48 chasseurs F16 Block 72 équipés de radars de 5ème génération et de 36 hélicoptères AH-64 E Apache. En attendant les livraisons, les constructeurs vont commencer dans quelques semaines la production de cette commande historique.
En effet, après avoir bouclé la phase de financement et obtenu le feu vert de leur client marocain, les constructeurs concernés viennent d’annoncer le lancement imminent de leur chaîne de production.
"Le Maroc a choisi les deux formules : L’achat de 25 unités neuves montées aux USA et équipées de technologies (radars, armements …), et de 23 kits de modernisation pour sa flotte ancienne de F16.
"Pour la 2ème formule, un F16 marocain sera envoyé aux USA pour y être modernisé et pour le reste, il y aura un transfert de technologie comme l’avait déjà fait la France pour le Maroc avec les Mirage F1.
"Concrètement, on va donc envoyer un chasseur ancien dans les usines U.S. pour le moderniser en présence d’ingénieurs marocains. Après quoi, les 22 autres appareils seront modernisés au Maroc avec les équipes locales qui auront fait le voyage et acquis le processus de modernisation.
Le premier des 25 chasseurs F16 neufs sera livré en 2025
"Le premier F16 neuf qui sortira des chaînes américaines est prévu pour 2023 mais les premières livraisons au Maroc des 25 chasseurs commandés ne commenceront pas avant 2025 au plus tôt.
"Ce vaste programme d’achat et de modernisation s’inscrit dans la volonté royale de mettre à niveau durant les 10 prochaines années, les capacités militaires du Maroc dont certaines sont dépassées.
Source : medias24