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-L’armée algérienne se livre à un exercice à munitions réelles non loin du mur de défense marocain
Le chef d’état-major par intérim de l’armée algérienne, le général-major Saïd Chengriha, vient d’assister à un exercice militaire aux environs de Tindouf. Opérées non loin du mur de défense marocain, ces manœuvres soulèvent d’autant plus de questions qu’elles ont été exécutées à munitions réelles.
Le général-major Saïd Chengriha marche sur les traces de son prédécesseur, feu le général Ahmed Gaïd Salah. Après avoir installé un nouveau pouvoir à ses ordres et nettoyé l’armée et les services secrets des généraux qui pourraient s’opposer à ses plans, le nouvel homme fort de l’Algérie a choisi les frontières algéro-marocaines, non loin de Tindouf, pour organiser un «exercice tactique avec munitions réelles».
Selon l’agence de presse officielle algérienne, APS, c’est au cours de sa visite, ce mardi 5 mai, chez ses troupes relevant de la 3e région militaire, que «le général-major Saïd Chengriha, chef d'état-major de l'ANP par intérim, a supervisé, au niveau du champ de manœuvres relevant du secteur opérationnel sud Tindouf, l'exécution d'un exercice tactique avec munitions réelles, baptisé "fidélité au serment", qui intervient dans le cadre de l'évaluation de la deuxième étape du programme de préparation au combat pour l'année 2019-2020».
D’après les images diffusées par la télévision publique algérienne, cet exercice semble avoir été réalisé non loin du mur de défense marocain, bien visible sur certaines séquences. D’ailleurs, les tirs de missiles à partir d’hélicoptères de combat, de camions équipés en orgues de Staline, sans parler des chars et des mitrailleuses montées sur des véhicules tout-terrain, semblent dirigés en direction de la frontière marocaine.
Source : le360.ma
-Changement radical de la mission de l'ANP: Alger optera pour la Résistance?
Il était temps grand temps : Ce qui se passe sur les frontières algériennes, en Libye d’une part et au Sahel de l’autre ne pourrait laisser l’armée algérienne indifférente. Les États-Unis, l’OTAN et Israël ont fait de la Libye un entrepôt d’armes, de missiles, de drones grandeur nature tandis que la Turquie continue à « rapatrier ses terroristes » dans l’Ouest libyen tout en bénéficiant du soutien direct des Américains. Au Sahel, Barkhane et les USA multiplient les bases de drone, des sites de renseignement avec toujours un « œil » sur l’Algérie.
Il y a quelque temps, une délégation algérienne disait à Assad qu’Alger veut s’engager aux côtés de Damas contre l’OTAN et la Turquie. C’était bien avant que l’Amérique bloque sans honte la voie à un règlement politique de la crise en Libye en « boycottant » la candidature algérienne à l’ONU. Or, ce coup, les Américains viennent de le jouer sans nul égard aux largesses pétrolières algériennes à leur encontre ou ce souhait à mainte reprise exprimé d’un rapprochement avec Washington sur le dos de l’ex-puissance colonisatrice.
Or il est temps que cela change puisque les tentatives de déstabilisation sont devenues trop nombreuses. À en croire les sources algériennes, la nouvelle Constitution algérienne dont le projet est à l’étude, suggérerait un « changement radical dans la doctrine de l’Armée nationale populaire » : « On constate dans le mémorandum relatif au projet préliminaire de la nouvelle Loi fondamentale, dans sa partie intitulée “Autres propositions”, que les rédacteurs de la nouvelle mouture suggèrent la “constitutionnalisation de la participation de l’Algérie dans les opérations de paix sous l’égide des Nations unies” et la “constitutionnalisation de la participation de l’Algérie dans le rétablissement de la paix dans la région dans le cadre des accords bilatéraux avec les États concernés”, souligne le site Algeriepatriotique.
L’article de poursuivre : “Il va de soi qu’une telle participation signifie implicitement l’intervention de l’armée algérienne hors des frontières, ce qui reviendrait à abandonner le principe adopté par l’ANP depuis l’indépendance qui s’interdit toute action militaire en dehors de l’Algérie, dans le cadre de ses missions de défense nationale. Or, les bouleversements géostratégiques qui menacent la sécurité du pays de façon directe font que l’armée ne peut plus continuer de s’enfermer dans une position défensive pendant que des puissances étrangères interviennent au plus près de nos frontières et créent une situation d’instabilité telle qu’elle attente gravement aux intérêts de l’Algérie”.
“L’attaque du site gazier de Tiguentourine, dans le sud-est du pays, en janvier 2013, avait été considérée comme un Casus belli commandité par des officines secrètes dans le but de ‘tester’ les capacités des services de sécurité algériens à repousser une action armée venant de ses frontières sud. La célérité avec laquelle l’armée et les services secrets ont fait avorter l’attaque terroriste a dissuadé les groupes armés essaimés dans le Sahel et en Libye de ‘récidiver’. Mais cette action avait montré à quel point il était devenu indispensable pour l’armée algérienne d’intervenir derrière ses frontières et de ne plus laisser le champ libre devant des États qui ont fait de l’ingérence et de l’interventionnisme dans la région le maître mot de leur politique étrangère”.
L’article indique : “En Afrique subsaharienne, l’armée française joue au gendarme en y installant ses bases où des centaines de soldats sont stationnés depuis plusieurs années. Cette présence militaire française n’a fait qu’exacerber le terrorisme qui continue de faire de nombreuses victimes au Mali, au Niger, au Burkina Faso et ailleurs, sans que l’opération Barkhane, ensablée, ait pu y mettre fin. Bien au contraire. C’est pour cela que l’Algérie a refusé de faire partie du G5 Sahel, défini comme ‘un cadre de coordination et de suivi de la coopération régionale en matière de politiques de développement et de sécurité’, créé en 2014 par la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad sous la férule de la France.
Selon Algérie Patriotique, ‘la zone sahélienne, où pullulent désormais tous les résidus des réseaux terroristes, et théâtres où s’opèrent toutes sortes de trafics, est devenue la région la plus dangereuse du continent africain, outre la Libye où la Turquie et les Émirats arabes unis se livrent une guerre par factions et mercenaires interposés. Tant et si bien que l’Algérie ne peut plus laisser faire sans agir sur place’.
Joint par Presstv, un analyste de la question conforme l’analyse du site algérien sans oublier toutefois de poser tout de suite la question suivante : ‘agir sous le mandat onusien ce n’est peut-être pas toujours recommandable vu que l’ONU est un outil US/Occident et que plus d’une armée nationale est tombée dans son piège. Par contre, des accords bilatéraux pourraient bien servir la cause de sécurité en Algérie. Surtout si les alliés de l’ANP figurent au nombre de l’axe de la Résistance’.
Source : Presstv
-Les Etats-Unis bloquent une résolution tuniso-française sur le Covid-19 à l’ONU
Les Etats-Unis d’Amérique ont mis fin, vendredi 8 mai 2020, un projet de résolution porté par la Tunisie et la France sur la pandémie de Covid-19.
“Négocié laborieusement depuis près de deux mois, le texte vise principalement à soutenir un appel à un cessez-le-feu du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, lancé le 23 mars pour faciliter la lutte contre la maladie dans les pays en crise ou en guerre”, écrit Le Point.
Pourtant, jeudi 7 mai, “les Américains avaient donné leur accord”, indiquent des négociateurs sous couvert de l’anonymat.
Selon la “dernière version du projet” obtenue par l’AFP faisait mention d’une “cessation des hostilités” et d’une “pause humanitaire pendant 90 jours” pour faciliter l’aide aux populations les plus éprouvées, “une coordination renforcée” entre membres de l’ONU.
Mais ce qui a le plus poussé les Américains à s’opposer au texte, c’est cette mention stipulant “la nécessité urgente de soutenir tous les pays comme les entités pertinentes du système des Nations unies, y compris les agences de santé spécialisées”. Or, il faut rappeler que les États-Unis ont claqué la porte de l’OMS qu'ils accusent d’être “laxiste” envers la Chine concernant la pandémie de Covid-19.
Source : webmanagercenter
-Les États-Unis offrent 21 véhicules aux forces spéciales marocaines
Le gouvernement des États-Unis a transféré la propriété de 21 véhicules spécialisés à la compagnie des Forces Spéciales Marocaines (MSOF) des Forces Armées Royales, évaluée à plus d’un million de dollars, indique l’ambassade américaine à Rabat dans un communiqué.
Le Bureau de la coopération sécuritaire de l'ambassade des États-Unis et la Garde Nationale de l'Utah ont établi une relation exceptionnelle avec les MSOF depuis le début de la formation en 2017, à travers de nombreux exercices conjoints annuels à Tifnit parmi d’autres régions, grâce à une subvention de 18 millions de dollars.
Le Colonel Abderrahim Maddah, Commandant le Centre d’instruction de la Zone Sud à Tifnit, a rencontré, souligne la même source, l’attaché de la Défense de l'ambassade des États-Unis, le Colonel Kenneth Gjone, pour conclure le transfert visant à renforcer la capacité des MSOF à mener des opérations spéciales de commandement et de contrôle interne, d’ici la fin de l’année.
«Cette livraison marque l’aboutissement de ce projet de coopération sécuritaire pluriannuelle au Maroc», a déclaré le Colonel Gjone. «Les relations militaires, entre les deux pays, continueront de se renforcer au cours des prochaines années», s’est-il félicité.
En 2019, le Maroc a commandé des armes aux États-Unis pour une valeur de 10.3 milliards de dollars. Durant les premiers mois de 2020, les Forces armées royales ont signé des contrats pour l’achat de 25 chars de type M88A2 Hercules pour un coût estimé à 239,35 millions de dollars et de dix missiles antinavires avec leur équipement d’une valeur de 62 millions de dollars.
Source : yabiladi.com