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Des sites pétroliers de Deir ez-Zor s'enflamment contre les forces US

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Une frappe d'artillerie syrienne. ©Al-Masdar News

Troisième attaque anti-US en à peine 20 jours à Deir ez-Zor : après avoir attaqué à coup de missile le 7 avril un convoi militaire US avec à son bord un officier américain chargé de trafiquer les terroristes de Daech de Syrie en Irak, puis s'en prendre toujours de la même façon quelques 20 jours plus tard à savoir le 27 avril à un autre convoi militaire américain pour capturer deux soldats US, une troisième attaque d'envergure vient d'être lancée contre les positions fortifiées des USA et cie à Conoco, cette station de gaz que les Américains occupent depuis deux ans à l'est de la province et où sont largement présents Saoudiens, Israéliens, Britanniques voire Français.

Des centaines de véhicules blindés bourrées d'armes et de munitions sont arrivés ces 8 dernières semaines dans cette zone stratégique sur l'est de l'Euphrate pour y dresser une base permanente US et en connexion avec celle des Américains à al-Tanf. Mais ce n'est pas du tout évident. Selon des sources bien informées, les tribus sunnites de Deir ez-Zor en coordination avec l'armée syrienne et les forces de la Résistance auraient formé des groupes de résistance à l’occupation US et au détournement honteux du pétrole syrien, lesquels groupes se sont jurés d'expulser l'Amérique de leur terre.

Le 30 avril Southfront a rapporté une attaque spectaculaire contre les forces USA/FDS à Conoco, attaque que les médias « mainstream » ont maquillé en attaque daechiste, soit la chose la plus ridicule qui soit, puisque Daech, les USA en exporte depuis deux mois les éléments vers l'Irak pour y organiser des attaques anti-Hachd. 

L'attaque du 30 avril aurait impliqué, selon Southfront, un véhicule avec à son bord « quatre assaillants » qui auraient ouvert le feu, tuant et blessant « les FDS » mais aucun soldat US (puisqu'ils sont invulnérables!, NDLR). Et pourtant, cette attaque dirigée contre les fortifications américaines a demandé pour être contrée « des frappes aériennes de la coalition ». Par ces bribes d'informations, il est possible de supposer l'ampleur de l'opération anti-US qui a été menée contre le site stratégique de Conoco. 

Ce 2 mai un incident similaire, toujours maquillé en une opération de sabotage de peu d'importance a été rapporté par les médias. Les forces d’occupation américaine auraient ouvert le feu le samedi 2 mai, sur une nouvelle voiture toujours près du champ pétrolier de Conoco dans la banlieue de Deir ez-Zor. SANA rapporte la mort d'un civil syrien ; et son correspondant indique que des soldats des forces d’occupation américaines ont tiré sur la voiture civile sans préavis ni avertissement. La tension est désormais à son paroxysme à Deir ez-Zor où une guérilla armée contre l'occupation va d'attaque en attaque, ne laissant plus aux forces d'occupation de se ressaisir. 

 Al-Masdar News citant SANA avait justement signalé la disparition de deux soldats américains dans la banlieue orientale du gouvernorat de Deir ez-Zor cette semaine après que leur véhicule eut été attaqué par des « assaillants inconnus ». Cette information a été aussitôt démentie par les Américains qui ont peur que le monde entier comprenne que leurs forces sont totalement encerclés entre Deir ez-Zor, Homs et al-Anbar, même si les rapports diffusés par les médias à leur solde veulent faire croire le contraire. 

Signe des temps, face à cette montée en puissance des attaques antiaméricaines et l'incapacité des supplétifs daechistes des USA de se remettre sur les rails, l'émissaire US pour la Syrie, James Jeffry proposait le vendredi 1er mai un deal aux Russes : « puisque l'armée d'Assad est faible, travaillez avec nous pour venir à bout de Daech émergent ». Façon évidemment de dissocier la Russie de l'armée syrienne et de cette Résistance « deir ez-zoriste » qui terrorise les USA. « Des dizaines voire des centaines de convois militaires qui arrivent depuis l'Irak pour renforcer les troupes US est un signe : les USA sont attaqué de partout à Deir ez-Zor et ils tentent de limiter la casse, note un observateur. 

 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV