Le Venezuela possède d’importantes réserves d’or et de réserves minérales. Alors que les revenus pétroliers continuent de baisser en raison de la baisse de la demande mondiale et des prix du pétrole et de la guerre économique des États-Unis et de leurs alliés contre le Venezuela, ce pays devra utiliser d’autres sources de revenus, telles que les revenus de l’extraction et du traitement de l’or.
Le Venezuela a fourni à l’Iran neuf tonnes de lingots d’or d’une valeur de 500 millions de dollars en échange de l’aide de l’Iran pour la remise en état de ses raffineries d’essence.
Depuis plus d’une décennie, les deux pays sont impliqués dans une véritable guerre économique contre les États-Unis. La propagation du coronavirus et la baisse de la demande mondiale de pétrole, l’une de leurs principales sources de revenus, ont créé de nouveaux défis. Cependant, la livraison d’essence par l’Iran au Venezuela en échange de l’or montre qu’il existe de grandes opportunités au cœur des menaces.
Ces dernières années, le Venezuela a connu une forte baisse de la valeur de sa monnaie nationale. Et ses efforts pour relever ce défi, tels que la création de la cryptomonnaie Petro, n’ont pas été couronnés de succès.
La baisse continue des revenus pétroliers et la pandémie du coronavirus n’aident pas à relever les défis de ce pays face à la dévaluation de la monnaie nationale. S’ils sont correctement conçus et mis en œuvre, l’extraction, la transformation et le commerce de l’or peuvent devenir un point d’ancrage pour la stabilité monétaire du Venezuela.
Le renforcement des relations économiques entre l’Iran et le Venezuela basé sur l’utilisation de capacités complémentaires pourrait stimuler la puissance économique des deux pays et créer un front mondial de résistance économique à la guerre économique tous azimuts déclenchée par les États-Unis.
Heureusement, dans les années 80 de l’hégire solaire, des efforts importants ont été faits pour le développement des relations économiques bilatérales, et des canaux relativement bons ont été créés à cet effet.
La création d’une banque conjointe irano-vénézuélienne est un exemple de ces efforts. Les entreprises iraniennes sont depuis longtemps actives dans la mise en œuvre de projets industriels, agricoles et énergétiques au Venezuela.