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En Allemagne, c'est l'ambassadeur US qui décide...

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La chancelière allemande, Angela Merkel, et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu. (Photo d’archives)

Au Parlement allemand, Bundestag, sur les 598 députés une centaine sont juifs- sionistes et même pas d’origine allemande. C’est au Bundestag de donner son feu vert aux accords et aux traités que l’Allemagne conclut à l’international. C’est au Bundestag aussi d’élire le chancelier de veiller à l’action du gouvernement. Alors l’État allemand existe ? Pas vraiment. C’est un État sous tutelle dont le sort se décide à Tel-Aviv. 

D’ailleurs son économie l’une des plus grosses du monde avec des milliers d’usines et d’ateliers est sous contrôle des sionistes. Et les Allemands en sont-ils conscients ? 

La presse israélienne les taxe régulièrement d’« antisémitisme “ce qui prouve que de moins en moins d’entre eux prennent pour l’argent comptant le discours médiatique estimant même que le régime infanticide et terroriste d’Israël s’en est emparé du destin de leur pays. Même les juifs non sionistes s’en sentent ulcérés.

Charlotte Knobloch, qui dirige la communauté juive de Munich, conseille même aux juifs d’Allemagne de ne plus porter le Kippa et de ne pas se saluer en hébreu dans les aires publiques” tant est grande la manipulation, l’instrumentalisation du judaïsme allemand par Israël. 

Alors le blacklistage du Hezbollah par l’Allemagne, la descente policière dans des mosquées chiites, et l’arrestation des dizaines de sympathisants de la Résistance libanaise dont le sang des combattants a contré des hordes daechistes avant qu’ils ne débarquent en Europe est-ce Merkel ou Israël ? 

Au Moyen-Orient, a l’exception des amis arabes d’Israël, on n’en revient pas. Pour Hassan Salem, député du Parlement irakien l’Allemagne s’est inclinée d’une manière humiliante devant les États-Unis et Israël.  

“Comment un pays qui prétend combattre le terrorisme a pu prendre une pareille décision contre un groupe de résistance qui n’a cessé d’être sur la ligne de front de la lutte contre le terrorisme ?”, s’est-il interrogé.

Hassan Salem a ajouté que le Hezbollah protégeait le Liban face aux agressions du régime israélien.

En Palestine, Hazem Qassem, porte-parole du Hamas, estime dans un communiqué de presse que la décision de Berlin de classer le Hezbollah sur la liste noire prouvait le fait que l’Allemagne soutenait la version des occupants sionistes qui ne cessaient de harceler les nations arabes. C’en est fini avec le rôle de médiateur de l’Allemagne au Moyen-Orient.

De son côté, le Jihad islamique en Palestine a annoncé, dans un communiqué, que le Hezbollah constituait le principal plier d’une résistance légitime vis-à-vis au régime israélien et ses plans pour attaquer le territoire libanais. “L’Allemagne a pris cette décision sous pression des États-Unis et d’Israël”, indique le communiqué. Seul pays arabe à réjouir du coup germano-sioniste ? L’Arabie saoudite des Salmane ! 

Jeudi 30 avril, l’Allemagne a blacklisté le Hezbollah heureux de faire plaisir a l’axe US/Israël....

Là, il reste quelques points à signaler qui ont été traités dans un article, rédigé par l’analyste iranien, Hossein Shariatmadari, et publié par le quotidien iranien Keyhan.  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV