Le Dr Shaul Yanai, analyste et expert sur l’Iran et le golfe Persique du quotidien israélien Maariv a écrit dans un article que la mise en orbite par le Corps des Gardiens de la Révolution islamique (CGRI) d’un satellite est un acquis technologique et que l’Iran fait désormais partie des membres du club des rares pays qui ont cette capacité.
Évoquant implicitement la préoccupation et la peur d’Israël de cet acquis, Yanai s’est exprimé en ces termes : « Si cette information est vraie, on peut dire que cet acquis va considérablement renforcer les compétences de l’Iran et qu’elle témoigne d’un bond technologique aussi bien civile que militaire. »
Il a également prétendu que Tel-Aviv connaissait parfaitement la structure du nouveau satellite mis en orbite par Téhéran. « Si les Iraniens réussissent véritablement à le faire fonctionner, il n'y aura aucune limite au danger que le tir du satellite provoquera pour Israël; or, son lancement s'avère déjà une importante réussite à part », a ajouté l'analyste israélien.
« La principale préoccupation en rapport avec cet acquis s'explique par les grands progrès réalisés par l'Iran dans le domaine des missiles balistiques ; désormais aucun point en Asie occidentale ne sera hors de portée des missiles iraniens », a-t-il ajouté. Bien sûr, cet analyste israélien entend par « Asie occidentale » les territoires occupés et Tel Aviv.
Et ce, alors que la mise en orbite du satellite Nour, ayant placé l’Iran dans le rang de rares pays capables de lancer des fusées dans l’espace, intervient dans un contexte de dures sanctions économiques contre ce pays.