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Les missiles de croisière antinavire nord-coréens menace la présence militaire des USA

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un. (Photo d'archives)

Les rumeurs que font circuler les mass medias occidentaux et pro-occidentaux à propos de l’état de santé de Kim Jong-un pourraient mettre en évidence une tentative d’assassinat en cours.

Les services de sécurité nord-coréens ont envisagé tous les scénarios possibles variant d’une attaque à l’aide d’une arme cinétique à partir d’un satellite en orbite jusqu’à l’infiltration de commandos à partir de submersibles, voire un assassinat par arme à rayonnement dirigé, une inoculation d’un agent pathogène ou d’un agent chimique, une frappe de missile à partir d’une plate-forme furtive inconnue et cet assassinat devait coïncider avec l’anniversaire de Kim Il-sung, fondateur de la République démocratique de Corée et grand-père tutélaire de Kim Jong-un.

Ce qui est certain est que Pyongyang est déterminé à réagir dans les jours qui viennent. Un ou plusieurs essais nucléaires ne sont plus à écarter et ces derniers ne seraient pas forcément effectués dans les limites territoriales de la Corée du Nord. C’est le seul langage que puissent comprendre approximativement les élites de l’État profond américain engagées dans une lutte à mort contre l’administration Trump en raison du refus de ce dernier d’engager les États-Unis dans de nouveaux conflits inutiles, mais fort lucratifs aux parasites du complexe militaro-industriel.

Dans la foulée, le quotidien américain Newsweek écrit : « La communauté du renseignement américaine n’a aucune preuve montrant que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un soit dans un état de santé grave, malgré les informations des médias qui spéculent sur sa santé défaillante. »

Newsweek continue : « L’absence de Kim Jong-un lors des célébrations du Jour du Soleil, fête nationale en Corée du Nord qui a lieu chaque année le 15 avril pour commémorer son grand-père, Kim Il-sung, a suscité des spéculations sur son bien-être, en particulier en pleine pandémie mondiale qui, selon Pyongyang, n’aurait pas frappé le pays. Ce n’est pas la première fois que Kim Jong-un disparaît des projecteurs ; en 2014, son absence a duré plus d’un mois et a également suscité des rumeurs concernant sa santé. »

Dans la foulée, le journal en ligne Daily NK, dont le siège est en Corée du Sud et qui est géré par des transfuges nord-coréens et financé entre autres par le National Endowment for Democracy, lié au Congrès américain, était le premier média qui a annoncé, lundi 20 avril, que Kim Jong-un avait subi une chirurgie cardio-vasculaire le 12 avril.

« Citant une source anonyme en Corée du Nord, Daily NK a rapporté que Kim Jong-un serait en train de récupérer sa santé dans une villa située sur le mont Kumgang, dans l’est de la province de Hyangsan », indique le quotidien américain.

Et d’ajouter : « CNN a ensuite cité un responsable américain anonyme, rapportant que les États-Unis surveillaient les renseignements selon lesquels le jeune souverain pourrait être dans un état de santé grave. »

Selon Newsweek, « un haut responsable américain du renseignement a déclaré, mardi 21 avril à Newsweek, que la communauté du renseignement “n’a actuellement aucune preuve à l’appui” concernant des informations selon lesquelles la santé de Kim Jong-un était en danger, mais qu’elle “continue de suivre les informations des partenaires régionaux et de la presse coréenne”. »

La Maison-Bleue a déclaré plus tôt mardi qu’elle n’avait constaté rien d’inhabituel dans l’état de santé de Kim Jong-un et que la Corée du Nord semblait mener ses affaires comme d’habitude.

Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Geng Shuang, a déclaré mardi qu’il était au courant des rapports concernant la santé du dirigeant nord-coréen, mais a remis en question leurs sources.  

Dans ce droit fil, le porte-parole du Kremlin Dimitri Peskov a déclaré aux médias que Moscou attendait des informations officielles.

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Robert O’Brien, a déclaré mardi aux journalistes que l’administration du président Donald Trump « surveillait les informations de très près » concernant la santé du dirigeant nord-coréen.

Kim Jong-un a pris la tête de la Corée du Nord après la mort en 2011 de son père, Kim Jong-Il. Il était considéré comme le plus jeune leader au monde lorsqu’il a pris la relève à l’âge présumé de 27 ans.

Le mardi 14 avril, un exercice militaire avec des missiles de croisière antinavires de fabrication nord-coréenne à courte portée a eu lieu à une altitude de plusieurs kilomètres au-dessus du niveau de la mer du Japon. Ces missiles de croisière pourraient défier la présence militaire des États-Unis dans la péninsule coréenne.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV