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Les EAU contactent Israël pour renforcer les forces de Khalifa Haftar

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Chaos libyen (Photo d'illustration d'Alaraby)

Les Émirats arment Haftar de batteries anti-missile. Est-ce dans l'unique but de provoquer une confrontation avec la Turquie? Peu probable...les récents missiles turcs et les batteries anti-missiles de Haftar visent aussi à voir s'éterniser la guerre ainsi que la voir s'étendre dans la région de la Méditerranée. 

Un an après les attaques des miliciens actifs en Libye à la solde du général Khalifa Haftar contre la capitale libyenne, Tripoli, et leur échec à entrer dans la ville, le conflit est maintenant entré dans une nouvelle phase.

Depuis le renversement de l'ancien dictateur Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye a été divisée en deux États parallèles, l'un à l'Est et l'autre à l'Ouest ; un gouvernement d'union nationale dirigé par Fayez al-Sarraj à Tripoli (ouest du pays), reconnu par l’ONU et celui de Tobrouk dans l’est du pays dirigé par le maréchal Khalifa Haftar.

Le gouvernement de Fayez al-Sarraj dans l'ouest de la Libye bénéficie du soutien de la Turquie. Fort de ce soutien miliaire dont les récents drones fournis par Ankara, le gouvernement de Tripoli a su démontrer sa supériorité sur le champ de bataille contre les milices placées sous le commandement de Haftar, infligeant de lourdes pertes à ces derniers.

Selon le site d’actualité bilingue The New Arab, (Al-Araby Al-Jadeed en arabe), les Émirats arabes unis, en tant que plus grand allié du général Haftar, a signé un accord avec le régime de Tel-Aviv afin d'acheter un système avancé de défense aérienne et équiper la milice, de l’homme fort de l’Est libyen, de ce système.

À en croire les sources, les Émirats arabes unis sont fermement décidés à sauver le général Haftar, et cela en épaulant les attaques de ce dernier contre Tripoli visant à prendre le contrôle de la ville. Ces agissements interviennent alors qu'il y a une semaine, de lourdes pertes en homme et en matériel ont été infligées aux forces de Haftar sur l'axe al-Wushtat et Sirte : 12 de ses commandants ont été tué lors d'une frappe aérienne menée par les forces rivales d'Al-Sarraj, qui ont également causé d'importants dégâts à ses équipements et à ses munitions.

Selon les mêmes sources, les Émirats arabes unis auraient signé un accord avec Israël dans le but d'équiper Haftar d'un système avancé de défense aérienne, fabriquée par une société militaire du régime de Tel-Aviv. Ce système de défense aérienne aurait été livré à l'Égypte pour être transporté par la suite vers les zones sous contrôle de Hafter en Libye.

Le 4 avril 2019, les forces de Haftar ont lancé une offensive contre Tripoli sous prétexte de libérer la ville des mains des terroristes. Le général Haftar bénéficie du soutien financier et militaire des Émirats arabes unis, de l'Égypte et de la Russie, mais en raison de la farouche résistance du gouvernement d'union nationale, les forces de Haftar n'ont toujours pas pu pénétrer dans la ville de Tripoli.

Le site d’actualité The New Arab faisant également état de différends opposant les Émirats arabes unis à l'Égypte sur des questions locales et régionales, y compris la Libye, a écrit : « Le Caire s’est récemment dit opposée à une intervention de l'armée de l'air égyptienne sur le ciel libyen pour attaquer les positions du gouvernement d'union nationale de Sarraj. Il a justifié son opposition en disant que l’Egypte est actuellement confrontée à une crise économique et le coût de ces vols est trop élevé. »

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV